
L’exposition met en lumière toute la diversité, la puissance et l’humanité d’une génération cosmopolite d’artistes, qui contribua à l’éclosion d’une modernité plurielle, dans le quartier même où cette effervescence artistique prit racine : Montmartre, avant que Montparnasse n’en devienne le foyer. Cubisme, fauvisme, expressionnisme se côtoient, révélant la force créative qui contribua à redéfinir les codes de l’art moderne.
La sélection d’œuvres met notamment à l’honneur des figures incontournables comme Léon Indenbaum, Michel Kikoïne, Moïse Kisling, Tamara de Lempicka, Amadéo Modigliani, Chana Orloff , Chaim Soutine, Ossip Zadkine, aux côtés d’artistes souvent méconnus mais essentiels à la richesse du mouvement : Henri Epstein, Alice Halicka, Henri Hayden, Louis Marcoussis, Maurice Mendjizky, Simon Mondzain, Mela Muter, Marie Vorobieff , Eugène Zak, ou encore les sculpteurs Jozef Csaky, Boleslas Biegas, Xawery Dunikowski, Jean Lambert-Rucki et Auguste Zamoyski.
Commissariat
Alice S. Legé, docteure en histoire de l’art, responsable de la conservation du musée de Montmartre
Artur Winiarski, directeur du musée Villa la Fleur et conservateur de la collection Marek Roefl er
La sélection d’œuvres met notamment à l’honneur des figures incontournables comme Léon Indenbaum, Michel Kikoïne, Moïse Kisling, Tamara de Lempicka, Amadéo Modigliani, Chana Orloff , Chaim Soutine, Ossip Zadkine, aux côtés d’artistes souvent méconnus mais essentiels à la richesse du mouvement : Henri Epstein, Alice Halicka, Henri Hayden, Louis Marcoussis, Maurice Mendjizky, Simon Mondzain, Mela Muter, Marie Vorobieff , Eugène Zak, ou encore les sculpteurs Jozef Csaky, Boleslas Biegas, Xawery Dunikowski, Jean Lambert-Rucki et Auguste Zamoyski.
Commissariat
Alice S. Legé, docteure en histoire de l’art, responsable de la conservation du musée de Montmartre
Artur Winiarski, directeur du musée Villa la Fleur et conservateur de la collection Marek Roefl er
« Avec cette exposition, le musée de Montmartre poursuit sa programmation audacieuse, s’engageant à faire connaître l’œuvre d’artistes qui méritent d’être mis en lumière et reconnus pour leur contribution aux avant-gardes et à la naissance de l’art moderne – soulignant ainsi la place emblématique de Montmartre dans l’histoire de l’art.
Avec la présentation inédite de la collection Marek Roefler, et la découverte d’une cinquantaine d’artistes de l’École de Paris, l’exposition célèbre la richesse artistique et créative de Montmartre.
C’est un honneur d’accueillir cette sélection emblématique de la collection Roefler – présentée pour la première fois hors les murs de la Villa La Fleur – et de la dévoiler ici, à Paris, la ville qui a accueilli et inspiré tous ces artistes. »
Fanny de Lépinau,
Directrice du musée de Montmartre
Avec la présentation inédite de la collection Marek Roefler, et la découverte d’une cinquantaine d’artistes de l’École de Paris, l’exposition célèbre la richesse artistique et créative de Montmartre.
C’est un honneur d’accueillir cette sélection emblématique de la collection Roefler – présentée pour la première fois hors les murs de la Villa La Fleur – et de la dévoiler ici, à Paris, la ville qui a accueilli et inspiré tous ces artistes. »
Fanny de Lépinau,
Directrice du musée de Montmartre
Redécouvrir l’École de Paris à Montmartre
Le parcours de l’exposition retrace l’histoire de cette constellation d’artistes, venus principalement d’Europe centrale, souvent en exil, et qui ont trouvé dans le Paris du début du XXe siècle un terreau fertile pour réinventer l’art moderne.
À travers près de 130 d’œuvres majeures de la collection Marek Roefler, le visiteur découvre une modernité plurielle, nourrie des grands courants – postimpressionnisme, cubisme, expressionnisme, fauvisme – et animée par une liberté de création sans frontières.
Ces artistes ne forment pas une école au sens académique mais une communauté informelle rassemblée en un lieu – Paris – et par une vision de l’art comme langage universel.
Peintures de figures, scènes d’atelier, portraits, paysages intérieurs ou lieux de refuge : chaque œuvre est le fruit d’un regard singulier sur le monde, marqué par le déracinement, la mémoire, et la quête d’identité. L’exposition s’achève par une invitation du regard vers les « ailleurs », des rivages bretons jusqu’aux paysages imaginaires du rêve, témoignant du message universel porté par cette diaspora artistique.
À travers près de 130 d’œuvres majeures de la collection Marek Roefler, le visiteur découvre une modernité plurielle, nourrie des grands courants – postimpressionnisme, cubisme, expressionnisme, fauvisme – et animée par une liberté de création sans frontières.
Ces artistes ne forment pas une école au sens académique mais une communauté informelle rassemblée en un lieu – Paris – et par une vision de l’art comme langage universel.
Peintures de figures, scènes d’atelier, portraits, paysages intérieurs ou lieux de refuge : chaque œuvre est le fruit d’un regard singulier sur le monde, marqué par le déracinement, la mémoire, et la quête d’identité. L’exposition s’achève par une invitation du regard vers les « ailleurs », des rivages bretons jusqu’aux paysages imaginaires du rêve, témoignant du message universel porté par cette diaspora artistique.

Moise Kisling, nue allongée Kiki de Montparnasse, 1925, huile sur toile. Collection Marek Roefler
École de Paris : un phénomène artistique et humain
Le terme « École de Paris », popularisé dès 1925 par le critique d’art André Warnod, désigne un phénomène unique dans l’histoire de l’art :
l’afflux massif d’artistes étrangers à Paris entre 1900 et 1939, faisant de la capitale française le cour battant de la modernité artistique.
Ce brassage sans précédent donne naissance à une scène artistique cosmopolite où se côtoient artistes polonais, russes, italiens, espagnols,
japonais, américains, dans une effervescence créative unique. Beaucoup, d’origine juive, ont fui l’antisémitisme, la guerre ou les régimes autoritaires pour trouver en France un espace de liberté.
l’afflux massif d’artistes étrangers à Paris entre 1900 et 1939, faisant de la capitale française le cour battant de la modernité artistique.
Ce brassage sans précédent donne naissance à une scène artistique cosmopolite où se côtoient artistes polonais, russes, italiens, espagnols,
japonais, américains, dans une effervescence créative unique. Beaucoup, d’origine juive, ont fui l’antisémitisme, la guerre ou les régimes autoritaires pour trouver en France un espace de liberté.

Louis Marcoussis, Paysage de Kerity, 1927, huile sur toile, Collection Marek Roefler
La collection Marek Roefler et la Villa La Fleur
Marek Roefler, collectionneur polonais et fondateur du musée Villa la Fleur à Konstancin-Jeziorna (près de Varsovie), a réuni depuis plus de trente ans un ensemble remarquable de peintures et sculptures d’artistes de l’École de Paris.
Né en 1952 à Varsovie, Marek Roefler est l’un des grands collectionneurs d’art en Pologne. Passionné dès les années 1990 par l’École de Paris, il entreprend une démarche de collection singulière, mêlant intuition, recherche historique et engagement muséal.
Installée dans une villa centenaire restaurée entre 2007 et 2009, la Villa la Fleur est un musée privé fondé par Marek Roefler en 2010. Unique en son genre, elle donne à voir une collection d’œuvres d’artistes liés à l’École de Paris, avec un accent particulier sur les artistes d’origine polonaise et juive. Depuis 2022, un second bâtiment relié par un jardin de sculptures permet d’organiser des expositions importantes comme les rétrospectives consacrées à Tamara de Lempicka (2023) ou Moïse Kisling (2024). La Villa La Fleur s’affirme aujourd’hui comme une référence en Europe centrale pour la redécouverte de l’art moderne dans toute sa diversité.
Né en 1952 à Varsovie, Marek Roefler est l’un des grands collectionneurs d’art en Pologne. Passionné dès les années 1990 par l’École de Paris, il entreprend une démarche de collection singulière, mêlant intuition, recherche historique et engagement muséal.
Installée dans une villa centenaire restaurée entre 2007 et 2009, la Villa la Fleur est un musée privé fondé par Marek Roefler en 2010. Unique en son genre, elle donne à voir une collection d’œuvres d’artistes liés à l’École de Paris, avec un accent particulier sur les artistes d’origine polonaise et juive. Depuis 2022, un second bâtiment relié par un jardin de sculptures permet d’organiser des expositions importantes comme les rétrospectives consacrées à Tamara de Lempicka (2023) ou Moïse Kisling (2024). La Villa La Fleur s’affirme aujourd’hui comme une référence en Europe centrale pour la redécouverte de l’art moderne dans toute sa diversité.

Henri Hayden, Les joueurs d’échecs, 1913, huile sur toile, ADAGP, Collection Marek Roefler
Parcours de l’exposition
Structurée en quatre temps, l’exposition rassemble près de 130 œuvres emblématiques de la collection Marek Roefler (peintures, arts graphiques, sculptures, archives).
La première partie explicite le phénomène qu’est celui de l’École de Paris, avec l’afflux à Paris des artistes étrangers, les foyers de créativité et les ateliers où ils déploient et donnent vie à leurs arts.
Par un ensemble d’œuvres révélant la diversité créative des artistes, la deuxième partie montre combien l’École de Paris est un « laboratoire » de la modernité, où cubisme, fauvisme, expressionnisme se côtoient, contribuant ainsi à redéfinir les codes de l’art moderne.
La troisième partie de l’exposition offre au regard des visiteurs une sélection de « créations d’exil », ou comment les artistes puisent à la source de ce qu’ils sont, de ce qu’ils portent en eux, dans leur art : leurs identités, leur sentiment d’appartenance familiale, collective ou religieuse, le déracinement et les souffrances que certains connaissent.
La dernière partie s’ouvre sur les créations réalisées « au-delà de Paris » : à l’occasion des voyages que réalisent les artistes sur leur « terre d’accueil » – Céret, Saint-Paul-de-Vence, Cassis ou la Catalogne – mais aussi leurs voyages intérieurs, avec tout ce que ces artistes portent en eux comme espoirs, rêves et quête de vie.
La première partie explicite le phénomène qu’est celui de l’École de Paris, avec l’afflux à Paris des artistes étrangers, les foyers de créativité et les ateliers où ils déploient et donnent vie à leurs arts.
Par un ensemble d’œuvres révélant la diversité créative des artistes, la deuxième partie montre combien l’École de Paris est un « laboratoire » de la modernité, où cubisme, fauvisme, expressionnisme se côtoient, contribuant ainsi à redéfinir les codes de l’art moderne.
La troisième partie de l’exposition offre au regard des visiteurs une sélection de « créations d’exil », ou comment les artistes puisent à la source de ce qu’ils sont, de ce qu’ils portent en eux, dans leur art : leurs identités, leur sentiment d’appartenance familiale, collective ou religieuse, le déracinement et les souffrances que certains connaissent.
La dernière partie s’ouvre sur les créations réalisées « au-delà de Paris » : à l’occasion des voyages que réalisent les artistes sur leur « terre d’accueil » – Céret, Saint-Paul-de-Vence, Cassis ou la Catalogne – mais aussi leurs voyages intérieurs, avec tout ce que ces artistes portent en eux comme espoirs, rêves et quête de vie.
Catalogue
L’exposition est accompagnée d’un catalogue bilingue français / anglais (192 pages, 130 illustrations) intégrant les contributions scientifiques des auteurs suivants :
Ewa Bobrowska, docteure en histoire de l’art, chercheuse indépendante et Terra Foundation for American Art
Sophie Krebs, conservatrice générale du patrimoine au musée d’art moderne de Paris
Alice S. Legé, docteure en histoire de l’art, responsable de la conservation du musée de Montmartre
Pascale Samuel, conservatrice du patrimoine, responsable de la collection d’art moderne et contemporain du musée d’art et d’histoire du Judaïsme
Artur Winiarski, directeur du musée Villa la Fleur et conservateur de la collection Marek Roefler
Ewa Bobrowska, docteure en histoire de l’art, chercheuse indépendante et Terra Foundation for American Art
Sophie Krebs, conservatrice générale du patrimoine au musée d’art moderne de Paris
Alice S. Legé, docteure en histoire de l’art, responsable de la conservation du musée de Montmartre
Pascale Samuel, conservatrice du patrimoine, responsable de la collection d’art moderne et contemporain du musée d’art et d’histoire du Judaïsme
Artur Winiarski, directeur du musée Villa la Fleur et conservateur de la collection Marek Roefler
Informations pratiques
Musée de Montmartre
12, rue Cortot
75018 Paris
Tél. : 01 49 25 89 39
infos@museedemontmartre.fr
www.museedemontmartre.fr
Le musée est ouvert tous les jours
- de 10h à 18h d’octobre à février
- de 10h à 19h de mars à septembre
Café Renoir ouvert tous les jours de 11h à 18h de mars à septembre
du mercredi au dimanche de 11h à 17h d’octobre à février
Tarifs
Plein tarif : 15 €
Gratuit pour les - de 10 ans
Tarifs réduits de 8 à 12 €
Accès
Métro : Lamarck-Caulaincourt (ligne 12) Anvers (ligne 2)
Bus 80 / Bus 40
12, rue Cortot
75018 Paris
Tél. : 01 49 25 89 39
infos@museedemontmartre.fr
www.museedemontmartre.fr
Le musée est ouvert tous les jours
- de 10h à 18h d’octobre à février
- de 10h à 19h de mars à septembre
Café Renoir ouvert tous les jours de 11h à 18h de mars à septembre
du mercredi au dimanche de 11h à 17h d’octobre à février
Tarifs
Plein tarif : 15 €
Gratuit pour les - de 10 ans
Tarifs réduits de 8 à 12 €
Accès
Métro : Lamarck-Caulaincourt (ligne 12) Anvers (ligne 2)
Bus 80 / Bus 40