
Claude Philip, Algérie, Khemissa. Construit au IIe-IIIe siècle après JC
« Une oeuvre gigantesque, une aventure sans fin »
À travers le travail de Claude Philip, nous découvrons plusieurs années d’excursions, à arpenter les chemins les plus improbables afin de photographier les vestiges de la civilisation romaine. Ces clichés nous embarquent dans un périple partant de la France et allant jusqu’à la Turquie, l'Albanie, l'Algérie, la Syrie, la Tunisie et la Lybie en passant par l'Espagne, l’Italie et la Grèce.
Dans cette exposition, Claude Philip nous fait découvrir les civilisations grecque et romaine, comprendre l’évolution de l’architecture des théâtres dans l’Antiquité et appréhender le rôle du théâtre dans les sociétés gréco-romaines.
Dans cette exposition, Claude Philip nous fait découvrir les civilisations grecque et romaine, comprendre l’évolution de l’architecture des théâtres dans l’Antiquité et appréhender le rôle du théâtre dans les sociétés gréco-romaines.

Claude Philip, Espagne, Carthagène, construit au 1er siècle
Claude Philip, un photographe itinérant
Photographe orangeois, né en 1944, il développe très tôt un talent pour la photographie qu’il approfondit en rentrant en 1970 à l’école de Vevey. En 1973, Claude Philip entame, avec sa femme et ses enfants, un long voyage autour de la Méditerranée. De cette première expédition, il ramène plus de 400 photos sur les théâtres antiques. Entre 1980 et 1996, il organise une cinquantaine d’expositions et obtient la reconnaissance de son travail. En 1999, il repart sur les routes et entame de nouveaux voyages, complétant ainsi son oeuvre.
Le voyage en Méditerranée, une affection perpétuée dans le temps
Comme l’Odyssée d’Homère en son temps, le voyage en Méditerranée peut être vécu comme un retour aux origines sur les terres où naquit le fondement même de la pensée européenne.
Au XIXe siècle, de célèbres voyageurs, artistes et écrivains partent à la découverte du pourtour méditerranéen : Chateaubriand, Lord Byron, Lamartine, Gérard de Nerval, Gustave Flaubert puis Gabriele d'Annunzio. A cette même époque, les prémisses de la photographie permettent aux voyageurs et archéologues de se constituer un carnet de voyages précis et documenté devenant dans certains cas, un véritable outil archéologique. Comme de nombreux artistes avant lui, Claude Philip s’inscrit à son tour dans la lignée de ces grands voyageurs.
Le théâtre, l’un des symboles de la colonisation romaine
Ce voyage nous fait découvrir l’étendue de la colonisation romaine, fruit d’une conquête à marche forcée pour s’opposer à la civilisation grecque et étrusque. Rome s’empare alors de nombreux territoires en Europe et en Afrique du Nord.
Rome réinvente totalement l’architecture des villes, en les créant ou en les réorganisant, mais en mettant toujours en place un réseau urbain très structuré. Les villes constituent ainsi autant de relais du pouvoir central pour asseoir son administration et diffuser la romanité. Ces villes reproduisent, à l’image de Rome, les infrastructures nécessaires à cet objectif : le forum, la basilique, la curie, les temples, les sanctuaires et les édifices de spectacles (théâtres, odéons, amphithéâtres, cirques).
Cette vision urbaine, initiée par César est poursuivie tout au long de l’empire, et devient le modèle architectural le plus répandu au monde.
Du théâtre grec au théâtre romain
Dans la Grèce ancienne, les théâtres permettaient aux fidèles d'assister ou de participer à des rituels initiatiques. Dès la fin de l'époque hellénistique, à côté de ces théâtres, coexistaient des théâtres de concours où se déroulaient, en l'honneur des dieux, des épreuves de chant, de musique, de dramaturgie et de poésie. Dans l’Antiquité romaine, les habitants se retrouvaient au théâtre pour assister à diverses représentations comme les mimes, les pantomimes, les récitals de poésie, les comédies, mais aussi des divertissements comme les jongleurs, les prestidigitateurs ou les montreurs d’ours…
Le voyage en Méditerranée, une affection perpétuée dans le temps
Comme l’Odyssée d’Homère en son temps, le voyage en Méditerranée peut être vécu comme un retour aux origines sur les terres où naquit le fondement même de la pensée européenne.
Au XIXe siècle, de célèbres voyageurs, artistes et écrivains partent à la découverte du pourtour méditerranéen : Chateaubriand, Lord Byron, Lamartine, Gérard de Nerval, Gustave Flaubert puis Gabriele d'Annunzio. A cette même époque, les prémisses de la photographie permettent aux voyageurs et archéologues de se constituer un carnet de voyages précis et documenté devenant dans certains cas, un véritable outil archéologique. Comme de nombreux artistes avant lui, Claude Philip s’inscrit à son tour dans la lignée de ces grands voyageurs.
Le théâtre, l’un des symboles de la colonisation romaine
Ce voyage nous fait découvrir l’étendue de la colonisation romaine, fruit d’une conquête à marche forcée pour s’opposer à la civilisation grecque et étrusque. Rome s’empare alors de nombreux territoires en Europe et en Afrique du Nord.
Rome réinvente totalement l’architecture des villes, en les créant ou en les réorganisant, mais en mettant toujours en place un réseau urbain très structuré. Les villes constituent ainsi autant de relais du pouvoir central pour asseoir son administration et diffuser la romanité. Ces villes reproduisent, à l’image de Rome, les infrastructures nécessaires à cet objectif : le forum, la basilique, la curie, les temples, les sanctuaires et les édifices de spectacles (théâtres, odéons, amphithéâtres, cirques).
Cette vision urbaine, initiée par César est poursuivie tout au long de l’empire, et devient le modèle architectural le plus répandu au monde.
Du théâtre grec au théâtre romain
Dans la Grèce ancienne, les théâtres permettaient aux fidèles d'assister ou de participer à des rituels initiatiques. Dès la fin de l'époque hellénistique, à côté de ces théâtres, coexistaient des théâtres de concours où se déroulaient, en l'honneur des dieux, des épreuves de chant, de musique, de dramaturgie et de poésie. Dans l’Antiquité romaine, les habitants se retrouvaient au théâtre pour assister à diverses représentations comme les mimes, les pantomimes, les récitals de poésie, les comédies, mais aussi des divertissements comme les jongleurs, les prestidigitateurs ou les montreurs d’ours…
Pratique
Horaires
Le Musée d’Art et d’Histoire est ouvert tous les jours, toute l'année.
Novembre à février : 9h30-16h30
Mars et octobre : 9h30-17h30
Avril, mai et septembre : 9h-18h
Juin, juillet et août : 9h-19h
Tarifs
Théâtre et Musée
Individuels
Plein tarif : 8 €
Réduit : 6 € (7 à 17 ans, étudiants, invalides, demandeurs d'emploi)
Gratuit pour les enfants de moins de 7 ans.
Offre Famille
Le deuxième enfant est gratuit avec deux adultes et un enfant payant.
Musée seul
Plein tarif : 4,50 € / Réduit : 3,50 €
Accès
Le Musée et le Théâtre sont situés dans le centre d’Orange, à 5 min de l’autoroute A7 et à une demi-heure d’Avignon.
L’accès peut se faire par :
- l’autoroute A7 et A9, sortie Orange centre et suivre les indications
- la route nationale 7, sortie Orange centre et suivre les indications
- la gare TGV : Aix-en-Provence, Avignon
Le Musée d’Art et d’Histoire est ouvert tous les jours, toute l'année.
Novembre à février : 9h30-16h30
Mars et octobre : 9h30-17h30
Avril, mai et septembre : 9h-18h
Juin, juillet et août : 9h-19h
Tarifs
Théâtre et Musée
Individuels
Plein tarif : 8 €
Réduit : 6 € (7 à 17 ans, étudiants, invalides, demandeurs d'emploi)
Gratuit pour les enfants de moins de 7 ans.
Offre Famille
Le deuxième enfant est gratuit avec deux adultes et un enfant payant.
Musée seul
Plein tarif : 4,50 € / Réduit : 3,50 €
Accès
Le Musée et le Théâtre sont situés dans le centre d’Orange, à 5 min de l’autoroute A7 et à une demi-heure d’Avignon.
L’accès peut se faire par :
- l’autoroute A7 et A9, sortie Orange centre et suivre les indications
- la route nationale 7, sortie Orange centre et suivre les indications
- la gare TGV : Aix-en-Provence, Avignon