La troupe de théâtre de l'underground berlinois se pose aujourd'hui en poil à gratter du paysage classique, et porte la dernière grande œuvre de Rossini, la Petite Messe Solennelle sur les planches. Car Rossini n'a pas composé que des airs d'opéra, mais aussi une messe … à sa manière !
Une œuvre sacrée, certes, mais qui n'empêche pas la désacralisation. Et la mise en scène de rappeler que les grands auteurs eux-mêmes n'hésitaient pas à pratiquer l'autodérision. C'est en tout cas l'objet de cette version scénique de la Petite Messe Solennelle, agrémentée de lettres du compositeur. L'œuvre présente un bien étonnant mélange de réminiscences belcantistes, de style oratorien et d'humour qui amène à s'interroger comme Rossini sur la vraie nature de sa composition. Rappelons-nous la question posée par Rossini lui-même dans la dédicace de son œuvre au « Bon Dieu » : « Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire ou de la sacrée musique ? »
Entre foi, scepticisme et matérialisme, une interprétation toute personnelle, qui offre au public une entrée dans l’univers de Rossini, ce croyant agnostique, animé d’une tendre ferveur et singulièrement doué d’humour.
► Un concert coproduit avec le Festival de Musique Sacrée de Perpignan
dimanche 29 mars | 18h
Le Grenat - 1h50 sans entracte - tarif de 10 à 30€
Spectacle en allemand et en anglais, surtitré en français
Une œuvre sacrée, certes, mais qui n'empêche pas la désacralisation. Et la mise en scène de rappeler que les grands auteurs eux-mêmes n'hésitaient pas à pratiquer l'autodérision. C'est en tout cas l'objet de cette version scénique de la Petite Messe Solennelle, agrémentée de lettres du compositeur. L'œuvre présente un bien étonnant mélange de réminiscences belcantistes, de style oratorien et d'humour qui amène à s'interroger comme Rossini sur la vraie nature de sa composition. Rappelons-nous la question posée par Rossini lui-même dans la dédicace de son œuvre au « Bon Dieu » : « Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire ou de la sacrée musique ? »
Entre foi, scepticisme et matérialisme, une interprétation toute personnelle, qui offre au public une entrée dans l’univers de Rossini, ce croyant agnostique, animé d’une tendre ferveur et singulièrement doué d’humour.
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dimanche 29 mars | 18h
Le Grenat - 1h50 sans entracte - tarif de 10 à 30€
Spectacle en allemand et en anglais, surtitré en français