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Claire Diterzi, qui a l’habitude de passer pour un ovni, est certainement une des chanteuses les plus audacieuses, inventives et convaincantes de sa génération. Une artiste qui a toujours eu furieusement envie d’aller voir ailleurs ce qui se passe afin d’alimenter son univers personnel.
En vadrouille depuis le milieu des années 80, elle a déjà connu plusieurs vies musicales. Enfant du Rock Alternatif, elle anime le groupe Forguette mi Note. En Solo depuis le début de la décennie, elle sonorise Iris et Ilris, spectacles du chorégraphe Philippe Decouflé.
Avec Rosa la Rouge, sous la houlette du génial metteur en scène Marcial di Fonzo Bo, elle affirme une fois de plus sa différence, élargit sa palette, devient plus ouvertement comédienne et propose un nouvel objet hybride, à la fois rock et théâtral, musical, instinctif et cérébral.
Figure emblématique du début du XXème siècle, Rosa Luxembourg (1871-1919) a été dirigeante révolutionnaire, opposante déclarée à la Première Guerre mondiale, femme amoureuse, écrivain, orateur, antimilitariste et fondatrice du Parti Communiste allemand (KPD) et cofondatrice de la Ligue Spartakus. Emprisonnée plusieurs fois pendant des années par les Corps francs dont sont issus les premiers nazis, elle est assassinée sauvagement avec Karl Liebknecht le 15 janvier 1919. Elle incarne une forme d’absolu féminin, combative, sensible, généreuse.
Avec sa voix limpide et sensuelle, son humour, sa finesse, sa vigueur, le rythme de sa musique, Claire Diterzi nous plonge dans une fresque qui alterne le passé et le présent. Avec une hardiesse exaltante, mêlant chanson, théâtre, vidéo, danse et performance, toutes les obsessions de la chanteuse sont là : le rock dans toute sa palette de brutalités et de sophistications, les aventures de sa voix de femme entre Schubert et les timbres bulgares, les avatars variés de la chanson française. Musicalement à l’unisson, les machines d’Etienne Bonhomme, son comparse habituel, font bombance avec la guitare, le hautbois et le cor, pour dresser un panorama où l’opérette et l’électro encadrent le tsui tsui de ces mésanges charbonnières qu’affectionnait la passionaria.
Les rifs de la guitare pour la hargne, des chants d’oiseaux pour l’optimisme, la cape pour le militantisme. Le spectacle s’appuie sur les nombreux écrits de Rosa Luxembourg à travers les manifestes et lettres mais aussi des témoignages laissés par les intellectuels et autres partenaires de sa vie politique et intime. On retrouve sur scène les musiciens qui accompagnent d’habitude les concerts de Diterzi et aussi des nouveaux, donc la musique en live sans oublier un dispositif de projection d’images très présent. Ces images mélangeront beaucoup de styles et sources. On pourra passer des images d’archives aux paysages les plus abstraits, d’un portrait réaliste de Rosa, aux rêves les plus sophistiqués.
Rosa la Rouge est un spectacle magnétique, poétique et intense qui rend un bouleversant hommage à Rosa Luxembourg.
Durée : 1 h 20
En vadrouille depuis le milieu des années 80, elle a déjà connu plusieurs vies musicales. Enfant du Rock Alternatif, elle anime le groupe Forguette mi Note. En Solo depuis le début de la décennie, elle sonorise Iris et Ilris, spectacles du chorégraphe Philippe Decouflé.
Avec Rosa la Rouge, sous la houlette du génial metteur en scène Marcial di Fonzo Bo, elle affirme une fois de plus sa différence, élargit sa palette, devient plus ouvertement comédienne et propose un nouvel objet hybride, à la fois rock et théâtral, musical, instinctif et cérébral.
Figure emblématique du début du XXème siècle, Rosa Luxembourg (1871-1919) a été dirigeante révolutionnaire, opposante déclarée à la Première Guerre mondiale, femme amoureuse, écrivain, orateur, antimilitariste et fondatrice du Parti Communiste allemand (KPD) et cofondatrice de la Ligue Spartakus. Emprisonnée plusieurs fois pendant des années par les Corps francs dont sont issus les premiers nazis, elle est assassinée sauvagement avec Karl Liebknecht le 15 janvier 1919. Elle incarne une forme d’absolu féminin, combative, sensible, généreuse.
Avec sa voix limpide et sensuelle, son humour, sa finesse, sa vigueur, le rythme de sa musique, Claire Diterzi nous plonge dans une fresque qui alterne le passé et le présent. Avec une hardiesse exaltante, mêlant chanson, théâtre, vidéo, danse et performance, toutes les obsessions de la chanteuse sont là : le rock dans toute sa palette de brutalités et de sophistications, les aventures de sa voix de femme entre Schubert et les timbres bulgares, les avatars variés de la chanson française. Musicalement à l’unisson, les machines d’Etienne Bonhomme, son comparse habituel, font bombance avec la guitare, le hautbois et le cor, pour dresser un panorama où l’opérette et l’électro encadrent le tsui tsui de ces mésanges charbonnières qu’affectionnait la passionaria.
Les rifs de la guitare pour la hargne, des chants d’oiseaux pour l’optimisme, la cape pour le militantisme. Le spectacle s’appuie sur les nombreux écrits de Rosa Luxembourg à travers les manifestes et lettres mais aussi des témoignages laissés par les intellectuels et autres partenaires de sa vie politique et intime. On retrouve sur scène les musiciens qui accompagnent d’habitude les concerts de Diterzi et aussi des nouveaux, donc la musique en live sans oublier un dispositif de projection d’images très présent. Ces images mélangeront beaucoup de styles et sources. On pourra passer des images d’archives aux paysages les plus abstraits, d’un portrait réaliste de Rosa, aux rêves les plus sophistiqués.
Rosa la Rouge est un spectacle magnétique, poétique et intense qui rend un bouleversant hommage à Rosa Luxembourg.
Durée : 1 h 20
Pratique
Mise en scène : Marcial Di Fonzo Bo
Images : Patrick Volve
Dramaturgie : Leslie Kaplan
Conception réalisation de la kalachguitare : Michal Batory
Costumes : Aska
Création vidéo : Benoit Simon
Création lumières : Bruno Marsol
Avec l’aimable participation -en images- de Lambert Wilson, Alexandra Naudet et Cyrille Mussy
Avec : Claire Diterzi guitare, voix, Etienne Bonhomme percussions, machines, Baptiste Gemser cor, basse, Cédric Chatelain hautbois, sax
Coproduction et résidence : Théâtre du Rond Point, La Coursive, La Ferme du Buisson, Châteauvallon. Coproduction : Le Maillon, Scène Européenne et Théâtre des Lucioles. Avec le soutien d’Arcadi, du CNV, de la Sacem et de la Spedidam. Production déléguée : Bleu Citron.
Tarifs de 20 à 32 euros
Réservations au 0 820 300 033
www.toursky.org
Images : Patrick Volve
Dramaturgie : Leslie Kaplan
Conception réalisation de la kalachguitare : Michal Batory
Costumes : Aska
Création vidéo : Benoit Simon
Création lumières : Bruno Marsol
Avec l’aimable participation -en images- de Lambert Wilson, Alexandra Naudet et Cyrille Mussy
Avec : Claire Diterzi guitare, voix, Etienne Bonhomme percussions, machines, Baptiste Gemser cor, basse, Cédric Chatelain hautbois, sax
Coproduction et résidence : Théâtre du Rond Point, La Coursive, La Ferme du Buisson, Châteauvallon. Coproduction : Le Maillon, Scène Européenne et Théâtre des Lucioles. Avec le soutien d’Arcadi, du CNV, de la Sacem et de la Spedidam. Production déléguée : Bleu Citron.
Tarifs de 20 à 32 euros
Réservations au 0 820 300 033
www.toursky.org