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Sortir ici et ailleurs, magazine des arts et des spectacles

Membre du Syndicat de la Presse Culturelle et Scientifique (SPCS) et de la Fédération Nationale de la Presse Spécialisée (FNPS)



Martigues, Théâtre des Salins, scène nationale, les spectacles en février et mars 2019


Belgian Rules/Belgium Rules, Conception & direction Jan Fabre, en mars
Belgian Rules/Belgium Rules, Conception & direction Jan Fabre, en mars

mar 5 février 20h30 - danse - Fúria, chorégraphie Lia Rodrigues

grande salle - tarifs 6 euros à 18 euros - durée 1h

Chorégraphe engagée, Lia Rodrigues participe au mouvement de la danse contemporaine au Brésil dans les années 70. Après dix ans en Europe, elle retourne à São Paulo, crée sa compagnie et s’installe en 2004 dans la favela de Maré. Lia Rodrigues revendique une danse militante, Furia en sera la démonstration.
C’est notre rapport au monde qu’interroge Furia. Un monde haché par une multitude de questions sans réponse, traversé de sombres et fulgurantes images, de contrastes et de paradoxes. Un monde de bruit et de furie.
« Chacune des créations de la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues peut valoir comme une métaphore de l’engagement artistique et politique qu’elle mène au sein de la favela de Maré depuis plus de dix ans. Instigatrice d’un centre culturel, elle ne sépare jamais formation et création, danse et état de la société, interrogation de la mémoire et projections vers le futur. Formant un tout organique, son œuvre repose et réinvente inlassablement la question : « par quels chemins explorer, une fois encore, les façons d’être ensemble ? » sceneweb.fr

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mar 12 fevrier 20h30 - mer 13 fevrier 19h00 - Epifónima, Cirkus Cirkör, mise en scène Tilde Björfors

grande salle - tarifs 6 euros à 18 euros - durée 2h15

Depuis plus de vingt ans, la compagnie suédoise Cirkus cirkör explore et défie les limites de l’impossible, interroge les notions de frontières et de migration. Cirkus cirkör : Epifónima, que nous accueillons dans le cadre de la biennale des arts du cirque, s’inspire de figures de femmes exceptionnelles.
Sept artistes de cirque féminines explorent leur vision du monde, tout en rompant avec les hiérarchies traditionnelles. Qu’elles soient mythiques (déesse Ishtar, Hildegarde of Bingen) ou contemporaines (Fatemeh Khavari, Tarana Burke), leurs engagements, leurs façons de créer et de s’organiser face aux ravages de la guerre, leurs efforts, deviennent éblouissants.
Mettre en évidence le courage et les valeurs indispensables pour amener le changement et les honorer ; voilà le challenge réussi de toute une équipe féminine ! Époustouflant et militant, ce spectacle met une nouvelle fois la performance au service d’un engagement qui n’a pas de frontières.
Dans le cadre de la biennale internationale des arts du cirque

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mer 20 février 20h30 - danse - To Da Bone, Collectif (La)Horde

grande salle - tarifs 6 euros à 18 euros - durée 55min

Né en Belgique et au Pays-Bas à la fin des années 90, le Jumpstyle réapparait sur YouTube dans les années 2000. Les Jumpers, disséminés dans le monde, postent leur danse électrisée par les 170 beats/minute d’une rageuse musique hardcore. La dépense est physique.
Ça va décoiffer !
Depuis 2000, le Jumpstyle renaît de ses cendres grâce à des tutoriels sur Youtube que des danseurs amateurs chevronnés apprennent chaque jour. Ils échangent leurs vidéos à travers le monde, se reconnaissent, et forment une véritable communauté autour de cette danse qui émancipe et qui fédère ! Ce phénomène n’a pas échappé au Collectif (LA)HORDE, à l’affût des expressions singulières, qui décide de remonter les fils des vidéos pour inviter les jumpers à rejoindre le collectif. Avec TO DA BONE, c’est à la rencontre explosive de ces « freestylers », venus du monde entier, que nous allons assister.
(LA)HORDE, collectif fondé en 2013, interroge, à travers le corps, des codes de différentes disciplines artistiques. Opposé à toute forme de hiérarchie et d’appropriation culturelle, il invite des individus dits « en marge » – septuagénaires, non-voyants, fumeurs, adolescents… – à participer à leurs épopées.

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mer 27 et jeu 28 fev 20h30, illusion/magie : Maintenant, Demain, Luc Langevin

grande salle - tarifs 15 euros à 30 euros - durée 1h30

Luc Langevin impressionne par sa créativité et la précision de sa magie. Se démarquant par son charme, son talent naturel de communicateur et de showman, il est devenu la nouvelle référence et a atteint, en très peu de temps, une crédibilité et une notoriété internationale.
Après avoir joué au Casino de Paris et en tournée partout en France avec Créateur d’illusions, Langevin, l’illusionniste québecois, revient dans son nouveau spectacle Maintenant, Demain. Il démontre qu’il est LA référence du renouveau du spectacle de magie avec des numéros de grande illusion encore plus bluffants.
Alliant nouvelles technologies, poésie et mentalisme, il nous propulse dans un monde futuriste, tout en conservant intacte, au cœur du spectacle, sa passion pour les sciences et la magie. Adieu paillettes, lapins, chapeaux et assistantes sciées en deux, et place à maintenant, demain !

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sam 9 mars 20h30 - théâtre - Gens d’ici rêves d’ailleurs : Saga des fadas, Christian Mazzuchini

grande salle - tarifs 8 euros à 18 euros - durée 1h40

Quinze ans après le premier Gens d’ici, Christian Mazzuchini revient nous conter des bribes de vie d’un acteur déplacé en «maison de repos pour artiste sans œuvre» à qui l’on fait croire qu’il est toujours en représentation théâtrale… Situations burlesques, univers baroque, émotion et rires seront au rendez-vous.
Gens d’Ici Rêves d’Ailleurs est un hymne à la joie de vivre, au plaisir du partage. Pour inviter, l’espace d’un instant, les habitants de Martigues sur le plateau, Christian Mazzuchini ira à leur rencontre en amont du spectacle. Ainsi se tissera une relation simple et directe entre l’acteur, le texte et le public. Une relation avec la ville et le théâtre, intime et fraternelle. Quand le plateau de théâtre fait son jardin dans la rue, les Martégales et Martégaux seront les « Gens d’Ici », ceux qui habitent ici, qui habitent ailleurs aussi, cet ailleurs qu’ils ont en eux. Ils délivreront, nous délivreront du poids des mots pour nous rendre plus légers.
Un théâtre pour capter murmures, confidences, éloquence, envies d’envol. Une « déambulade » jubilatoire pour aller voir ailleurs si nous y sommes.

jeu 14 mars 19h - ven 15 mars 20h30 : Tous des oiseaux, texte & mise en scène Wajdi Mouawad

grande salle - tarifs 8 euros à 18 euros - durée 3h30

« Wajdi Mouawad propose une fresque théâtrale éblouissante. Servi par de remarquables comédiens, il explore à nouveau la question de l’identité, dans une perspective intime et collective, à travers les tourments d’une famille israélienne.
« Du très grand art ! À la manière d’un auteur tragique d’aujourd’hui, Wajdi Mouawad met en jeu une crise familiale déchirante et poignante, où l’intime est empli des violences du monde et d’héritages douloureux. L’ensemble impressionne à la fois par l’écriture pénétrante et vibrante (…) et par le jeu absolument éblouissant des comédiens. (…) Aucun personnage n’est caricaturé. L’autre atout est l’idée géniale et essentielle de jouer le drame dans la langue des personnages : l’anglais, l’allemand, l’hébreu et l’arabe, ce qui a obligé à travailler à partir d’une version initiale destinée à être traduite. Les langues s’entrechoquent, résonnent de pertes flagrantes ou secrètes. (…) Bien qu’articulée au passé, c’est une brûlante écriture du présent qui se révèle. (…) Pour sa première création à La Colline – théâtre national, Wajdi Mouawad réussit un coup de maître. »
Agnès Santi – La Terrasse

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mer 20 mars 19h - théâtre musical : Rien ne se passe jamais comme prévu, Mise en scène Lucie Berelowitsch

texte Kevin Keiss
Avec Niels Schneider, Camélia Jordana,
grande salle - tarifs 8 euros à 18 euros - durée 1h30

Vous souvenez-vous d’Antigone, Un soir chez Victor H. ? Lucie Berelowitsch, metteure en scène de talent, revient aux Salins avec Rien ne se passe jamais comme prévu, librement inspiré du conte russe L’Oiseau de Feu et de son adaptation par Stravinsky, avec dans les rôles titres Niels Schneider et Camélia Jordana !
Jonas vient d’une famille dont l’unique richesse est un pommier offrant des fruits d’or… qui disparaissent. Un jour, il découvre et identifie le voleur mais personne ne le croit. Il décide alors de quitter son village. Lors de son voyage, chaque pas devient un choix, et chaque choix un acte définissant sa quête, sa réussite ou son échec.
Kevin Keiss, auteur avec lequel Lucie Berelowitsch a déjà collaboré, interroge la notion d’identité, d’adolescence. Une adolescence loin des clichés, pleine de la force de ce que l’on rêve d’être, de ce que l’on sera, et qui forge bel et bien ce que l’on est. Une jeunesse pleine aussi de ce qu’elle refuse d’être, de ce à quoi elle refuse d’être associée, une jeunesse à la fois instinctive et consciente.

mer 28 et jeu 29 mars 19h - théâtre : Iphigénie, Mise en scène Chloé Dabert

grande salle - tarifs 8 euros à 18 euros - durée 2h30

On découvrait, l’an dernier, la mise en scène drôle et caustique de Chloé Dabert de l’Abattage rituel de Gorge Mastromas. Créée au Festival d’Avignon, sa version d’Iphigénie fait le pari de rendre à ce poème dramatique tout son lyrisme et sa force pour toucher au cœur les jeunes… et tous les autres.
Iphigénie est une pièce singulière dans l’œuvre de Racine, elle ne se passe pas dans le secret d’un palais, mais à l’extérieur, dans un camp militaire, sur une plage, près de la mer. Il s’agit d’un siège ; des semaines que les hommes attendent que le vent se lève, on peut donc imaginer leur état d’épuisement, leur inconfort et leur frustration, leur colère, leur faiblesse. Autant de conditions qui laissent le champ libre à un oracle cruel, porté par le fanatisme de quelques-uns, s’engouffrant dans la brèche créée par cette attente infinie, insupportable.
Dans Iphigénie, c’est Agamemnon qui est d’abord le sujet, c’est sur lui que porte l’expérience. Va-t-il ou non se plier à la demande des Dieux qui exigent le meurtre de sa fille pour faire lever le vent, pour partir faire la guerre ? Une guerre pour la femme d’un autre…

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ven 12 avril - 19h30 - sam 13 avril - 19h - théâtre : Belgian Rules/Belgium Rules, Conception & direction Jan Fabre

Grande salle - tarifs 8 euros à 18 euros - durée 3H45

Les Belges jouissent, mangent et boivent à s’en péter la panse. Frites ! Bière ! Gaufres et chocolat ! Croient dans les fanfares et la fête, lors desquelles ils dansent avec la mort, des masques et le carnaval. Plus que le mot, c’est l’image qui sert ici de guide. Un petit pays, ça vous oblige à regarder bien au-delà des frontières. Regardez par le chambranle et vous verrez une grande partie du monde. Jan Fabre est à la fois dessinateur, plasticien, performeur, auteur, homme de théâtre, chorégraphe...
Son oeuvre, marquée par l’idée de transgression, suscite la controverse ou l’admiration.
À 60 ans, l’artiste belge présente ses oeuvres plastiques dans le monde entier. Il a créé plus d’une trentaine de spectacles accueillis dans les plus prestigieux festivals et a été nommé en 2017 officier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Pierre Aimar
Mis en ligne le Jeudi 31 Janvier 2019 à 22:20 | Lu 237 fois

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