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Avignon Off. Au chêne Noir, 12 spectacles dans un lieu mythique. Du 6 au 28 Juillet 2013

La saison d'Eté 2013 du Théâtre du Chêne Noir - direction Gérard Gelas - Scène permanente d'Avignon, se déroulera du 6 au 28 juillet 2013 dans le cadre du Festival d'Avignon.


Tom à la ferme © Pascal Gély
Tom à la ferme © Pascal Gély
Hôtel Paradiso - 11h Salle Léo Ferré
Spectacle sans paroles par la Familie Flöz
Un spectacle de Anna Kistel, Sebastian Kautz, Thomas Rascher, Frederik Rohn, Hajo Schüler, Michael Vogel
mis en scène par Michael Vogel
Avec Anna Kistel, Sebastian Kautz, Thomas Rascher, Frederik Rohn
Production Familie Flöz, Theaterhaus Stuttgart, Theater Duisburg. Co-Production Avignon & Diffusion : Drôles de Dames. Coréalisation Théâtre du Chêne Noir
Le choix du Chêne : Attention, humour trash et dévastateur ! C’est en Allemagne que nous avons découvert cette troupe cosmopolite, créative et foutraque. Jeu de l’acteur, mime, clowns, musiciens … Leur théâtre est attachant, stimulant avec ce délicieux mélange qui va du rire aux larmes.
Humour noir pour un drôle de cauchemar dans les Alpes... Il se passe des choses étranges à l’Hotel Paradiso, un respectable hôtel de famille désuet qu’une vieille dame et ses enfants tentent de maintenir prospère...
Si la promesse d’un séjour en quatre étoiles près d’une source de montagne bienfaisante brille à l’entrée, l’horizon s’obscurcit lorsqu’un mort apparaît, qui déclenche une avalanche d’événements compromettant l’avenir de l’hôtel. Il est vrai que les cadavres, c’est jamais bon pour les affaires ! Collectif berlinois de renom, Familie Flöz présente dans le monde entier depuis 1996 des créations qui combinent les arts de la comédie, du mime, du masque, de la musique, du clown et de l’acrobatie. La saison prochaine, Familie Flöz sera aux Célestins à Lyon puis à Paris au Monfort, avec deux autres productions.


Nous serons vieux aussi - 11h30 Salle John Coltrane
Spectacle conçu et mis en scène par Katia Ponomareva
Avec Jacques Maury et Victor Ponomarev et la participation exceptionnelle de Georges Avnel, Marguerite Bories, Gilbert Bourgueil, Anna Chyra, Israël Duppert, Adèle Escoffier, Anatole Marti, Eliane Sangre, Dimitri Sanpiet, Yolande Soupault, Amélie Tardieu, Geneviève Thezan, Ernest Vidal
Spectacle produit par L’Ensemble À Nouveau, subventionné par le CG83, la DRAC PACA, avec le soutien de la DGCA et le soutien en production du théâtre de la Méditerranée et du PôleJeunePublic. Coréalisation Théâtre du Chêne Noir
Le choix du Chêne : Il fallait toute la sensibilité et l’univers poétique de Katia Ponomareva pour aborder le thème délicat de la vieillesse. Qu’ont-ils à nous dire, eux qui seront nous demain ? Entre spectacle et performance, ces personnages nous amènent ailleurs, dans « l’insoutenable légèreté de l’être », parce que chaque vie est unique…

Pour ce qui est la dernière aventure qu’il nous reste à vivre... sur le chemin de cette fin de vie, nous avançons tout doucement, certains sans voix, d’autres hurlant comme des bêtes, certains sur leurs deux jambes, d’autres avec une canne ou en fauteuil, certains sans mémoire, d’autres des souvenirs plein la tête, certains accompagnés, d’autres esseulés, abandonnés. Il y a ceux qui en dedans d’eux se disent : j’ai vécu plein de choses, ça commence à bien faire, j’ai mon compte, ceux qui se disent : je me sens toujours la (le) même et ceux enfin qui se disent les deux à la fois.
Nous serons vieux aussi, une tentative théâtrale d’appréhender le sens de l’âge et celui de l’existence, avec pour support la vidéo, le son et le mouvement.
Regarder les visages, observer les mains, écouter les silences, ne forcer ni les regards, ni les confidences, donner le temps et tenter l’approche d’une vie, permettre d’en faire le bilan comme on raconterait une histoire, simplement, intimement, pudiquement, tranquillement.


L’odyssée de la moustache - 13h30 Salle Léo Ferré
De et par Ali Bougheraba
Musique : Greg Cosenza et Anne Moratta
Production : L’Agence de Spectacles
Coréalisation Théâtre du Chêne Noir
Le choix du Chêne : Ali Bougheraba nous a régalé dans Un de la Canebière (des Carboni) où il pousse la chansonnette comme pas un, et dans Ali... au pays des merveilles, son 1er spectacle qui a fait un tabac. Il écrit et interprète ses propres textes qui sont un bonbon d’humour, d’amour et de poésie.

« Comme tous les soirs, depuis qu’elle est toute petite, je lis des histoires à ma fille. Un soir, pour gagner du temps et prolonger l’histoire du soir, ma fille me pose une série de question, quatre pour être précis…
Des questions simples mais qui donnent quand même envie de s’asseoir, qui méritent réflexion ! Un test, style « papa il a réponse à tout ». Faux, papa, il a des lacunes alors il va broder… Rapidement, ce récit explicatif va prendre des proportions gigantesques. De simple conte pour enfant il va devenir une épopée fantastique.
Un voyage onirique à la rencontre de ses ancêtres les plus illustres, des personnages mythiques de l’enfance, des monstres effrayants mais aussi des préjugés et des qu’en-dira-t-on… Comme Ali… au pays des merveilles, L’odyssée de la moustache est un conte urbain, une passerelle entre des mondes, un joli prétexte pour parler de moi, de vous, de nous. » Ali Bougheraba


Journal de ma nouvelle oreille - 14h relâche le 17 juillet Salle John Coltrane
De et avec Isabelle Fruchart, adapté et mis en scène par Zabou Breitman
Production : Théâtre Vidy-Lausanne
Coproduction Théâtre National de Nice, Théâtre de Châtillon, Théâtre Liberté Toulon
Coréalisation Théâtre du Chêne Noir
Le choix du Chêne : L’originalité, ici, c’est d’entendre par les oreilles de la comédienne, quand celle-ci n’est pas appareillée, tout un monde connu et à la fois improbable. Approximations auditives à la fois drôles, poétiques, enfantines et fragiles… une terre foisonnante pour qui sait entendre.

« À 14 ans, j’ai cessé de comprendre les paroles des chansons et je me suis mise à copier sur ma voisine pendant les cours, non que je sois devenue subitement nulle en orthographe mais je ne comprenais plus ce que dictait la prof. Ma soeur partageait ma chambre et quand elle racontait à nos parents ce que je comprenais quand nous parlions dans le noir, c’était si drôle qu’ils étaient persuadés que je faisais le clown pour me faire remarquer. Bien plus tard, à 26 ans, on m’a diagnostiqué 70% d’audition en moins à chaque oreille. Puis l’outil numérique a révolutionné l’aide auditive. À point nommé. J’étais épuisée de faire tant d’efforts pour comprendre les autres. À 37 ans, j’ai décidé de m’appareiller. » Isabelle Fruchart « Le Journal de ma nouvelle oreille, c’est l’histoire d’une renaissance au monde sonore qui entoure Isabelle Fruchart. C’est l’approximation qui a fait de son monde, un monde à part. Mais accepter de ne pas tout entendre, pour évaluer les choses dans leur globalité, est le dilemme délicat de ce texte drôle, dingue, et touchant. Ce doigt pointé sur notre écoute, permet à cette pièce de rendre le propos universel. C'est pour cela qu’il était si important qu’Isabelle nous raconte elle-même son histoire. » Zabou Breitman


Une Journée Particulière - 15h45 Salle Léo Ferré de Ettore Scola et Ruggero Maccari
Adaptation pour le théâtre de Gigliola Fantoni
Texte Français de Huguette Hatem, mis en scène par Christophe Lidon
Avec Corinne Touzet, Jérôme Anger, Huguette Cléry, Fabrice Michel
Yes Productions. Coréalisation Théâtre du Chêne Noir

Le choix du Chêne : Rien d’étonnant de retrouver Ettore Scola au Chêne Noir, dans cette remarquable et actuelle adaptation d’Huguette Hatem. Passionnée et vraie connaisseuse du cinéma italien, Corinne Touzet nous a proposé de nous faire revivre cette histoire d’amour et d’amitié, le temps de cette journée où Rome s’est réunie pour fêter le Duce...

Au moment où la société s’interroge sur un « mariage pour tous » qui semble si évident pour les uns, si difficile à supporter pour les autres, le théâtre nous donne l’occasion de regarder en arrière pour mieux comprendre, peut-être, d’où nous venons, ce que nous souhaitons et quel avenir nous choisissons lorsqu’il est question d’amour.
Cette « journée particulière », que nous a si bien racontée Ettore Scola, est un moment unique où toutes les barrières tombent, tous les préjugés sont abolis, alors qu’autour, souffle un vent de racisme, d’extrémisme et de violence. L’histoire qui va lier Antonietta et Gabriele nous rappelle qu’à cette époque, pas si éloignée, les homosexuels étaient déportés et les femmes rendues muettes et cantonnées aux tâches ancillaires. Alors, oui, cette journée est particulière puisque pendant quelques heures, un vent de liberté va souffler sur la terrasse de l’immeuble d’Antonietta. Il va ouvrir les fenêtres de l’esprit de Gabriele, rendant possible une passion éphémère, aussi inattendue qu’intense.
Corinne Touzet et Jérôme Anger vont interpréter ce huis clos sensuel et porteur d’émotions, et révéler la puissance théâtrale de cette rencontre singulière.


L’île de Vénus - 16h30 relâches les 11 et 28 juillet Salle John Coltrane
De Gilles Costaz, mis en scène par Thierry Harcourt, avec Julie Debazac et Nicolas Vaude
Production Alarica et Entre Votre Compagnie
Coréalisation Théâtre du Chêne Noir
Le choix du Chêne : Gilles Costaz place un couple sur une île déserte, et nous convie à une profonde et récréative étude du comportement masculin et féminin. Avec Julie Debazac et Nicolas Vaude, ce dernier que nous retrouverons dans les dernières réalisations cinématographiques de Daniel Auteuil : Marius et Fanny.

Roger, grand savant, acculé depuis des années à trouver chaque jour les moyens de sa survie, après un naufrage en solitaire, s’ennuie fort sur son île. Qui est cette Vénus dont il a donné le nom à l’île ? Peut-être est-ce la femme qui arrive un jour, un top model naufragé sur ce faux paradis cerné par la mer. Elle a la splendeur de Vénus. Ils pourraient revivre l’histoire d’Adam et Ève. Mais leurs caractères les opposent. Très vite, les deux robinsons ne peuvent se supporter. Il est très difficile de vivre à deux, sans s’aimer, sans se comprendre, sur une île déserte.
Une comédie du couple placé en situation extrême : seuls au monde, ils ne voient venir aucun bateau qui pourrait mettre fin à leur éprouvante cohabitation. Les jours, les mois, les années passent ! Transposé dans un lieu coupé du monde, l’homme ne se transforme pas en bon sauvage mais en mauvais civilisé. Dans la lignée des comédies théâtrales du malentendu, une variation rocambolesque sur l’art d’aimer et l’art de ne pas aimer. Le jeu de Julie Debazac et Nicolas Vaude, la mise en scène de Thierry Harcourt et l’écriture de Gilles Costaz revendiquent une fantaisie légère et un burlesque discrètement grave, exprimés avec l’extrême politesse de l’humour.


La compagnie des spectres - 18h relâches les 11 et 19 juillet Salle Léo Ferré
d’après le roman de Lydie Salvayre, mis en scène et interprété par Zabou Breitman
Production déléguée Théâtre Vidy- Lausanne
Coréalisation Théâtre du Chêne Noir
Le choix du Chêne : De la fille à la mère et même à la grand-mère, Zabou Breitman, étonnante, se glisse avec fluidité dans chacun des personnages de ce spectacle salué comme un coup de maître, acclamé par la critique. Avec intelligence, finesse, et drôlerie, elle nous tient de bout en bout dans l'émotion.

Deux femmes, la mère et la fille, vivent recluses dans un petit appartement. L’huissier de justice, chargé de procéder à l’inventaire de leurs biens avant saisie, va devenir l’interlocuteur, bien malgré lui, de ces femmes hantées par les spectres de l’Histoire. La mère vient colorer la noirceur du propos de son vocabulaire fantasque et grossier, atrocement drôle parfois, parlant du Maréchal Putain, prenant l’huissier pour Darnand qu’elle enjoint de déguerpir à coup de Raus, mais citant Epictète et Sénèque en toute simplicité.
La fille compose, affolée de la tournure des choses, en fait peut-être trop, comme elle le dit, pour éviter coûte que coûte la guerre. Pendant ce gigantesque état des lieux, la fille raconte sa mère qui raconte sa propre mère, remontant deux générations jusqu’à ce drame familial sous l’Occupation, et le régime de Vichy, qui perdurera jusqu’à aujourd’hui, soixante-sept ans plus tard. «Pensez-vous que le malheur s’hérite, monsieur l’huissier ?» demande la fille...


Le Lien - 19h Salle John Coltrane d’ Amanda Sthers
mis en scène par Gérard Gelas
Avec Chloé Lambert et Stanislas Merhar
Coproduction Théâtre du Chêne Noir / Théâtre des Mathurins
Le choix du Chêne : Une histoire d'amour qui nous emmène au delà des frontières de la morale. Humour grinçant, attirances ambiguës, répliques qui font mouche… Gérard Gelas s’est emparé avec délectation de ce texte d’Amanda Sthers, qui dès sa création aux Mathurins, a été salué tant par le public que par la profession.

L’inceste, tabou originel, sans doute l’un des derniers de notre société…
Deux êtres se découvrent frère et soeur à la mort de leur père, qui à l’insu de tous menait une double vie. Amanda Sthers (Le Vieux Juif Blonde, nommé aux Molières 2011, Rompre le Charme…) et Gérard Gelas (Confidences à Allah, Molière 2010, Si Siang Ki, Les derniers jours de Stefan Zweig, Riviera…) orchestrent la montée d’un désir inéluctable, entre amour, haine et manipulation. Chloé Lambert (Mariages ! de Valérie Guignabodet, avec Jean Dujardin et Mathilde Seigner…) et Stanislas Merhar (César pour son rôle dans Nettoyage à sec d’Anne Fontaine…) plongent à corps perdus dans cette tragédie moderne particulièrement troublante.
« Il fallait des comédiens aussi doubles et sensuels que Stanislas Merhar et Chloé Lambert pour se lancer dans ce tango trouble et dérangeant. Cette pièce est une histoire d’amour théâtrale accomplie, c’est à dire, une mise à mort. » Amanda Sthers
« Pour ce pas de deux, il me fallait deux comédiens capables d’offrir leur corps et leur talent comme dans certains tableaux de Francis Bacon. Cette pièce, en effet, est la peau retournée de l’amour. Un mouvement qui rapproche les êtres jusqu’à la fusion, pour les abandonner ensuite pantelants, et plus seuls encore. » Gérard Gelas


Inconnu à cette adresse - 20h30 Salle Léo Ferré
De Kressmann Taylor, mis en scène par Delphine de Malherbe
Avec Thierry Lhermitte et Patrick Timsit
Spectacle produit par Laurent Ruquier et Jean-Marc Dumontet
Coréalisation Théâtre du Chêne Noir
Le choix du Chêne : Deux grands acteurs : Thierry Lhermitte et Patrick Timsit (ce dernier que Gérard Gelas a dirigé cette saison dans Les derniers jours de Stefan Zweig), pour ce spectacle qui connaît un très grand succès au Théâtre Antoine depuis deux saisons.

Inconnu à cette adresse est un texte magistral, bouleversant. Dix-neuf lettres entre deux amis, un allemand et un juif américain, à l’heure de la montée du nazisme. Au fil de la correspondance, le ton s'assèche entre les deux amis. On assiste à l'idéologie fasciste qui s'infiltre, à l'horreur qui arrive. Qui est le bon, qui est le méchant ? Qu'aurions-nous fait à leur place ? Le courage suffit-il à contrer le courant ? Et quand l'horreur advient, le pardon est-il préférable à la vengeance ?
Chaque mois, depuis janvier 2012, des duos prestigieux se succèdent au Théâtre Antoine pour interpréter ce texte. C’est un énorme succès, la pièce a d’ailleurs été récompensée aux Globes de Cristal 2013 « Meilleure Pièce de Théâtre de l'année ».
« Quand Delphine de Malherbe m'a proposé de reprendre Inconnu a cette adresse, je me suis souvenu d'un petit livre que l'on m'avait donné dans les années 90, et que je m'étais empressé d'offrir moi-même à 3 ou 4 amis. Je suis certain que vous ferez pareil après avoir vu ce spectacle que nous sommes fiers de vous proposer. » Laurent Ruquier


Antoine Duléry fait son cinéma - 21h Salle John Coltrane
Texte : Antoine Duléry, Pascal Serieis
Mise en scène Pascal Serieis
Avec Antoine Duléry
Production Jean-Marc Dumontet. Coréalisation Théâtre du Chêne Noir
Le choix du Chêne : Un caméléon comme on les aime ! Avec son talent et son expérience, Antoine Duléry nous fait vivre des épisodes de cinéma auprès des grands acteurs avec lesquels il a tourné. Du piquant au tendre, du contre-emploi à la comédie : un petit bijou de rêves et de drôlerie.

Antoine est en soirée avec des amis comédiens… bien qu’il répète toutes les cinq minutes qu’il doit partir, il n’arrive pas à PARTIR. Car partir, c’est quitter le public, c’est oublier les siens. Et Antoine n’oublie pas. Il se souvient de ses pères majestueux : les grands acteurs du passé mais aussi de ses complices d’aujourd’hui.
Tour à tour Belmondo, Luchini ou Johnny, il passe d’un personnage à l’autre, du théâtre au cinéma, du réel à l’imaginaire avec virtuosité : Delon croise De Niro, Luchini poétise avec Jouvet, Galabru dialogue avec Serrault. Au gré de ces rencontres improbables naissent des situations jubilatoires. Comédien et imitateur talentueux, Antoine, en l’espace d’une soirée, nous fait rire en nous refaisant vivre, à sa façon, des grands moments de cinéma.

Acteur populaire et touche-à-tout génial, Antoine Duléry se plaît depuis 30 ans à explorer divers univers. Passant avec la même virtuosité du théâtre à la télévision et au cinéma, de la comédie au tragique, il a joué dans plus de 50 films avec des réalisateurs tels que Claude Lelouch, Diane Kurys, Fabien Onteniente, ou encore Jean-Pierre Mocky. Connu du grand public pour son rôle dans Camping ou celui du Commissaire Larosière dans Les petits meurtres d'Agatha Christie, il a montré également une composition très émouvante dans Les vents contraires de Jalil Lespert.


Tom à la ferme - 22h15 Salle Léo Ferré
De Michel Marc Bouchard, mis en scène par Ladislas Chollat
Avec Raphaëline Goupilleau, Christophe D’Esposti, Daniel San Pedro, Elsa Rozenknop
Avec le soutien du Conseil Général de Seine-Saint-Denis, le Conseil Régional d’Ile-de-France, L’Adami, l’Association Beaumarchais SACD, l'Espace Michel-Simon de Noisy-le-Grand.
Une Coproduction Théâtre de l’Héliotrope & Monsieur Max production. Coréalisation Théâtre du Chêne Noir
Le choix du Chêne : Ladislas Chollat (talentueux metteur en scène d’Une heure de tranquillité de Florian Zeller avec Fabrice Luchini, devenu le succès de la saison parisienne) s’empare de cette histoire drôle, brusque, tendre et terrible, qui revisite le thème du deuil et de l'amour entre hommes, et ne peut laisser indifférent.

« Pourquoi elle prend pas la boîte? Pourquoi elle fait rien de ce qu’elle devrait faire? Pourquoi elle est pas venue aux funérailles? Pourquoi elle a jamais l’air ému? Pourquoi y a pas de peine dans ses vêtements? »
Tom, un jeune publicitaire se rend en province pour les funérailles de son amant décédé dans un accident de la route. C’est sur une ferme laitière et isolée qu’il rencontre pour la première fois la mère du défunt. Elle n’a aucune idée de qui il est ni de ce qu’il a vécu avec son fils. Tom découvre alors l’autre réalité fabriquée par celui qui n’est plus là. Pour ne pas décevoir sa mère, le frère du défunt contraint Tom, par la menace et les coups, à participer à une supercherie. Tom à la ferme, c'est le vol d'un deuil.


Old-man-show de Jean-Claude Deret
2 soirées exceptionnelles les 11 et 19 juillet à 18h Salle Léo Ferré
Avec Jean-Claude Deret (chant, piano) accompagné par Antoine Larcher (piano, saxo) + des invités surprises !
Coréalisation Théâtre du Chêne Noir
Le choix du Chêne : Il connaît la chanson, ce grand Monsieur de 92 ans, qui a passé tant d’années à diriger La Rose rouge, Le caveau de la Huchette, Les Trois Mailletz ! Il s’offre le luxe de venir en Off deux jours pour nous présenter des chansons anarcho-poético-décalées et modernes, avec beaucoup d’invités surprises !

Voix blanche et humour noir. Jean-Claude Deret se déclare anarchiste modéré et psychopathe inoffensif. Scénariste, auteur, acteur, il lance ses chansons comme des coups de coeur, des coups de pied au cul des conventions, des coups de gueule. Pianoteur plus que pianiste, il se fait accompagner au saxo et au piano par son complice Antoine Larcher. Il émaille son tour de chant de petits poèmes et de récits décousus. Avec des textes dérangeants et des mélodies simples, le spectacle de ce jeune homme de 92 ans reste un régal…













Pierre Aimar
Mis en ligne le Dimanche 7 Juillet 2013 à 07:13 | Lu 688 fois

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