arts-spectacles.com
Sortir ici et a
Sortir ici et ailleurs, magazine des arts et des spectacles

Membre du Syndicat de la Presse Culturelle et Scientifique (SPCS) et de la Fédération Nationale de la Presse Spécialisée (FNPS)



Avignon : Les Estivales du Verbe Fou 15 au 31 Juillet 2020

Verbe Fou ré-ouvrira ses portes pour une quinzaine de jours du 15 au 31 juillet avec, comme toujours, des pépites à déguster ...


Du 15 au 19 juillet - 11H00 : LES AUDACIEUX– Colette/Debussy

Mathilde Maumont, comédienne, et Jean Philippe Guillo, pianiste, proposent un florilège des oeuvres de ces deux artistes qui ont bousculé les codes de la composition et de l'écriture. A l'avant garde littéraire et musicale de la Belle Epoque, ils sont maintenant devenus des classiques. Une invitation à déguster, dans un salon empreint de liberté, l'entrelacement de la musique et des mots.

Textes de Colette issus des recueils : “ La Femme Cachée ” et “ Les Vrilles de la Vigne ”, " Je veux", " Un soir ", " L’aube ", " La Main ", " Nuit blanche "
Œuvres de Claude Debussy :
"Ministrels ", " Pagodes ", " Terrasse des audiences du clair de lune", " Clair de lune ", " Ce qu'a vu le vent d'ouest ", " Soirée dans Grenade "
Interprétation : Mathilde Maumont ; piano : Jean-Philippe Guillo
Co-Production : Compagnie Imagine - Le Verbe Fou
www.compagnie-imagine.org
20 € Plein Tarif – 14 € Tarif carte off

Du 21 au 26 juillet 2020 - 11H00 : Le corps de mon père – Michel Onfray

Le corps de mon père est un extrait du Journal hédoniste du tome 1, « le désir d’être un volcan », paru en 1996. Dans ce texte autobiographique, l’auteur Michel Onfray évoque avec pudeur et lyrisme son enfance auprès de son père, un ouvrier agricole taciturne et très courageux. Il parle de l’amour infini, bien que rarement exprimé, qui les liait. Une ode magnifique à la figure paternelle et une bouleversante déclaration d’amour filial.

Que reste-t-il à jouer dans ce texte quand tout est dit ? Il faut alors si j’ose dire tout simplement « être ». Mais une fois que l’on a dit çà…c’est bien. Mais on fait comment ? Comment restituer cette parole sans redonder, ne pas tomber dans le piège du pathos, faire entendre l’économie de la parole du père, le bruit de son silence. Voici une première idée : Il faut donc passer par un de nos sens que l’on n’a pas l’habitude d’exercer sur un plateau de théâtre : l’odeur. Qui renvoie par excellence à la source de nos souvenirs, de notre Mémoire. Deuxième idée : fabriquer sur scène. Voir des mains en actions ramènent au présent, accentuent l’idée du temps qui passe ici et maintenant. J’ai donc pris tous les mots à bras le corps si je puis dire. Construit la scénographie, le décor au fur et à mesure que le texte se dépliait. Pour mettre en évidence cette matière, j’ai cherché à ce que toutes les actions soient fonctionnelles et utiles. Faire et sentir. Et voilà que le spectateur peut maintenant humer l’odeur du pain qui cuit dans le four. Écouter le bruit de l’eau quand je me lave les mains. Il sentira le vent sur le plateau quand il entendra la vitesse de l’impact d’un bouquet de flèches. Il assistera à la préparation d’un socle de sculpture qui accueillera le corps du père... Du corps on bascule dans la chair. Quand l’alchimie du sensible, de la perception est organique on ne peut plus organiser ses émotions. C’est ce que j’ai vécu à la première lecture de ce texte et que j’aimerais vous offrir.
« L’énergie s’arrête là où la forme commence, sauf si le mouvement continue. »
Bernard Saint Omer

Texte : Michel Onfray
Interprétation, Mise en scène et création sculptures : Bernard Saint Omer
Production : Rhizomes Compagnie
www.saint-omer-b.com - www.rhizomes-compagnie.com

Du 15 au 21 juillet 2020 – 14H45 : Loup cherche beurre désespérément - Manuelle Molinas A partir de 5 ans.

Auteurs de ce conte revisité, sous forme de "Livre-Jeu", deux artistes délivrent de célèbres personnages d'un livre, et nous propulsent dans un monde imaginaire où trônent l’amour et la fantaisie. L’une créant sous nos yeux une ville forestière en bord de mer, et l’autre prêtant sa voix aux habitants. Le rideau de ce théâtre se lève sous nous yeux pour laisser place aux plus célèbres héros de la mythologie des contes, dont certains sont encore coincés dans les miroirs : Loup, chaperon, sirène, prince, licorne, mais aussi mage du pays des nuages, poissons volants et bien d'autres, habitués à répéter leur histoire. Dans ce nouveau monde le pouvoir de la parole se libère, celle-ci influant bénéfiquement le cours de leur histoire.
Théâtre et dessin en direct-50 min

De et avec MANUELLE MOLINAS (comédienne) et PASCALE BREYSSE (illustratrice).
www.ciefantasio.com/
Tél. : 0622 144 650

Du 22 au 31 juillet 2020 – relâche le 28 juillet 2020 - 14H45 : L’Avare – Molière

Création Festival d'Avignon 2020
Cette pièce intègre chant, danse, marionnettes et masques dans le respect du texte de l'auteur.
Harpagon, riche vieillard, fait subir à toute sa maisonnée sa passion aveugle et tyrannique pour l'argent. Son avarice fait obstacle aux projets amoureux de ses enfants, le pousse à soupçonner ses proches et donne envie à ses serviteurs de le tromper. Quand il apprend que son fils est son rival auprès de la belle Marianne et qu'une cassette pleine d'or lui a été dérobée, sa fureur est à son comble et frappe de stupeur tout son entourage... Cette version de l’Avare fait partie d'une série destinée à faire connaître les pièces de Molière au plus grand nombre en présentant une version courte à 2 comédiens alliant masques, marionnettes danses chants, dans le plus grand respect du texte de l'auteur.

Auteur :Molière
Artistes : Séverine Wolff et Olivier Schmidt
Metteur en scène : Florence Fouéré
Contact : ludwigspectacle@gmail.com
Tél : 07 72 18 90 39
Co-Production : Compagnie Les Joyeux de la Couronne - Le Verbe Fou
www.lesjoyeuxdelacouronne.com
www.facebook.com/

Du 17 au 31 juillet 2020 - les jours impairs - 19H00 Requiem pour un louis d’or

Création Festival d'Avignon 2020

4 auteurs, un même thème : l'Argent !! Spectacle articulé autour de 4 nouvelles du 19ème
Parmi les grands thèmes qui ont inspiré de nombreux écrivains, il en est un qui déchaîne toutes les passions et révèle l'âme humaine dans son étonnante et terrible complexité : l'Argent ! Requiem pour un louis d'ormet en scène, dans le respect du texte, quatre nouvelles de grands auteurs de la fin du XIX ème siècle.
Après l'ironie jubilatoire et légère d' une petite femme bien moderne d'Alphonse Allais et le faux romantisme mordant de Virginie et Paul de Gustave de Villiers de l'Isle-Adam, vient l'intense moment de mystère et d'émotion, avec La hache d'Or de Gaston Leroux. Enfin le spectacle s'achève sur une peinture franchement comique du monde paysan dans Une vente de Guy de Maupassant. Dans un décor évolutif, la mise en scène rythmée et musicale est au service de ces textes aux couleurs différentes, mais qui tous dépeignent, au travers de situations parfois cocasses, la cruauté qu'engendre la soif ou le manque d'argent, nerf intemporel de la guerre !

Quatre auteurs classiques, un même thème : l’argent ! Fantaisie, suspense, émotion, rire, chez Alphonse Allais (une petite femme bien moderne), Alphonse de Villiers de l’Isle Adam (Virginie et Paul), Gaston Leroux (La hache d’or), Maupassant (Une vente) , par la pétillante Anne Marlange.

Auteurs : Alphonse Allais, Villiers de l'Isle-Adam, Gaston Leroux et Guy de Maupassant
Interprétation et Mise en scène : Anne Marlange
Contact : contact@laventurine.net
Tél : 06 80 89 15 20
Co-Production : Compagnie Laventurine - Le Verbe Fou
www.laventurine.net

Du 15 au 21 juillet 2020 - 21H00 : Amor sulfurosa - écrits licencieux & complaintes vénéneuses

Lionel Damei et Alain Klingler se penchent sur l’amour et ses variations, en chansons à peine voilées voire plus explicites, le tout ponctué de fragments littéraires bien sentis.
Ils peuvent s’identifier parfois, quel que soit "le genre", avec une aisance troublante, à certains types d'individus plus ou moins fréquentables que la morale réprime et envie forcément.
Ce récital corrosif et malicieux propose à travers la fréquentation des noirs poisons de l'art, de renouer avec l’esprit de ce que fut le XVIIIème siècle, le plus intelligent de tous les siècles.
Cette polyphonie de correspondances croisées, entre chanson et littérature, esquisse une sorte de nouvelle éducation sentimentale (petites annonces, hymnes à la fécondité, marches nuptiales, lettres de ruptures) et sensuelle (thanatos, sexe, identité de genre, étrangeté)... en toute innocence et circonstances.

Nuage de noms d’auteurs d’interprètes de compositeurs
Moliere Chamfort Schultheis Robi Louys Brassens Marquis De Sade Farmer Taxi Girl Barbara Bouquet Ferre Flaubert Bashung Guilbert Douglas Wilde Caven Moreau Sardou Wittkop Vartan Philippe Guidoni Gainsbourg Galea Regine Patachou Dutronc

Mots doux, doux, doux
Amor sulfurosa par le talent du choix des textes, la très belle musique, votre mise en scène de grande qualité, vos qualités de chanteurs, acteurs, votre complicité touchante, vos fortes personnalités individuelles, est un spectacle total, fin, doux, tendre, fougueux et curieusement non choquant. Quelle belle restitution de textes et de chansons !Ovation largement méritée. Edouard Shoene.
Très beau spectacle orchestré par la tendre complicité d’Alain Klingler et de Lionel Damei. Leurs voix chantées ou parlées s’accordent avec bonheur. Et puis l’un joue du piano et l’autre danse et c’est beau. Vous avez deviné : j’ai beaucoup aimé. Françoise Deslande.

Pierre Aimar
Mis en ligne le Jeudi 11 Juin 2020 à 21:53 | Lu 555 fois

Nouveau commentaire :


Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5 » ... 150

Festivals | Expositions | Opéra | Musique classique | théâtre | Danse | Humour | Jazz | Livres | Cinéma | Vu pour vous, critiques | Musiques du monde, chanson | Tourisme & restaurants | Evénements | Téléchargements