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Pelléas et Mélisande, de Claude Debussy, Opéra Nice Côte d'Azur, les 15, 17 et 19 janvier 2013

Le théâtre de Maeterlinck est celui d’un chagrin intarissable. Un théâtre de la peur, aussi parce qu’y rôde la maladie, cette « vielle servante de la mort ». Le père de Pelléas souffre d’un mal qui n’est pas identifié, Marcellus, un ami du jeune homme, agonise, Golaud manque de se tuer en tombant du cheval, la fragilité de Mélisande est accentuée pas sa grossesse… L’omniprésence de la maladie, la proximité de la mort agissent sur le comportement des personnages. Allemonde est le royaume des ombres. La plus grande partie de la pièce se déroule au moment où l’obscurité progresse inéluctablement sur la lumière.


"Je ne prétends pas avoir tout découvert dans Pelléas et Mélisande, mais j'ai essayé de frayer un chemin que d'autres pourront suivre, l'élargissant de trouvailles personnels qui débarrasseront peutêtre la musique dramatique de la lourde contrainte dans laquelle elle vit depuis si longtemps." Claude Debussy "Comaedia", octobre 1920

ACTE I
Parti demander la main d’une princesse étrangère, Golaud, prince d’Allemonde, égaré dans la forêt, rencontre une femme en pleurs au bord d’une fontaine nommée Mélisande. Il tente de l’interroger, mais elle ne répond que par énigmes. Il parvient à la décider à le suivre. Dans une salle du château d’Allemonde, le roi Arkel, grand-père de Golaud, écoute la lettre qui ce dernier a adressé à son demi-frère Pelléas. C’est leur mère, Geneviève qui fait la lecture au vieillard. Geneviève, obtient du vieux roi d’Allemonde que son fils puisse rentrer au château avec Mélisande qu’il a épousée. Le roi Arkel refuse de laisser partir Pelléas, le jeune demi-frère de Golaud, appelé au chevet de son ami mourant Marcellus. D’ailleurs le château abrite un autre mourant, le père de Pelléas. À son arrivée, Mélisande est accueillie par Geneviève et Pelléas.

ACTE II
Pelléas a conduit Mélisande dans le parc voir la Fontaine des aveugles. Elle voudrait y plonger les mains mais seuls ses cheveux peuvent atteindre l’eau. En jouant avec son alliance, elle l’y laisse tomber. Midi sonne. Elle s’inquiète de la réaction de Golaud. Pelléas tente de la rassurer. Au même instant, dans la forêt, Golaud tombe de cheval. Un peu plus tard à son chevet, Mélisande lui avoue se sentir oppressée dans le vieux château. Réalisant
qu’elle a perdu la bague, Golaud s’emporte. Mélisande dit l’avoir perdue dans une grotte où elle cherchait des coquillages pour Yniold, le fils de Golaud. Ce dernier lui ordonne d’aller la chercher malgré la nuit, avec Pelléas s’il le faut.

ACTE III
Un soir, Pelléas vient voir Mélisande sous sa fenêtre. Golaud les surprend. Le lendemain, à la lueur vacillante d’une torche, Golaud montre à Pelléas, la profondeur mortelle d’un gouffre dans les souterrains du château et révèle à son frère qu’il a tout entendu le soir précédent et que ses jeux ne doivent pas se répéter, d’autant que Mélisande est enceinte. Rongé par le doute, il oblige son petit garçon d’un premier lit, Yniold, à épier les jeunes gens.

ACTE IV
Pelléas annonce à Mélisande que son père est guéri et donne rendez-vous à Mélisande près de la fontaine. Arkel, soulagé par les promesses de cette guérison, confie à Mélisande son chagrin de la voir si jeune et si belle dans cette atmosphère sinistre, puis il pose ses lèvres sur son front pour éloigner les menaces de la mort. Golaud, fou de jalousie, maltraite sa femme.
Près de la fontaine des aveugles, Yniold éprouve un sombre pressentiment. Pelléas et Mélisande se retrouvent pour la dernière fois et s’avouent leur amour. Golaud, qui les épiait, tue son frère et s’élance à la poursuite de Mélisande.

ACTE V
Au chevet de Mélisande, le médecin rassure Golaud rongé de culpabilité : ce n’est pas la petite blessure qu’il lui a faite qui pourrait la faire mourir. Mélisande se réveille, demande qu’on ouvre la fenêtre sur la mer. Arkel se réjouit qu’elle ait retrouvé sa lucidité et lui révèle la présence de son mari. Enhardi, Golaud reste seul avec Mélisande puis l’interroge de plus en plus crûment. L’excès de violence verbale de Golaud rappelle Arkel et le médecin. L’aïeul
réconforte Mélisande et lui présente sa petite fille dont elle a accouché dans le sommeil ; mais elle est trop faible pour la prendre. Le bébé est en vie mais Mélisande se meurt.

Distribution

Pelléas et Mélisande
Drame lyrique en cinq actes et douze tableaux
Musique de Claude Debussy (1862-1918)
D’après le poème de Maurice Maeterlinck. Création à Paris le 30 avril 1902

Dates :
Mardi 15 janvier 2013 à 20h
Jeudi 17 janvier 2013 à 20h
Samedi 19 janvier 2013 à 15h

Direction musicale Philippe Auguin
Mise en scène et décors René Koering
Costumes Virgil Koering
Lumières Patrick Meüss
Pelléas Sébastien Gueze
Mélisande Sandrine Piau
Golaud Franck Ferrari
Arkel Rubens Amoretti
Geneviève Elodie Mechain
Yniold Khatouna Gadelia
Médecin et berger Thomas Dear

Pratique

Opéra Nice Côte d’Azur
4-6 rue Saint-François de Paule
06300 Nice
Renseignements / Réservations 04.92.17.40.79
Réservation en ligne www.opera-nice.org
Tarif : De 12 € à 78€

Pierre Aimar
Mis en ligne le Mardi 20 Novembre 2012 à 16:16 | Lu 487 fois

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