Vue in situ de l'exposition © Cyrille Cauvet
Du 13 novembre au 20 décembre 2025, la galerie Ceysson & Bénétière Lyon présente l’exposition Entre l’ombre et la lumière : l’infini, dédiée à l’artiste franco-vietnamien Bao Vuong.
En travaillant sur la mémoire, l’artiste s’attache à reconstruire des souvenirs enfouis. À travers ses peintures monochromes noires The Crossing, il fait surgir une « lumière dans l’obscurité », révélant la beauté tenace de la mer, la fragilité de la vie et la persistance des liens qui unissent les êtres. Dans ce travail où il ne cherche pas à représenter mais à révéler, Bao Vuong explore ce qui résiste, ce qui demeure, et poursuit une quête essentielle : l’infini.
En travaillant sur la mémoire, l’artiste s’attache à reconstruire des souvenirs enfouis. À travers ses peintures monochromes noires The Crossing, il fait surgir une « lumière dans l’obscurité », révélant la beauté tenace de la mer, la fragilité de la vie et la persistance des liens qui unissent les êtres. Dans ce travail où il ne cherche pas à représenter mais à révéler, Bao Vuong explore ce qui résiste, ce qui demeure, et poursuit une quête essentielle : l’infini.
Vue in situ 2 de l'exposition © Cyrille Cauvet
« L’artiste franco-vietnamien Bao Vuong peint ce que la mer cherche à retenir. Ses toiles portent les cicatrices des traversées à la fois intimes et collectives, des corps et des âmes malmenés par l’océan. Ses gestes viennent d’une nuit profonde et lointaine — celle de la peur et de la fuite, inscrite dans la chair des exilés et des survivants ; la nuit qui a vu l’enfant déraciné de sa terre natale.
Chaque vague, chaque reflet, murmure les noms effacés dans le vent ; et ses toiles en soufflent le souvenir, en disent la mémoire. La mer évoquée est celle des naufrages et des pertes, mais aussi celle des promesses d’un lendemain plus lumineux. Cette ligne d’horizon, qui paraît inatteignable, parfois même invisible, peut être franchie par les vivants — par ceux qui pourront raconter.
Chaque vague, chaque reflet, murmure les noms effacés dans le vent ; et ses toiles en soufflent le souvenir, en disent la mémoire. La mer évoquée est celle des naufrages et des pertes, mais aussi celle des promesses d’un lendemain plus lumineux. Cette ligne d’horizon, qui paraît inatteignable, parfois même invisible, peut être franchie par les vivants — par ceux qui pourront raconter.
Le noir des toiles de Bao Vuong n’est pas celui du néant, mais celui du commencement. De cette matière jaillit la lumière. Ici, l’ombre et la lumière ne s’opposent pas : elles se prolongent. À l’instar du Yin et du Yang, elles se contiennent, se nourrissent et s’équilibrent dans un même souffle. Entre les deux s’invente une infinité de nuances, comme entre deux points du monde se déploie une infinité d’existences possibles.
Dans ses tableaux, l’artiste ne cherche pas à représenter, mais à révéler : la beauté au bord de la peur, la vie fragile mais tenace, la persévérance des vagues à vouloir rejoindre le rivage, et celle de l’écume qui résiste aux derniers souffles des marées. Son œuvre parle de ce qui relie les êtres malgré la distance, de ce qui persiste même quand tout semble se désagréger.
Plus qu’une image, The Crossing est une méditation où la lumière rencontre l’obscurité, et où Bao Vuong cherche l’essence du monde : l’infini. »
Bao Vuong Studio
Dans ses tableaux, l’artiste ne cherche pas à représenter, mais à révéler : la beauté au bord de la peur, la vie fragile mais tenace, la persévérance des vagues à vouloir rejoindre le rivage, et celle de l’écume qui résiste aux derniers souffles des marées. Son œuvre parle de ce qui relie les êtres malgré la distance, de ce qui persiste même quand tout semble se désagréger.
Plus qu’une image, The Crossing est une méditation où la lumière rencontre l’obscurité, et où Bao Vuong cherche l’essence du monde : l’infini. »
Bao Vuong Studio
Vue in situ 3 de l'exposition © Cyrille Cauvet
À propos de Bao Vuong
Bao Vuong est né au Vietnam à la fin des années 1970. Il vit et travaille actuellement entre la France, la Belgique et le Vietnam. Lorsqu’il n’avait pas encore un an, ses parents ont été contraints de fuir le pays par voie maritime. Comme des milliers de boat people, lui et sa famille ont erré de longs mois en mer ouverte, passant d’un camp de réfugiés à un autre, espérant trouver une terre d’accueil. Finalement, ils ont obtenu l’asile en France et se sont installés dans le sud du pays, où Bao Vuong commencera plus tard son éducation artistique. L'artiste a grandi avec un sentiment de déracinement. Dans sa pratique, qu’il s’agisse de peinture, d’installation ou de performance, Bao Vuong tente de reconstruire des souvenirs enfouis en travaillant sur la mémoire. Dans sa série de peintures monochromes noires intitulée The Crossing, le spectateur peut voir et expérimenter la contemplation de la « lumière dans l’obscurité ». Entre présence et absence, douceur et rugosité, l’imaginaire et l’interprétation se percutent, nous confrontant à nous-mêmes et à notre propre histoire.
Au loin, l’espoir d’un avenir meilleur se profile.
Au loin, l’espoir d’un avenir meilleur se profile.
Informations pratiques
Bao Vuong
Entre l’ombre et la lumière : l'infini
13 novembre - 20 décembre 2025
Galerie Ceysson & Bénétière
21, rue Longue
69 001 Lyon
Entre l’ombre et la lumière : l'infini
13 novembre - 20 décembre 2025
Galerie Ceysson & Bénétière
21, rue Longue
69 001 Lyon


Lyon, Galerie Ceysson & Bénétière : « Bao Vuong. Entre l’ombre et la lumière : l'infini ». 13 novembre - 20 décembre 2025
Paris, musée du quai Branly - Jacques Chirac : Le vortex Nukak (La voràgine màs allà). Mapa Teatro. Dans le cadre du Festival d'Automne
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