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La France et le Liban Parcours, entre archives et BD, Centre aixois des Archives départementales, Aix-enProvence, du 28 mars au 8 juin 2013


Cycle de conférences et spectacles

4 avril, 18h30 : Parcours migratoires entre le Liban et la France : l'exemple de Marseille, par Liliane Nasser, docteur en histoire
C'est à partir de témoignages recueillis auprès d'immigrés ou de leurs descendants que nous évoquerons l'histoire du Liban et de son émigration, ces parcours individuels participant de l'histoire collective. Nous montrerons aussi la façon dont la Guerre du Liban a marqué une rupture dans l'expérience migratoire des Libanais en terme de réveil identitaire, de solidarité et de visibilité nouvelle.

- 12 avril, 18h30 : Conférence de Zeina Abirached et Michèle Standjofski, dessinatrices
Michèle Standjofski est née et vit à Beyrouth. Elle travaille dans l’illustration et la bande dessinée, disciplines qu’elle enseigne également à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts. Dans cette exposition, elle traite l’histoire de sa famille (des gens d’origine russe, polonaise, française et italienne, qui se retrouvent à Beyrouth) et va tenter de montrer pourquoi et comment elle a décidé de rester vivre au Liban.
Zeina Abirached représentera le point de vue d’une libanaise installée en France. Née à Beyrouth, elle a été l’étudiante de Michèle mais a décidé de s’installer à Paris. Les liens avec son pays d’origine sont très forts et elle y retourne souvent. « Je suis libanaise et française, je suis aussi arabe, européenne, maronite, laïque, fille de mes parents et petitefille de mes grands-parents, anonyme, enracinée et nomade. Et tout cela en même temps. »

- 13 et 14 avril, 9h00 à 18h00 : ouverture exceptionnelle du bâtiment pendant le festival de la bande dessinée d’Aix-en-Provence. Visites guidées de l’exposition par les artistes de samedi et le dimanche après-midi.

- 02 mai, 18h30 : Concert d’Ameylia Saad Wu et le trio Keynoad
Chantant les poésies de son père, l'écrivain libanais Michel Saad, Ameylia Saad Wu met en musique son deuxième opus "Moires et Mouvances" avec les musiciens Christian Kiane Fromentin et Nicola Marinoni. Dans un concert homonyme où fusionnent style néoclassique et world music, le trio Keynoad nous transporte sur "l'autre rive de l'orage faite d'oublis et de rêves".
Ameylia Saad Wu: voix et harpe celtique
Christian Kiane Fromentin: violon, gheytchak et saz
Nicola Marinoni: percussions

- 14 mai, 18h30 : La Guerre du Liban, ou des guerres dans la guerre, par Joseph Bahout, politologue, spécialiste du Moyen-Orient contemporain, enseignant à Sciences-Po Paris.
Le fragile édifice social et politique libanais et son système communautaire, la donne régionale à la veille de 1975, le facteur palestinien, l’entrée en guerre du voisin syrien et son installation durable, l’invasion israélienne et la projection du Conflit israélo-arabe sur le terrain libanais, la dislocation du pays et la danse au bord de la partition, l’élargissement de l’enjeu régional à l’Iran et la montée du Hezbollah, l’épuisement international et celui des acteurs locaux, la paix imposée et imparfaite, les guerres de l’après-guerre… Autant de têtes de chapitres qui révèlent l’extraordinaire emboîtement des paramètres. Une conférence pour essayer de comprendre ce qui s’est vraiment joué, et qui continue de se jouer encore.

- 24 mai, 18h30 : Récits de vie en temps de guerre, par Jihad Darwiche, poète
Jihad Darwiche est né en 1951 dans un petit village du Sud-Liban. Son enfance a été bercée par les contes, la poésie et les récits traditionnels de l’Orient que racontaient sa mère et les femmes du quartier. Il anime des veillées de contes où s’entremêlent le merveilleux des Mille et Une Nuits, la sagesse et le sourire.
Des régions, mais également des êtres humains qui n’ont pas cessé de vivre malgré les bombardements, ces hommes et ces femmes sont les vrais héros du conteur. Certes ils n’ont pas accompli de grandes prouesses. Ils ne possèdent pas non plus le verbe grandiloquent qui martèle les foules mais, par leurs petits actes quotidiens accomplis durant la guerre, ils ont su donner cette part d’humanité à ce qu’on appelle l’héroïsme.

Pierre Aimar
Mis en ligne le Samedi 2 Mars 2013 à 02:57 | Lu 552 fois
Pierre Aimar

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