Jupe et casaquin, vers 1780, Provence Motif brodé imitant les indiennes © Photo Gilles Martin-Raget / Villa Rosemaine
L’exposition présente les indiennes, toiles de coton peintes et imprimées des Indes, de Perse, de Provence mais aussi de Jouy : près de 200 pièces textiles (palampores, chafarcanis, courtepointes, kalamkaris…) dont une vingtaine de mannequins costumés de différentes époques : arlésienne du XVIIIe, marseillaise du XVIIIe, bourgeoise du XIXe, robe 1er Empire, robe Napoléon III…
Moins connues que les fameuses « toiles de Jouy », si on donne à ce terme le sens de « toiles monochromes à personnages », leur production était pourtant bien plus importante.
Les indiennes
Palempore des Indes, Kalamkari de Perse, toiles imprimées de Nîmes, de Marseille ou de Jouy sont toutes connues au XVIIIe siècle, sous le nom d’ « Indienne », en référence à leur origine lointaine.
La tradition ancestrale des toiles de coton peintes ou imprimées à la planche de bois puis pinceautées, nous est arrivée de l’Orient et des Indes au XVIIe siècle.
En Europe, seul les tissages de chanvre, de laine et de lin habillaient le peuple, les classes dominantes portant les velours façonnés, brocard de soie et d’or et autres riches soieries tissées.
Les compagnies d’importation occidentale des Indes portugaises, anglaises, hollandaises puis françaises vont « déballer » notamment à Marseille et Lorient des produits jusqu’alors inconnus : le café, les épices, les pierres précieuses, la percale et... les indiennes. L’engouement en Angleterre et en France est immédiat.
Les premières impressions françaises et anglaises seront au début de simples imitations avant de devenir, grâce aux efforts technologiques et esthétiques, de véritables “labels”.
D’importants centres d’ « indiennage » se développent par centaines.
Les plus célèbres en France : Marseille, Aix, Orange, puis Jouy en Josas - célèbre manufacture royale -, ainsi que Rouen, Nantes, Nîmes, Beautiran et bien sûr l’Alsace dont l’industrie florissante perdurera durant tout le XIXe siècle.
L’exposition est proposée au musée de la Toile de Jouy par la Villa Rosemaine, centre d’étude et de diffusion du patrimoine textile.
Musée de la Toile de Jouy
Fondé en 1977 et transféré en 1991 dans un château du XIXe siècle auquel on a adjoint un bâtiment contemporain, le musée de la Toile de Jouy est consacré à l’activité de la manufacture de Jouy et à l’impression sur étoffes.
Il rend hommage à Oberkampf, immigré allemand devenu l’un des plus grands entrepreneurs de son temps, et commémore cette remarquable aventure industrielle. Un effort constant a permis de créer au fil des années, à partir d’un fonds modeste, une collection de premier ordre de près de 7 000 pièces témoignant du vif goût pour la Toile de Jouy dans le costume et l’ameublement du XVIIIe siècle au XXIe siècle.
Moins connues que les fameuses « toiles de Jouy », si on donne à ce terme le sens de « toiles monochromes à personnages », leur production était pourtant bien plus importante.
Les indiennes
Palempore des Indes, Kalamkari de Perse, toiles imprimées de Nîmes, de Marseille ou de Jouy sont toutes connues au XVIIIe siècle, sous le nom d’ « Indienne », en référence à leur origine lointaine.
La tradition ancestrale des toiles de coton peintes ou imprimées à la planche de bois puis pinceautées, nous est arrivée de l’Orient et des Indes au XVIIe siècle.
En Europe, seul les tissages de chanvre, de laine et de lin habillaient le peuple, les classes dominantes portant les velours façonnés, brocard de soie et d’or et autres riches soieries tissées.
Les compagnies d’importation occidentale des Indes portugaises, anglaises, hollandaises puis françaises vont « déballer » notamment à Marseille et Lorient des produits jusqu’alors inconnus : le café, les épices, les pierres précieuses, la percale et... les indiennes. L’engouement en Angleterre et en France est immédiat.
Les premières impressions françaises et anglaises seront au début de simples imitations avant de devenir, grâce aux efforts technologiques et esthétiques, de véritables “labels”.
D’importants centres d’ « indiennage » se développent par centaines.
Les plus célèbres en France : Marseille, Aix, Orange, puis Jouy en Josas - célèbre manufacture royale -, ainsi que Rouen, Nantes, Nîmes, Beautiran et bien sûr l’Alsace dont l’industrie florissante perdurera durant tout le XIXe siècle.
L’exposition est proposée au musée de la Toile de Jouy par la Villa Rosemaine, centre d’étude et de diffusion du patrimoine textile.
Musée de la Toile de Jouy
Fondé en 1977 et transféré en 1991 dans un château du XIXe siècle auquel on a adjoint un bâtiment contemporain, le musée de la Toile de Jouy est consacré à l’activité de la manufacture de Jouy et à l’impression sur étoffes.
Il rend hommage à Oberkampf, immigré allemand devenu l’un des plus grands entrepreneurs de son temps, et commémore cette remarquable aventure industrielle. Un effort constant a permis de créer au fil des années, à partir d’un fonds modeste, une collection de premier ordre de près de 7 000 pièces témoignant du vif goût pour la Toile de Jouy dans le costume et l’ameublement du XVIIIe siècle au XXIe siècle.
Pratique
Musée de la Toile de Jouy
Château de l’Églantine
54 rue Charles de Gaulle
78350 Jouy-en-Josas
Tel 01 39 56 48 64
www.museedelatoiledejouy.fr
museetdj@jouy-en-josas.fr
Horaires d’ouverture
Du mardi au dimanche de 11h à 18h.
Fermé le lundi.
Tarifs
Plein tarif : 7 €
Tarif réduit : 5 €
Château de l’Églantine
54 rue Charles de Gaulle
78350 Jouy-en-Josas
Tel 01 39 56 48 64
www.museedelatoiledejouy.fr
museetdj@jouy-en-josas.fr
Horaires d’ouverture
Du mardi au dimanche de 11h à 18h.
Fermé le lundi.
Tarifs
Plein tarif : 7 €
Tarif réduit : 5 €
Musée de la Toile de Jouy, Château de l’Eglantine, Jouy-en-Josas © Anne-Laure Camilleri