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Expositions en cours au Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (MAMAC) de Nice


1er Etage du Mamac : Autour du Legs Berggreen, du 25 janvier au 1er juin 2014

Jean-Michel Alberola, John Armleder, Ben, Jean-Charles Blais, Cécile Desvignes, Noël Dolla, Karl Larsen, François Morellet, Bernard Pagès, Anne Pesce, Pascal Pinaud, Xavier Theunis, Claude Viallat, Jan Voss, Jean Messagier, Bernard Rancillac, Ole Bach Sørensen.

Près de 70 œuvres contemporaines sont entrées dans les collections du musée MAMAC dans le cadre du legs d’Henrik Berggreen qui fait l’objet d’une exposition au 1er étage du musée depuis le 25 janvier. Après la donation du Docteur Khalil Nahoul en 2011, le MAMAC a l’honneur de recevoir un legs précieux d’un collectionneur privé. D’origine danoise, Henrik Berggreen (1928 – 2012) décide de s’installer dans le Var à 68 ans. Curieux et passionné, il tisse alors des liens prégnants avec la galerie Catherine Issert située à Saint-Paul-de-Vence et s’intéresse aux artistes de la région. À la fois personnelle et cohérente, la collection d’Henrik Berggreen entre en adéquation avec la ligne directrice du musée. Presque tous les artistes ont déjà exposé au MAMAC et beaucoup font partie du fonds permanent (Jean-Michel Alberola, Ben, Jean-Charles Blais, Noël Dolla, Bernard Pagès, Claude Viallat).

Afin de mettre en valeur ces connivences, le MAMAC présente ce legs en regard d’une sélection d’œuvres de sa collection et y adjoint des pièces prêtées par les artistes, collectionneurs, galeries et institutions de la région. Le projet s’articule autour de trois thématiques : les mythologies personnelles, la mise en doute du tableau et l’élargissement du champ pictural.

Galerie Contemporaine : Xavier Theunis, du 25 janvier au 20 avril 2014

Simultanément à l’exposition « Autour du legs Berggreen » où figure Xavier Theunis, le musée donne carte blanche à l’artiste pour une mise en perspective de son travail dans la Galerie contemporaine. Chaque exposition est pour lui est une manière d’interroger les conditions de présentation des œuvres. Ici, il redistribue l’espace de la galerie en disposant des plaques ondulées Eternit® qui occultent parfois certaines œuvres. L’artiste réalise également un mural de chutes d’adhésif de près de 10 mètres de long qui répond à des vues d’atelier. Enfin, il conçoit un module, sorte de duplication de l’îlot central, dans lequel sont réunis des « After », œuvres conçues et réalisées à la manière de Xavier Theunis par d’autres artistes sur sa demande. Par le recyclage de chutes d’adhésif, la découpe et le collage, Xavier Theunis rejoue avec une rigueur géométrique et un humour distancié les rapports entre l’art, l’architecture et le design.

L’adhésif est son matériau de prédilection, il devient ici un moyen d’expression et de questionnement sur l’illusionnisme pictural. Les thèmes traditionnels comme les natures mortes, les intérieurs ou les paysages sont revisités pour questionner les notions de leurre et d’imitation. Tout est là pour inquiéter notre rapport à l’image et à l’esthétique de l’art moderne.

Vitrines du Mamac : Floriane Spinetta, du 25 janvier au 30 mars 2014

A travers ce projet d’exposition, Floriane Spinetta nous propose une expérience particulière. Il s’agit là d’inventer une atmosphère subjective et propice à enchanter le regard de chacun à partir d’espaces définis, cadrés, clos que constituent les vitrines du musée. Afin d’agencer cet ensemble de manière cohérente, Florence Spinetta a procédé à un accrochage de ses photographies strictement linéaire et immergé dans une lumière rouge rappelant la chambre noire dans laquelle la photographie se révèle peu à peu. L’atmosphère créée nous amène également à penser aux fameux Red Light District d’Amsterdam, où les produits de consommation ne sont pas manufacturés, mais humains. L’artiste joue sur cette ambivalence à travers le choix de ses photographies.

L’exposition nous présente des scènes photographiées de la vie quotidienne. L’artiste se focalise sur des éléments ou des architectures souvent laissés pour compte mais à fort potentiel poétique. Ces scènes, comme lorsque les femmes du Red Light District quittent leur vitrine, laissent les regardeurs face à leur imaginaire exacerbé. Le musée offre aux passants la possibilité de vivre une expérience particulière à travers une forme d’exposition peu commune. Les vitrines sont des écrans, des espaces clos mais surtout des décors et des projections d’imaginaire. Les œuvres s’imposent aux regards quotidiens dans une dynamique de circulation urbaine et à travers un espace impénétrable.

Pratique

Place Yves Klein
06000 Nice
+ 33(0) 497.13.42.01
Ouvert tous les jours sauf le lundi de 10h00 à 18h00 – Entrée Libre

Pierre Aimar
Mis en ligne le Jeudi 20 Février 2014 à 13:17 | Lu 167 fois

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