Pilar Albarracín
En écho à l’oeuvre du maître espagnol, le musée national Pablo Picasso, La Guerre et la Paix, présentera tour à tour en 2014 les installations de deux artistes espagnoles, Pilar Albarracín (du 15 février au 23 juin 2014) et Alicia Framis (du 5 juillet au 13 octobre 2014). Ces deux propositions s’articulent autour du livre comme mise en perspective de l’histoire.
Dans ses performances-vidéos, ses installations et ses photographies, Pilar Albarracín, née en 1968 à Séville, se joue du folklore hispanisant, du flamenco à la tauromachie, tout en brocardant les stéréotypes liés à la femme espagnole. Dans un langage parodique, l’artiste se met elle-même en scène, endossant ces insignes pittoresques qui ont façonné l’imaginaire populaire lié à l’Espagne. Ses oeuvres font également une large place à un bestiaire animalier doté d’une riche symbolique.
Parmi les animaux qu’affectionne Pilar Albarracín, c’est l’âne qui est au centre de l’oeuvre placée dans la chapelle de Vallauris. Au sommet d’un monticule d’ouvrages trône un âne naturalisé, figure de la fable mais aussi créature tout droit surgie des Caprices de Goya. Avide de connaissance, l’âne est redressé dans une attitude humaine et brandit un ouvrage. Il incarne un monde à l’envers où la soi-disant bêtise animale devient figure d’érudition. Le piédestal livresque lui confère une souveraineté qui prête à sourire. Derrière la divertissante fable visuelle se cache une morale sur les dérives d’une érudition si volontairement ostentatoire. L’accumulation désordonnée de livres offre en effet une image troublante de la constitution et de la transmission du savoir, tout en interrogeant notre propre rapport à la pensée, à la culture.
Commissariat :
Maurice Fréchuret, conservateur en chef du Patrimoine, directeur des musées nationaux du XXème
siècle des Alpes-Maritimes, Sarah Ligner, conservatrice au musée national Marc Chagall
Dans ses performances-vidéos, ses installations et ses photographies, Pilar Albarracín, née en 1968 à Séville, se joue du folklore hispanisant, du flamenco à la tauromachie, tout en brocardant les stéréotypes liés à la femme espagnole. Dans un langage parodique, l’artiste se met elle-même en scène, endossant ces insignes pittoresques qui ont façonné l’imaginaire populaire lié à l’Espagne. Ses oeuvres font également une large place à un bestiaire animalier doté d’une riche symbolique.
Parmi les animaux qu’affectionne Pilar Albarracín, c’est l’âne qui est au centre de l’oeuvre placée dans la chapelle de Vallauris. Au sommet d’un monticule d’ouvrages trône un âne naturalisé, figure de la fable mais aussi créature tout droit surgie des Caprices de Goya. Avide de connaissance, l’âne est redressé dans une attitude humaine et brandit un ouvrage. Il incarne un monde à l’envers où la soi-disant bêtise animale devient figure d’érudition. Le piédestal livresque lui confère une souveraineté qui prête à sourire. Derrière la divertissante fable visuelle se cache une morale sur les dérives d’une érudition si volontairement ostentatoire. L’accumulation désordonnée de livres offre en effet une image troublante de la constitution et de la transmission du savoir, tout en interrogeant notre propre rapport à la pensée, à la culture.
Commissariat :
Maurice Fréchuret, conservateur en chef du Patrimoine, directeur des musées nationaux du XXème
siècle des Alpes-Maritimes, Sarah Ligner, conservatrice au musée national Marc Chagall
Informations pratiques
Musée national Pablo Picasso
Place de la Libération
06220 Vallauris
Tous les jours sauf le mardi et le 1er mai, de 10h à 12h15 et de 14h à 17h, jusqu'à 18h du 16 au 30 juin 2014
T +33 (0)4 93 64 71 83
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06220 Vallauris
Tous les jours sauf le mardi et le 1er mai, de 10h à 12h15 et de 14h à 17h, jusqu'à 18h du 16 au 30 juin 2014
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