Claude VIALLAT Sans Titre, 2012 Acrylique sur raboutage 61 x 77 cm Courtesy Galerie Catherine Issert
La Galerie Catherine Issert a souhaité se joindre à cet événement à travers l’hommage que Claude Viallat n’a jamais cessé de rendre à l’oeuvre de Matisse : « Matisse m ‘a accompagné, suivi, et c’est une présence forte, insistante »
Lorsqu’en 1975, Catherine Issert inaugure sa galerie, c’est avec Claude Viallat que se crée la première complicité. Depuis, la galerie témoigne, avec de nombreuses expositions, du questionnement de Claude Viallat sur le travail et l’espace de la peinture et de la surprenante inventivité dans les réponses qu’il y apporte.
« Ce qui est commun à Viallat et Matisse, c’est la pratique d’une peinture passant, fondamentalement, foncièrement, essentiellement par la couleur : pas par la matière, pas par le dessin, pas par l’image mais par l’harmonie colorée – et encore pas par une harmonie « harmonieuse » mais par une harmonie sonore et dissonante, à la fois bruyante et dominée, intense et contenue ». (1)
Pour sa prochaine exposition, Viallat renouera avec les oeuvres exposées, un dialogue qui n’a jamais cessé de se poursuivre avec Matisse. Et même si ces oeuvres n ‘ont pas été créées pour être des hommages, la figure de Matisse inconsciemment présente durant la conception, est révélée dans de nombreux titres donnés a posteriori.
Membre fondateur du Supports/ Surfaces, ses supports de toile libre appose la forme. C’est la matière du support imprégné qui donne à la forme, en fonction de son tissage, de sa texture, un contour plus ou moins net, une intensité de ton plus ou moins forte. L’art de Claude Viallat se caractérise par la somptuosité de la couleur qui l’impose comme l’un des grands coloristes de l’histoire de la peinture occidentale.
(1) Yves Michaud in « Hommage(s) à Matisse », Cateau Cambrésis
Lorsqu’en 1975, Catherine Issert inaugure sa galerie, c’est avec Claude Viallat que se crée la première complicité. Depuis, la galerie témoigne, avec de nombreuses expositions, du questionnement de Claude Viallat sur le travail et l’espace de la peinture et de la surprenante inventivité dans les réponses qu’il y apporte.
« Ce qui est commun à Viallat et Matisse, c’est la pratique d’une peinture passant, fondamentalement, foncièrement, essentiellement par la couleur : pas par la matière, pas par le dessin, pas par l’image mais par l’harmonie colorée – et encore pas par une harmonie « harmonieuse » mais par une harmonie sonore et dissonante, à la fois bruyante et dominée, intense et contenue ». (1)
Pour sa prochaine exposition, Viallat renouera avec les oeuvres exposées, un dialogue qui n’a jamais cessé de se poursuivre avec Matisse. Et même si ces oeuvres n ‘ont pas été créées pour être des hommages, la figure de Matisse inconsciemment présente durant la conception, est révélée dans de nombreux titres donnés a posteriori.
Membre fondateur du Supports/ Surfaces, ses supports de toile libre appose la forme. C’est la matière du support imprégné qui donne à la forme, en fonction de son tissage, de sa texture, un contour plus ou moins net, une intensité de ton plus ou moins forte. L’art de Claude Viallat se caractérise par la somptuosité de la couleur qui l’impose comme l’un des grands coloristes de l’histoire de la peinture occidentale.
(1) Yves Michaud in « Hommage(s) à Matisse », Cateau Cambrésis