Trémois. Déposition (18), 2011, acrylique sur toile, 80 x 114 cm
L’artiste y représente Amour et Violence, deux composantes ambivalentes mais essentielles de toute vie, à travers les corps humains. La Passion en est pour lui le trait d’union incontournable.
Depuis 2007, le Réfectoire de l’ancien Couvent des Cordeliers, haut-lieu de l’Histoire de France, du Moyen Age à la Révolution, a été affecté par la Mairie de Paris aux universités de la capitale pour qu’elles y développent leurs missions d’information scientifique et de diffusion de la culture.
L’écriture de Trémois trouve dans les lignes de force de l’architecture du Réfectoire un écho naturel propre à réveiller en nous la ferveur et le recueillement dont les siècles passés avaient laissé, en ces murs, planer les impalpables traces.
Depuis 2007, le Réfectoire de l’ancien Couvent des Cordeliers, haut-lieu de l’Histoire de France, du Moyen Age à la Révolution, a été affecté par la Mairie de Paris aux universités de la capitale pour qu’elles y développent leurs missions d’information scientifique et de diffusion de la culture.
L’écriture de Trémois trouve dans les lignes de force de l’architecture du Réfectoire un écho naturel propre à réveiller en nous la ferveur et le recueillement dont les siècles passés avaient laissé, en ces murs, planer les impalpables traces.
« Trémois, c’est avant tout le Trait, "un trait si personnel comme le souligne Claude Abeille qu’on pourrait le définir comme une invention dans notre siècle", un trait d’une absolue pureté qui donne à l’écriture de l’artiste sa fabuleuse singularité.
Héritier d’une tradition extrême-orientale - le portrait de Yoritomo par Takanobu, peintre japonais du 13e siècle, ne fut-il pour Trémois l’objet d’une essentielle révélation ? - il nous livre, sans possibilité du moindre repentir, sans aucune ombre, volume, matière, libéré d’un sentimentalisme qui le rend intemporel, une approche épurée du monde qui déconcerte parfois nos yeux et nos valeurs d’Occidentaux ; un trait cependant reconnu par Rostand, Montherlant, Claudel, Jouhandeau, Fellini et bien d’autres, comme l’unique et incontournable visualisation de leur pensée, de leur réflexion, de leur oeuvre.
Mais Trémois c’est aussi la Passion, une passion partout et toujours présente, au coeur de l’Histoire, au coeur de l’Homme ; une passion à qui nous devons souvent de nous transcender, aussi parfois de nous avilir. A travers amour, violence, haine, désir, elle peut à elle seule expliquer l’évolution progressiste du monde en même temps que ses récurrentes dérives, apporter à l’Homme ses plus grandes joies, ses plus profondes peines. Amour, violence, haine, désir : des composantes ambivalentes que Trémois se plaît à démultiplier à l’infini à travers des corps qui s’affrontent et se déchirent ou se mêlent dans une extraordinaire osmose d’érotisme et de tendresse.
La Passion du Christ en est pour lui l’expression initiale et sacrée, un drame qu’il réussit à transcrire avec force et mesure dans une vaste fresque - elle est l’âme de l’exposition - d’où surgissent le sang, l’effroi, la douleur, mais surtout empreinte d’une incroyable humanité.
La passion du trait, un trait pour servir la passion : Trémois est au centre de la vie, de notre vie ; et s’il nous fascine, c’est parce qu’avec une désarmante simplicité, il possède ce singulier pouvoir de nous révéler à nous-mêmes, de mettre à jour nos plus secrètes pensées, de nous faire toucher du doigt nombre de nos fantasmes inavoués. »
Yvan Brohard chargé de mission Art & Science à l’Université Paris Descartes commissaire de l’exposition
Mais Trémois c’est aussi la Passion, une passion partout et toujours présente, au coeur de l’Histoire, au coeur de l’Homme ; une passion à qui nous devons souvent de nous transcender, aussi parfois de nous avilir. A travers amour, violence, haine, désir, elle peut à elle seule expliquer l’évolution progressiste du monde en même temps que ses récurrentes dérives, apporter à l’Homme ses plus grandes joies, ses plus profondes peines. Amour, violence, haine, désir : des composantes ambivalentes que Trémois se plaît à démultiplier à l’infini à travers des corps qui s’affrontent et se déchirent ou se mêlent dans une extraordinaire osmose d’érotisme et de tendresse.
La Passion du Christ en est pour lui l’expression initiale et sacrée, un drame qu’il réussit à transcrire avec force et mesure dans une vaste fresque - elle est l’âme de l’exposition - d’où surgissent le sang, l’effroi, la douleur, mais surtout empreinte d’une incroyable humanité.
La passion du trait, un trait pour servir la passion : Trémois est au centre de la vie, de notre vie ; et s’il nous fascine, c’est parce qu’avec une désarmante simplicité, il possède ce singulier pouvoir de nous révéler à nous-mêmes, de mettre à jour nos plus secrètes pensées, de nous faire toucher du doigt nombre de nos fantasmes inavoués. »
Yvan Brohard chargé de mission Art & Science à l’Université Paris Descartes commissaire de l’exposition
Pratique
Exposition du 11 avril au 8 mai 2013
Réfectoire des Cordeliers
15 rue de l’Ecole de Médecine – Paris 6e
Tous les jours de 10h à 18h, fermé le dimanche
Réfectoire des Cordeliers
15 rue de l’Ecole de Médecine – Paris 6e
Tous les jours de 10h à 18h, fermé le dimanche