Les timbres du Concert de La Loge et une distribution des plus subtiles conviennent à l’esprit de cette partition qui pressent déjà le romantisme du siècle suivant. En effet, l’œuvre porte toutes les expressions humaines, du drame à l’espérance. On ne sait pas toujours que lors de la création de l’ouvrage, Mozart sollicita son épouse Konstanze qui possédait une belle voix de soprano afin qu’elle participât au concert.On ne sait pas non plus que la Messe est demeurée inachevée tout simplement parce que l’écriture s’éloignait par trop de la musique religieuse ! Cette Messe, la plus gigantesque que Mozart ait imaginée, apparait comme une synthèse des styles baroques, portée par un sentiment de liberté inouï.
A ce concert, Julien Chauvin dirige aussi l’Ouverture des Noces de Figaro puis la dernière symphonie de Mozart.
La première résume les atmosphères de la “folle journée” de Suzanne et de Figaro. Le rythme et la diversité des sujets se trouvent animés avec humour dans cette page génialement inspirée. La seconde, à l’énergie enivrante, clôt une “trilogie” de chefs-d’œuvre composés au cours de l’année 1788. Si le manuscrit de la Symphonie en ut majeur indique “Sinfonia”, le titre “Jupiter” aurait été trouvé par l’impresario londonien de Joseph Haydn, Johann Peter Salomon. Un tel titre lui convient-il assurément car l’œuvre s’inspire en partie de l’esprit classique du 18e siècle. Sa beauté est apollinienne, son finale triomphant, ouvrant l’orchestre sur le préromantisme.
La Symphonie “Jupiter” ne symbolise assurément pas la fin d’une époque. Elle lève le rideau sur un nouveau siècle.
Programme
Mozart
Ouverture, Les Noces de Figaro, K.492
Symphonie n°41 en ut majeur, K. 551 "Jupiter"
Grande Messe en ut mineur, K. 427
Avec le soutien du Centre National de la Musique et de la Spedidam
A ce concert, Julien Chauvin dirige aussi l’Ouverture des Noces de Figaro puis la dernière symphonie de Mozart.
La première résume les atmosphères de la “folle journée” de Suzanne et de Figaro. Le rythme et la diversité des sujets se trouvent animés avec humour dans cette page génialement inspirée. La seconde, à l’énergie enivrante, clôt une “trilogie” de chefs-d’œuvre composés au cours de l’année 1788. Si le manuscrit de la Symphonie en ut majeur indique “Sinfonia”, le titre “Jupiter” aurait été trouvé par l’impresario londonien de Joseph Haydn, Johann Peter Salomon. Un tel titre lui convient-il assurément car l’œuvre s’inspire en partie de l’esprit classique du 18e siècle. Sa beauté est apollinienne, son finale triomphant, ouvrant l’orchestre sur le préromantisme.
La Symphonie “Jupiter” ne symbolise assurément pas la fin d’une époque. Elle lève le rideau sur un nouveau siècle.
Programme
Mozart
Ouverture, Les Noces de Figaro, K.492
Symphonie n°41 en ut majeur, K. 551 "Jupiter"
Grande Messe en ut mineur, K. 427
Avec le soutien du Centre National de la Musique et de la Spedidam
Réservations
Réservations : 05 61 21 09 00


Toulouse, La Halle aux Grains : « Grande Messe en ut mineur » de Mozart. Samedi 8 novembre 2025
Buis les Baronnies (26), Salle Lapalun : Ensemble vocal Cant’Ouvèze. Concert d’automne. Dimanche 9 novembre 2025 à 17h00
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