Yvon Tardy, Les musiciens. Huile sur toile 40x80-cm. 2002
Au fil du temps, des rencontres, des recherches, et des découvertes, Tardy a donné vie à une oeuvre très personnelle et maîtrisée.
Elle rayonne de sensibilité et de chaleur humaine. Cela avait commencé avec l’entrée en scène des paysages de la Drôme, comme la mythique forêt de Saoû, puis l’irruption de la musique, surtout Mozart, et des interprètes. Et enfin tout ce qui fait le charme de la vie et le bonheur des gens que l’on voit heureux. L’art de Tardy est désormais dans sa plénitude.
Enfin, est arrivée la période du Maroc où Tardy a aimé voyager, découvrant une chaleur vibrante, la lumière intense, une forme de pureté et de méditation. Gens et choses entrent dans un nouveau monde.
Et l’exposition de Montélimar sera le couronnement d’une oeuvre majeure, celle d’un artiste exigeant et chaleureux.
Pierre Vallier
Dans l’histoire de la peinture, le cubisme succède au fauvisme. Retour à la rigueur, à une palette limitée, à la structure. Même chemin dans l’itinéraire intime de Tardy. Il a sa période cubiste. Tardy se remet en question. Il quitte les rouges, le lyrisme, la fanfare, pour les teintes plus sourdes, compose des harmonies de gris raffinées, de noir. “Le noir est une couleur” écrit Braque.
(extrait du texte de Pierre Boncompain)
Elle rayonne de sensibilité et de chaleur humaine. Cela avait commencé avec l’entrée en scène des paysages de la Drôme, comme la mythique forêt de Saoû, puis l’irruption de la musique, surtout Mozart, et des interprètes. Et enfin tout ce qui fait le charme de la vie et le bonheur des gens que l’on voit heureux. L’art de Tardy est désormais dans sa plénitude.
Enfin, est arrivée la période du Maroc où Tardy a aimé voyager, découvrant une chaleur vibrante, la lumière intense, une forme de pureté et de méditation. Gens et choses entrent dans un nouveau monde.
Et l’exposition de Montélimar sera le couronnement d’une oeuvre majeure, celle d’un artiste exigeant et chaleureux.
Pierre Vallier
Dans l’histoire de la peinture, le cubisme succède au fauvisme. Retour à la rigueur, à une palette limitée, à la structure. Même chemin dans l’itinéraire intime de Tardy. Il a sa période cubiste. Tardy se remet en question. Il quitte les rouges, le lyrisme, la fanfare, pour les teintes plus sourdes, compose des harmonies de gris raffinées, de noir. “Le noir est une couleur” écrit Braque.
(extrait du texte de Pierre Boncompain)
Yvon Tardy, entretien avec Jacques Delatour, in Les Etudes Drômoises, n°17 de mars 2004
Yvon Tardy est né à Valence, rue du 4 septembre prolongée, précise-t-il ; de brillantes études scientifiques l'ont conduit, après un bac math-elem passé au lycée Émile Loubet de Valence, à l'admission à Polytechnique ou Sup-Aéro. Finalement, c'est un doctorat de médecine, avec une spécialisation dans la physique nucléaire.
Mais son envie de peindre est née bien avant cela, dès l'âge de 14 ans.
Personne ne m'a appris à dessiner. Je savais. Je me suis perfectionné tout seul, sans l'aide de qui que ce soit, en lisant, en regardant, en voyageant...
Sa première exposition a lieu à Paris au Musée d' Art Moderne, en 1962, où la Société française d'histoire de la médecine organisait chaque année une manifestation pour mettre en valeur la production artistique de ses adhérents.
De 1968 à 1998, où il prend sa retraite, sa vie professionnelle ne lui a pas laissé beaucoup de temps. Mais il se rattrappe ensuite : de nombreux tableaux de Saoû et ses habitants : l'heure du pastis, le bar, les musiciens, les spectateurs du festival et même au-delà de cette limite, le château des Adhémar, le château de Suze, l'église de Comps, les oliviers des Baronnies...
Ce que j'aime, outre l'harmonie des couleurs, c'est la vie, la vie de l'homme avec ses gestes, la vie des animaux, la vie des végétaux.De la fenêtre de mon atelier, je vois courir les écureuils dans les arbres et les biches dans les prés et je souffre quand je dois arracher un brin d'herbe.
Avec le temps, ses tableaux se simplifient, se purifient ; l'art consiste-t-il à exprimer le plus avec le moins ?
Oui, c'est bien cela, il faut réussir à déclencher l'émotion en allant à l'essentiel.
Mais son envie de peindre est née bien avant cela, dès l'âge de 14 ans.
Personne ne m'a appris à dessiner. Je savais. Je me suis perfectionné tout seul, sans l'aide de qui que ce soit, en lisant, en regardant, en voyageant...
Sa première exposition a lieu à Paris au Musée d' Art Moderne, en 1962, où la Société française d'histoire de la médecine organisait chaque année une manifestation pour mettre en valeur la production artistique de ses adhérents.
De 1968 à 1998, où il prend sa retraite, sa vie professionnelle ne lui a pas laissé beaucoup de temps. Mais il se rattrappe ensuite : de nombreux tableaux de Saoû et ses habitants : l'heure du pastis, le bar, les musiciens, les spectateurs du festival et même au-delà de cette limite, le château des Adhémar, le château de Suze, l'église de Comps, les oliviers des Baronnies...
Ce que j'aime, outre l'harmonie des couleurs, c'est la vie, la vie de l'homme avec ses gestes, la vie des animaux, la vie des végétaux.De la fenêtre de mon atelier, je vois courir les écureuils dans les arbres et les biches dans les prés et je souffre quand je dois arracher un brin d'herbe.
Avec le temps, ses tableaux se simplifient, se purifient ; l'art consiste-t-il à exprimer le plus avec le moins ?
Oui, c'est bien cela, il faut réussir à déclencher l'émotion en allant à l'essentiel.
Pratique
Espace Chabrillan
127 rue Pierre Julien
26200 Montélimar
Tél. 04 75 52 10 84
Ouvert du samedi 13 mai au dimanche 15 juillet 2012
Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h
Entrée : 3€
Possibilité de Pass Culture en juillet et août : 5€ pour l’accès aux 4 lieux d’exposition (Espace Chabrillan, Musée d’Art Contemporain Saint Martin, Musée de la Miniature et Château des Adhémar). Valable 7 jours à partir de sa date d’exposition.
Un catalogue d’exposition est imprimé à cette occasion (prix de vente : 5€)
127 rue Pierre Julien
26200 Montélimar
Tél. 04 75 52 10 84
Ouvert du samedi 13 mai au dimanche 15 juillet 2012
Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h
Entrée : 3€
Possibilité de Pass Culture en juillet et août : 5€ pour l’accès aux 4 lieux d’exposition (Espace Chabrillan, Musée d’Art Contemporain Saint Martin, Musée de la Miniature et Château des Adhémar). Valable 7 jours à partir de sa date d’exposition.
Un catalogue d’exposition est imprimé à cette occasion (prix de vente : 5€)