Vues de l’exposition, On ne peut pas descendre deux fois dans le même fleuve, Le CAP Saint-Fons - photos ALeplatre
Dans ce projet de recherche, les artistes ont tenté d’entrer en contact avec le fleuve afin de construire une relation autant physique que conceptuelle par leur présence même sur ce territoire. Les oeuvres éphémères produites à cette occasion s’inscrivent dans un dispositif dynamique dont l’enjeu se situerait plutôt du côté de l’expérimentation et de la transmission de connaissances en passant par un champ de la représentation (paysage) et de sa mise en forme (sculpture, images, performance).
La proposition des artistes pour art3, guidés par le dé-sir de « ramener le fleuve dans la ville » dont elle est coupée, s’inscrit dans un trajet qu’une série d’actions, à la limite du visible, viendra perturber. Du Rhône à l’espace d’exposition d’art3, situé dans la vieille ville, ils souhaitent remédier symboliquement à la cou-pure radicale constatée entre la ville et son fleuve en construisant une fontaine dont l’eau sera puisée dans le Rhône. Cette sculpture dynamique viendra oxygéner le lieu d’exposition par son flux et le son qu’il pro-duit. La fontaine, que l’on trouve habituellement au centre des places publiques, a joué un rôle social et politique notamment dans la domestication de l’eau. En « ramenant » le Rhône dans l’exposition, il s’agit, pour les artistes, de brouiller la frontière entre dedans et dehors, entre domestication du cours d’eau et son « état naturel », une dualité que les artistes ont déjà abordée dans plusieurs oeuvres antérieures.
Dans un deuxième volet, les artistes inverseront leur démarche en disséminant dans l’espace public de la ville quelques unes des nombreuses images collectées tout au long de leur résidence. Ce « spectacle à ciel ouvert » se déroulera en plusieurs temps tout au long de l’exposition et prendra la forme d’apparitions au détour d’une rue, d’un coin de mur.
Ces images altérées, fragmentaires nous transmettront des informations concernant une histoire passée et présente. Comme le fleuve sort de son lit, ces posters en noir et blanc, à la présence discrète, s’insinueront dans la ville pour participer d’une action poétique de transformation et de renouvellement.
Les artistes n’ont eu de cesse de souligner que notre relation au fleuve a été jusque là déterminée par cet esprit de conquête industrielle qui a façonné le Rhône et son environnement. Celle-ci pourrait à présent s’allier avec une observation des « formes invisibles », muettes, à travers lesquelles transparaîtrait une mémoire, un souvenir à réactiver
La proposition des artistes pour art3, guidés par le dé-sir de « ramener le fleuve dans la ville » dont elle est coupée, s’inscrit dans un trajet qu’une série d’actions, à la limite du visible, viendra perturber. Du Rhône à l’espace d’exposition d’art3, situé dans la vieille ville, ils souhaitent remédier symboliquement à la cou-pure radicale constatée entre la ville et son fleuve en construisant une fontaine dont l’eau sera puisée dans le Rhône. Cette sculpture dynamique viendra oxygéner le lieu d’exposition par son flux et le son qu’il pro-duit. La fontaine, que l’on trouve habituellement au centre des places publiques, a joué un rôle social et politique notamment dans la domestication de l’eau. En « ramenant » le Rhône dans l’exposition, il s’agit, pour les artistes, de brouiller la frontière entre dedans et dehors, entre domestication du cours d’eau et son « état naturel », une dualité que les artistes ont déjà abordée dans plusieurs oeuvres antérieures.
Dans un deuxième volet, les artistes inverseront leur démarche en disséminant dans l’espace public de la ville quelques unes des nombreuses images collectées tout au long de leur résidence. Ce « spectacle à ciel ouvert » se déroulera en plusieurs temps tout au long de l’exposition et prendra la forme d’apparitions au détour d’une rue, d’un coin de mur.
Ces images altérées, fragmentaires nous transmettront des informations concernant une histoire passée et présente. Comme le fleuve sort de son lit, ces posters en noir et blanc, à la présence discrète, s’insinueront dans la ville pour participer d’une action poétique de transformation et de renouvellement.
Les artistes n’ont eu de cesse de souligner que notre relation au fleuve a été jusque là déterminée par cet esprit de conquête industrielle qui a façonné le Rhône et son environnement. Celle-ci pourrait à présent s’allier avec une observation des « formes invisibles », muettes, à travers lesquelles transparaîtrait une mémoire, un souvenir à réactiver
Pratique
art contemporain
résidence production diffusion
8 rue Sabaterie
F - 26000 Valence
Tel : 00 33 (0)4 75 55 31 24
Fax : 00 33 (0)4 75 55 01 42
contact@wanadoo.fr
www.art-3.org/raffaella- spagna-andrea-caretto/ spagna-andrea-caretto/
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