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Sortir ici et ailleurs, magazine des arts et des spectacles

Membre du Syndicat de la Presse Culturelle et Scientifique (SPCS) et de la Fédération Nationale de la Presse Spécialisée (FNPS)



Lyon, théâtre L’Elysée, programme 2009/2010 1er trimestre

L’Elysée
14 rue Basse Combalot
69007 LYO N
04 78 58 88 25
www.lelysee.com


21 au 24 - 26 et 27 octobre à 19h30

REALISME
COMEDIE DU QUOTIDIEN

texte : Anthony Neilson
m.en sc. : Catherine Hargreaves
Les 7 soeurs

Instant de réalité
Un jeune homme, Frédéric Beverina se lève après ce qui devait manifestement être une soirée alcoolisée. Un ami le sollicite pour sortir, il ne veut pas et décide de rester à la maison. Il traîne dans son appartement sans rien faire de précis, fait une machine, boit du café et se recouche. C'est tout ? Presque...
Anthony Neilson nous livre une tranche de réalité mais au lieu de se contenter de décrire la "réalité extérieure ", il n'oublie pas la "réalité intérieure" du personnage et s'approche ainsi beaucoup plus de la perception que nous avons de la vie.
“D’une façon très cinématographique, on voit surgir le cheminement mental du héros.” Nicolas Blondeau
REALISME ou comment une journée apparemment sans intérêt devient un maelström impressionnant où tout est possible. Rentrer dans la tête de quelqu'un, c'est anéantir toute censure, on peut donc s'attendre à tout. Imaginez...

Auteur, metteur en scène, scénariste et réalisateur, Anthony Neilson est l’un des auteurs les plus importants et excitants de la scène contemporaine anglaise. Il travaille pour les plus grands théâtres et cherche avec beaucoup d’humour à faire le pont entre un théâtre provocateur et un théâtre de variété.

texte : Anthony Neilson
traduction et mise en scène : Catherine Hargreaves
avec : David Bescond, Frédéric Beverina, Estelle Clément Bealem,
Laure Giappiconi, Anne Martinella, Thomas Poitevin, Florent Vivert
scénographie : Kim Lan Nguyen
lumière : Fabrice Guilbert
son : Louis Dulac

production : Compagnie Les 7 soeurs
remerciements à l’ENSATT, au théâtre Les Ateliers, au théâtre des Célestins
contact : chargreave@numericable.fr

5-6-7 et 9-10-11-12-13 novembre à 19h30

LA PREMIERE VILLE DE L’HISTOIRE DE L’HUMANITE
FRESQUE DOMESTIQUE

texte : Grégoire Courtois
m.en sc. : Florent Fichot

Autrefois, il y a bien longtemps, les hommes et les femmes se sentaient douloureusement seuls. Ils erraient continuellement à la recherche de quelqu’un auprès de qui se sentir mieux. Parce qu’il y avait forcement quelqu’un auprès de qui se sentir mieux.
Toute l'Humanité en parlait, on le disait dans les magazines, les films, les publicités.
Alors un beau jour, les hommes et les femmes en ont eu assez de courir, et comme ils ne trouvaient personne auprès de qui se sentir mieux, ils décidèrent de se rassembler et de construire une ville : La Première Ville.
Un conte de fée qui se déglingue. Jennifer et Dylan – nos deux héros – vont se rebeller contre Le Narrateur. Entre dépendance, méfiance, bienveillance et coups bas, ces trois là luttent sans merci pour conquérir l’espace de la scène, asservir les deux autres et devenir le metteur en scène de leur propre vie.

Grégoire Courtois est également connu sous le pseudonyme de Troudair. Artiste multi-facettes, il écrit beaucoup, compose de temps en temps, filme quand il a le temps, et monte parfois sur des scènes inconnues. Très actif sur internet, sa production est consultable et disponible sur http://troudair.free.fr/reloaded/
Membre du comité anglais de la Maison Antoine Vitez, son dernier roman, Les Travaillants vient de paraitre aux éditions Presque Lune.

texte : Grégoire Courtois
Mise en scène: Florent Fichot
création costumes: Nadine Allibert
création maquillage: Coralie Paon
création lumière : Benjamin Champy et Ismène Leuenberger
direction technique : Ismène Leuenberger
avec : Julien Boutier, Jeanne Gogny et Steeve Gonçalves
production : Compagnie GRIME et Concocte
avec le soutien du théâtre de l'Elysée-Lyon et de l'étable de Monsieur +
contact : les6gares@yahoo.fr

17 et 19-20-21 novembre à 19h30

ELOGE DE LA MOTIVATION, DE LA PERFORMANCE ET DU DEPASSEMENT DE SOI PAR LE TRAVAIL

CONFERENCE BURLESQUE
Agnès Larroque
Cie du Détour

Trois spécialistes du travail viennent nous faire l'apologie de la réussite par le travail à tout prix. C'est à travers une conférence où se mêleront entretiens, simulations, discours et invités surprises.... qu'ils tenterons de nous convaincre que pour s'en sortir, il faut travailler et pour travailler il faut tout donner...
Il s'agit d'essayer encore de tenter de rire de l'insupportable en abordant le thème délicat et paradoxal qu'est le travail par la forme burlesque.
Les sources littéraires qui ont inspiré ce projet sont idéologiquement opposées.
En effet il y a d'un côté toute une littérature faisant l'apologie des méthodes de management et de coaching radicales ; on y apprend notamment à licencier
en douceur , à travailler son leadership, à maitriser ses émotions...
De l'autre côté on trouve des écrits dénonçant la souffrance au travail.

mise en scène : Agnès Larroque
avec : Frédérique Moreau de Bellaing, Laure Seguette et Chritian Scelles.
décors : Audrey Gonod
production : compagnie du Détour
contact : compagniedudetour@hotmail.com

Ce spectacle bénéficie de l'aide à la création de la DRAC Bourgogne, du Conseil Régional de Bourgogne et du Conseil Général de Saône et Loire.
Il est également soutenu par le centre culturel l'Atrium de Tassin la Demi-Lune et le CCSTI de Grenoble.

25-26-27-28 et 30 novembre 1-2-3 décembre à 19h30

EROS MACHINE

THEATRE D’ALLUSION
texte : Jean-Michel Rabeux
m.en sc. : Sarah Seignobosc

Eros Machine est un spectacle poétique et troublant, né du désir d’adapter pour la scène “les Nudités des Filles’ de Jean Michel Rabeux. Il ne s’agit pas tant d’un déballage obscène que d’une lutte contre le puritanisme ambiant :
Au centre, un homme, auteur, metteur en scène. En déambulation, la femme de sa vie, Camille, une actrice, une apparition furtive, une échappée de son esprit, une muse, le fantôme d’un fantasme de corps blancs de jeunes filles. Tous deux dévoilent leur intime et leur vision de la société.
Comment la communauté des amants peut-elle trouver sa place dans la communauté des hommes ? Comment rendre une parole intime, publique ?
Tout se déroule comme si le livre s’écrivait « ici et maintenant ». Histoire vécue ou pure invention de leur imaginaire ? Ensemble, ils s’inventent un théâtre . Ils tuent ainsi le temps pour tromper la Mort, l’angoisse de leurs morts. La représentation devient alors, pour eux, un acte d’amour à travers lequel ils espèrent gagner ne serait-ce qu’une petite heure sur la grande faucheuse. Mais peu à peu, la machine s’emballe…Le jeu érotique devient plus un duel qu’une tendre séduction. La parade amoureuse se transformera-t-elle en cauchemar ?

“ C’est une machine répétitive que l’érotique machine, une machine cliché,
une fois lancée, elle lancine “ Jean-Michel Rabeux.
“ L’érotisme est l’approbation de la vie jusque dans la mort “ Georges Bataille.

texte de Jean-Michel Rabeux
Editions du Rouergue, collection La Brune.
adaptation,mise en scène: Sarah Seignobosc
assistanat : Grégoire Blanchon
sons et lumières : Vincent Monerri-Fons
enregistrements sonores : Christian Héritier , Vincent Monerri-Fons
coiffure : Elodie Pomerol
avec : Gabriel Lechevalier, Sarah Seignobosc
production : compagnie de l’Envol
contact : sarahseignobosc@gmail.com

15-16-17-18-19 et 21-22 décembre à 19h30

KISS KISS

CINE-SPECTACLE
Scénario : Eugène Durif
m.en sc. : Karelle Prugnaud

Une ville, la nuit.
Un couple « elle » et « lui », en fin de parcours, saisi dans son intimité. Scènes furtives comme des fragments de l'intime qui n'ont pas le temps de se développer, condamnées à se dire dans les coins, sur les bords. Tentatives vaines de se souvenir des moments heureux, tentatives de sauver ce qui s'échappe, de raviver ce qui pourrit.
Des scènes où la violence peut basculer vers le comique, le clownesque, le grotesque. Parfois des échappées de paroles solitaires adressées au ciel ou aux spectateurs, à un autre absent, à des "autres" qui ne peuvent répondre. Jouer sur des registres de paroles, des tentatives d'approches qui tout à coup ne peuvent plus tenir, sont en rupture d'elles-mêmes et puissent ouvrir au trou, au balbutiement, à quelque chose qui ne pourrait tout à fait se maîtriser. Avec l'acharnement de ce qui se poursuit et que l'on ne peut abandonner, avec des mouvements en esquisse, en tentative où l'on ne sait plus trop sur quel pied danser.

«Instants de couple, des fragments de parole, de vie, des passages saisis vite, très fugitivement, des trajets heurtés, des postures ou moments de parole, comme pour toucher physiquement l'autre ou l'éloigner. Dialogues heurtés, bouts de récit intimes interrompus, coupés net, formes entremêlées dans une drôle de ronde, un mouvement d'épuisement, de déperdition avec brusques sautes d'énergie ou d'humeur. Ces deux là "divaguent", comme on le dit des chiens dans la campagne, et parfois leurs mots se croisent, se recoupent avant que chacun retourne à la solitude d'une parole qui continue à voix haute, soliloquée, marmonnée, murmurée, chantonnée longtemps à vide. »
Eugène Durif

d’après un scénario d’Eugène Durif
mise en scène de Karelle Prugnaud.
distribution : Xavier Berlioz, Karelle Prugnaud, BobX… (en cours)
un film - city-movie - de Karelle Prugnaud et Tito Gonzalez
production / contact : cie_enversdudecor@yahoo.fr
La compagnie l’Envers du décor est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC du Limousin. Remerciements à l’ARCAL- Paris

pierre aimar
Mis en ligne le Dimanche 18 Octobre 2009 à 23:27 | Lu 1116 fois

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