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La Straniera de Bellini version concertante, Opéra de Marseille, du jeudi 31 octobre au vendredi 8 novembre 2013

La Straniera, composée en 1829 pour la Scala, est le deuxième opéra écrit par Bellini en collaboration avec Felice Romani, qui allait être son librettiste pour tous les autres opéras, sauf Les Puritains. Tout comme Il Pirata, La Straniera fait preuve d'une approche dramatique beaucoup plus vigoureuse que les oeuvres plus tardives de Bellini où la mélodie élégiaque est déployée avec autant d'évidence que la passion romantique.
Tous ces opéras ont été écrits, comme ceux de Haendel, pour mettre en valeur la capacité de briller ou d'exprimer des grandes prime donne de l'époque et pour
montrer leur habileté et leur virtuosité.
De nos jours, Callas a, pendant quelques années inoubliables, repris ces oeuvres à la Scala, allant jusqu'à recréer trois opéras tous les deux ans.


Patrizia Ciofi © Christian Dresse
Patrizia Ciofi © Christian Dresse
Avec Patrizia Ciofi, Jean-Pierre Furlan, Karine Deshayes invitée pour la première fois à l’Opéra de Marseille, avec Orchestre et Chœur de l’Opéra de Marseille

Acte I, scène I. Près du château de Montolino, des paysans et des membres de la suite du seigneur célèbrent dans une barcarolle le prochain mariage d'Isoletta, sa fille, avec Arturo, comte de Ravenstal. Seule la fiancée ne peut prendre part aux réjouissances car elle a remarqué, confie-t-elle à un ami le baron Valdeburgo, un changement dans le comportement de son fiancé. Elle craint qu'il ne soit épris d'une femme étrangère qui habite de l'autre côté du lac – la Straniera. Valdeburgo, puis le père d'Isoletta et Osburgo, l'ami d'Arturo, essaient de la réconforter. Ils entendent dans le lointain la foule qui maudit l'étrangère, la sorcière.

Scène 2. La cabane de la Straniera dans les bois. Arturo est venu la chercher. Alaide, l'Étrangère, entre (introduite par une harpe) et réfléchit à la tristesse d'aimer avec trop de confiance (« Ah! Sventurato il cor che fida »). Elle reproche à Arturo d'être venu la trouver jusque dans sa cachette et lui déclare, en réponse à sa déclaration d'amour passionnée que le ciel a mis entre eux une barrière insurmontable.

Scène 3. En chassant, Osburgo s'est rapproché de l'endroit où habite la Straniera. Valdeburgo tente de persuader Arturo de retourner au château. Quand il dit de la Straniera qu'elle n'est pas digne d'Arturo, celui-ci demande à son ami de la voir avant de porter un jugement. Dès qu'il a aperçu Alaide, Valdeburgo la reconnaît, Arturo en conçoit quelque jalousie. Quand son ami lui annonce que, pour des raisons qui doivent demeurer cachées, il lui faut renoncer à son amour, ses soupçons sont confirmés.

Scène 4. Un sinistre prélude nous mène au bord du lac qui s'étend près du château. Arturo apprend d'Osburgo et de ses amis qu'Alaide et Valdeburgo envisagent de fuir ensemble. Il croit apprendre le pire quand il entend Alaide appeler Valdeburgo «Leopoldo», il se jette alors sur son rival, le blesse et le fait tomber dans le lac. Alaide, horrifiée, révèle alors que Valdeburgo est son frère. Arturo se jette dans le lac pour le sauver. Un groupe de paysans mené par Osburgo surgit et la trouvant seule avec une épée tachée de sang, accuse la Straniera de meurtre.

Acte II, scène I. Une chambre du château. Le prieur de l'ordre des Templiers écoute les preuves qu'Osburgo a accumulées contre la Straniera. Quand elle apparaît, il croit un instant reconnaître sa voix, mais se reprend. Arturo fait irruption, s'accusant du meurtre de Valdeburgo. Mais celui-ci réapparaît, annonçant que ni Alaide ni Arturo sont coupables.
Valdeburgo offre sa protection à Alaide. Quand les membres du tribunal demandent qu'elle dévoile son visage, elle n'accepte de le faire que devant le prieur. Il reste stupéfait, et déclare qu'elle est libre de partir.

Scène 2. Arturo essaie d'atteindre la cabane d'Alaide, mais Valdeburgo l'en dissuade au cours d'un duo plein de vigueur. Arturo se laisse convaincre qu'il doit retourner vers Isoletta, tandis que Valdeburgo lui promet d'amener Alaide au mariage.

Scène 3. L'église. Isoletta a de sombres pressentiments et exprime sa peine dans l'aria « Ah! se non m'ami più » (avec accompagnement obbligato de flûte) . Un hymne nuptial entame la cérémonie ; mais Arturo a l'esprit ailleurs, et Isoletta menace d'interrompre le mariage. Alaide intervient alors et insiste pour que la jeune fille se rende à l'autel avec Arturo. Puis elle se précipite hors de scène pour demander à Dieu son pardon («Pago, o ciel tremondo») . Arturo, l'épée dégainée veut lui ordonner de le suivre, mais le prieur annonce qu'elle doit regagner la place qui lui est due, celle de reine de France. Arturo se précipite alors sur sa propre épée, et Isoletta s'effondre sur son corps.

Pratique

Jeudi 31 Octobre 2013 > 20h00
Dimanche 03 Novembre 2013 > 14h30
Mardi 05 Novembre 2013 > 20h00
Vendredi 08 Novembre 2013 > 20h00

Réservation en ligne

Pierre Aimar
Mis en ligne le Lundi 30 Septembre 2013 à 15:37 | Lu 267 fois

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