Yannis Markantonakis «Merveilleuses flottaisons»
Les grands paquebots de Yannis Markantonakis sont des évocations de fabuleux voyages bien au-delà des mers, vers un merveilleux indicible que seule la peinture peut vraiment nous permettre d'atteindre. Ils sont une incitation à l'envol vers une certaine lumière à l'intérieur de soi, dans une autre dimension, qui est celle assurément du spirituel ou du religieux.
La conjugaison, au cours de son enfance crétoise, de ces deux sujets de fascination, que furent simultanément, la vision des grands bateaux passant au large et la très pieuse et assidue fréquentation de l'église du village, chargée d'odeur d'encens, de vieux bois, d'icônes et d'images de ferveur populaire, a été déterminante dans la genèse de l'imaginaire de l'artiste, de ses fantasmes, de ses rêves, de sa douceur, de son humilité, de la transparence séraphique de son regard sur le monde.
La magie des images de Yannis Markantonakis, est la même que celle qui caractérise les peintures d'Albert Marquet, Corot, de Nicolas De Staël, et de Serge Poliakoff.
Des peintures intemporelles, patrimoniales, qui vont au fond du mystère du regard ou de la représentation, au lieu le plus secret et le plus permanent, où, chez l'homme, s'origine le plaisir de la poésie visuelle.
Merveilleuses flottaisons sur l'immensité marine de nos rêveries.
(texte de Pierre Souchaud)
Yannis Markantonakis
Né en 1955 en Crète, Yannis Markantonakis a commencé à peindre dès l'enfance. Il vit et travaille depuis 1985 à Paris, où il était venu suivre l'enseignement de Jean Bertholle et André Bouzerau à l'Académie Saint-Roch.
Il est un peu plus que Grec, il est Crétois. C'est donc une sorte de voyageur par nécessité, de marin par atavisme. C'est certainement là plutôt que dans l'atelier du peintre Bertholle qu'il a découvert la couleur grise, l'orange vif, le noir, le coté huileux de la surface, les « coulures », la saleté magnifique.
Pour ses peintures-objets, l'artiste utilise des éléments récupérés qu'il assemble et peints sans toutefois faire disparaître leurs qualités premières. Ainsi, le morceau de bois sera toujours perçu comme tel. L'agrafe sera visible, la coulure ou la tache resteront ce qu'elles sont sans être investies d'une intention ou d'une absence d'intention particulière. Yannis ne cherche ni à dissimuler ni à montrer particulièrement ces éléments. Ils participent à un assemblage qui, au bout du compte, constitue une œuvre d'art, une mise en œuvre de la vérité si on en croit Heidegger. Les peintures de Yannis ne montrent pas, elles installent, elles établissent une proposition visuelle comme un acte de « consécration ».
Dates
Galerie Françoise Souchaud
Du 26 octobre au 7 décembre 2013
Vernissage Samedi 26 octobre à 17h00
Musée d'art et d'industrie de Saint-Etienne
Du 04 octobre au 28 février 2014
Galerie Françoise Souchaud
35 rue Burdeau 69001 Lyon
04 78 42 49 51
06 87 95 17 98
contact@galerie-souchaud.fr
www.galerie-souchaud.fr
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La conjugaison, au cours de son enfance crétoise, de ces deux sujets de fascination, que furent simultanément, la vision des grands bateaux passant au large et la très pieuse et assidue fréquentation de l'église du village, chargée d'odeur d'encens, de vieux bois, d'icônes et d'images de ferveur populaire, a été déterminante dans la genèse de l'imaginaire de l'artiste, de ses fantasmes, de ses rêves, de sa douceur, de son humilité, de la transparence séraphique de son regard sur le monde.
La magie des images de Yannis Markantonakis, est la même que celle qui caractérise les peintures d'Albert Marquet, Corot, de Nicolas De Staël, et de Serge Poliakoff.
Des peintures intemporelles, patrimoniales, qui vont au fond du mystère du regard ou de la représentation, au lieu le plus secret et le plus permanent, où, chez l'homme, s'origine le plaisir de la poésie visuelle.
Merveilleuses flottaisons sur l'immensité marine de nos rêveries.
(texte de Pierre Souchaud)
Yannis Markantonakis
Né en 1955 en Crète, Yannis Markantonakis a commencé à peindre dès l'enfance. Il vit et travaille depuis 1985 à Paris, où il était venu suivre l'enseignement de Jean Bertholle et André Bouzerau à l'Académie Saint-Roch.
Il est un peu plus que Grec, il est Crétois. C'est donc une sorte de voyageur par nécessité, de marin par atavisme. C'est certainement là plutôt que dans l'atelier du peintre Bertholle qu'il a découvert la couleur grise, l'orange vif, le noir, le coté huileux de la surface, les « coulures », la saleté magnifique.
Pour ses peintures-objets, l'artiste utilise des éléments récupérés qu'il assemble et peints sans toutefois faire disparaître leurs qualités premières. Ainsi, le morceau de bois sera toujours perçu comme tel. L'agrafe sera visible, la coulure ou la tache resteront ce qu'elles sont sans être investies d'une intention ou d'une absence d'intention particulière. Yannis ne cherche ni à dissimuler ni à montrer particulièrement ces éléments. Ils participent à un assemblage qui, au bout du compte, constitue une œuvre d'art, une mise en œuvre de la vérité si on en croit Heidegger. Les peintures de Yannis ne montrent pas, elles installent, elles établissent une proposition visuelle comme un acte de « consécration ».
Dates
Galerie Françoise Souchaud
Du 26 octobre au 7 décembre 2013
Vernissage Samedi 26 octobre à 17h00
Musée d'art et d'industrie de Saint-Etienne
Du 04 octobre au 28 février 2014
Galerie Françoise Souchaud
35 rue Burdeau 69001 Lyon
04 78 42 49 51
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