Sandrine Bonnaire © Jean-Louis Fernandez
Un soir de février, j’ai lu L’Odeur des planches de Samira Sedira, son premier roman. J’ai été touché. Profondément touché. Aussitôt, j’ai eu envie de le faire connaître. Son texte, sans pathos ni complaisance, dans une écriture tracée au couteau, parle du basculement de son existence. Elle y fait le récit d’une chute, du silence, du sous-travail, du fric arraché à l’usure du corps.
Samira Sedira était comédienne, elle jouait sur les scènes des plus grands théâtres français, tenait des rôles importants au Festival d’Avignon, enchaînait les contrats. Puis, du jour au lendemain, plus rien, plus aucune proposition. Éclipsée.
L’Odeur des planches raconte cette éclipse. Quand elle dut se tourner vers la plus alimentaire des activités : les heures de ménage. Elle ne revendique rien. Elle raconte. Sur chaque paragraphe, l’ombre du théâtre plane, et, dans un récit parallèle, elle revient sur l’histoire des siens, de son enfance : celle d’une famille d’immigrés algériens parmi d’autres, qui ont dû composer avec l’acculturation, le travail ouvrier disqualifié, la solitude…
Je lui ai proposé de lui donner voix et présence sur les planches dans une lecture-spectacle. Heureuse de ma proposition, elle n’a pas souhaité jouer son propre rôle. Ensemble, nous avons rêvé d’une comédienne qui, par son talent et son engagement, saurait faire résonner les mots de cette femme s’asseyant à une table pour écrire le rôle de sa vie… Touchée à son tour par le texte, Sandrine Bonnaire, à notre plus grande joie, a accepté d’incarner cette femme. Richard Brunel
Samira Sedira était comédienne, elle jouait sur les scènes des plus grands théâtres français, tenait des rôles importants au Festival d’Avignon, enchaînait les contrats. Puis, du jour au lendemain, plus rien, plus aucune proposition. Éclipsée.
L’Odeur des planches raconte cette éclipse. Quand elle dut se tourner vers la plus alimentaire des activités : les heures de ménage. Elle ne revendique rien. Elle raconte. Sur chaque paragraphe, l’ombre du théâtre plane, et, dans un récit parallèle, elle revient sur l’histoire des siens, de son enfance : celle d’une famille d’immigrés algériens parmi d’autres, qui ont dû composer avec l’acculturation, le travail ouvrier disqualifié, la solitude…
Je lui ai proposé de lui donner voix et présence sur les planches dans une lecture-spectacle. Heureuse de ma proposition, elle n’a pas souhaité jouer son propre rôle. Ensemble, nous avons rêvé d’une comédienne qui, par son talent et son engagement, saurait faire résonner les mots de cette femme s’asseyant à une table pour écrire le rôle de sa vie… Touchée à son tour par le texte, Sandrine Bonnaire, à notre plus grande joie, a accepté d’incarner cette femme. Richard Brunel
Informations
Texte Samira Sedira
Adaptation Samira Sedira et Richard Brunel
Mise en voix Richard Brunel
Interprétation Sandrine Bonnaire
Production La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche
« L’Odeur des planches » est publié aux Éditions du Rouergue
Billetterie
Vendredi 21/02/2014 20h00
Samedi 22/02/2014 20h00
Lundi 24/02/2014 20h00
Adaptation Samira Sedira et Richard Brunel
Mise en voix Richard Brunel
Interprétation Sandrine Bonnaire
Production La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche
« L’Odeur des planches » est publié aux Éditions du Rouergue
Billetterie
Vendredi 21/02/2014 20h00
Samedi 22/02/2014 20h00
Lundi 24/02/2014 20h00