Repères biographiques
Max Monier de la Sizeranne. Le port d’Arles, 1860, huile sur toile, 34 x 49,5 cm, collection Château-musée de Tournon
Jean Maxime Monier de la Sizeranne (Tain l’Hermitage 1825 - Margès 1906)
Jean Maxime Monier de la Sizeranne est un peintre paysagiste né le 12 mai 1825 à Tainl’Hermitage. Appartenant à une illustre famille comtale de la Drôme, il se marie à Beausemblant le 8 septembre 1853 avec sa cousine Marie-Mathilde, fille du Sénateur Comte Paul Ange Jean Henri Monier de la Sizeranne et de Louise Bégnine Alix de Cordoue, fille du marquis pair de France. Cinq enfants sont issus de ce mariage, dont Louis Maurice de la Sizeranne (1857-1924), devenu aveugle à l’âge de 9 ans après avoir reçu une flèche dans l’oeil, il est le fondateur de l’association Valentin Haüy1 en 1889 et consacra sa vie à l’amélioration des conditions des aveugles et Robert Henri de la Sizeranne (1866-1932), homme de lettres, traducteur et critique d’art notamment à la revue des Deux Mondes, qui a publié des études sur la peinture anglaise et l’histoire de la Renaissance italienne2.
Formation et carrière :
Max Monier de la Sizeranne suit des études au Lycée de Tournon, débute la peinture vers 1857 et entreprend de visiter l’Italie3 puis la Provence jusqu’en 1870 : « C’est en effet une des caractéristiques de ce talent que d’être arrivé en plein maturité, sans autre maître ni guide que la nature4. » Etait-il vraiment autodidacte ? Après 1870, il visite la Suisse et le Dauphiné et en décrit la richesse à travers de nombreuses aquarelles. De 1885 à 1892, il retourne chercher la lumière de la Côte d’Azur et les frontières de l’Italie ou de l’Espagne. Riche propriétaire foncier, Max Monier de la Sizeranne réside entre Paris et Tain-l’Hermitage, dans une somptueuse demeure du XVIIIe siècle5 ayant appartenue aux derniers Seigneurs de Tain (futurs comtes de Mure de Garcin de Larnage), avec qui il était étroitement lié. Il peint ainsi pour le plaisir, signe ses oeuvres d’un simple Max, les localise très souvent, et réalise de nombreux dessins d’après nature au cours de ses voyages. Influencé par le courant réaliste français du XIXe siècle, Max Monier de la Sizeranne réalise essentiellement des tableaux de petits formats, parfois sur bois, un peu dans la lignée de Corot. Il est remarqué par la critique au cours de ses 14 participations aux Salons de Paris, entre 1857 et 1878 et est considéré par le peintre Pierre Palué pour son usage parfois surprenant de la couleur comme l’un des « précurseurs de l’impressionnisme. »
Max Monier de la Sizeranne meurt à Margès près de Romans dans la Drôme le 26 décembre 1906 à l’âge de 81 ans et repose dans la chapelle familiale au cimetière de Tain l’Hermitage. A son décès, son fils Robert crée un « musée Max » dans le parc du Chayla à Tain, mais le pavillon qui l’abritait fut détruit pour que la Nationale 7 puisse passer en ligne droite. Une grande partie des oeuvres sont aujourd’hui visibles à l’hôtel de ville de Tain l’Hermitage
Jean Maxime Monier de la Sizeranne est un peintre paysagiste né le 12 mai 1825 à Tainl’Hermitage. Appartenant à une illustre famille comtale de la Drôme, il se marie à Beausemblant le 8 septembre 1853 avec sa cousine Marie-Mathilde, fille du Sénateur Comte Paul Ange Jean Henri Monier de la Sizeranne et de Louise Bégnine Alix de Cordoue, fille du marquis pair de France. Cinq enfants sont issus de ce mariage, dont Louis Maurice de la Sizeranne (1857-1924), devenu aveugle à l’âge de 9 ans après avoir reçu une flèche dans l’oeil, il est le fondateur de l’association Valentin Haüy1 en 1889 et consacra sa vie à l’amélioration des conditions des aveugles et Robert Henri de la Sizeranne (1866-1932), homme de lettres, traducteur et critique d’art notamment à la revue des Deux Mondes, qui a publié des études sur la peinture anglaise et l’histoire de la Renaissance italienne2.
Formation et carrière :
Max Monier de la Sizeranne suit des études au Lycée de Tournon, débute la peinture vers 1857 et entreprend de visiter l’Italie3 puis la Provence jusqu’en 1870 : « C’est en effet une des caractéristiques de ce talent que d’être arrivé en plein maturité, sans autre maître ni guide que la nature4. » Etait-il vraiment autodidacte ? Après 1870, il visite la Suisse et le Dauphiné et en décrit la richesse à travers de nombreuses aquarelles. De 1885 à 1892, il retourne chercher la lumière de la Côte d’Azur et les frontières de l’Italie ou de l’Espagne. Riche propriétaire foncier, Max Monier de la Sizeranne réside entre Paris et Tain-l’Hermitage, dans une somptueuse demeure du XVIIIe siècle5 ayant appartenue aux derniers Seigneurs de Tain (futurs comtes de Mure de Garcin de Larnage), avec qui il était étroitement lié. Il peint ainsi pour le plaisir, signe ses oeuvres d’un simple Max, les localise très souvent, et réalise de nombreux dessins d’après nature au cours de ses voyages. Influencé par le courant réaliste français du XIXe siècle, Max Monier de la Sizeranne réalise essentiellement des tableaux de petits formats, parfois sur bois, un peu dans la lignée de Corot. Il est remarqué par la critique au cours de ses 14 participations aux Salons de Paris, entre 1857 et 1878 et est considéré par le peintre Pierre Palué pour son usage parfois surprenant de la couleur comme l’un des « précurseurs de l’impressionnisme. »
Max Monier de la Sizeranne meurt à Margès près de Romans dans la Drôme le 26 décembre 1906 à l’âge de 81 ans et repose dans la chapelle familiale au cimetière de Tain l’Hermitage. A son décès, son fils Robert crée un « musée Max » dans le parc du Chayla à Tain, mais le pavillon qui l’abritait fut détruit pour que la Nationale 7 puisse passer en ligne droite. Une grande partie des oeuvres sont aujourd’hui visibles à l’hôtel de ville de Tain l’Hermitage