Six personnes auront participé à lui redonner ses couleurs. La peinture d'origine, abîmée par les négligences du temps, s'était écaillée et les dessins avaient disparu sous les recouvrements successifs.
Jean de Seynes a dirigé l'équipe chargée de restituer les décors égyptiens du cinéma, autour de lui : Martin McNulty, Sinead Lucey, Tom Ho, Maïtena Barretet Anouk Jevtic.
Intervenant au Louxor comme des artisans, ils sont tous artistes, et développent un travail s'inscrivant dans le champ de l'art contemporain.
Peinture, installation et dessin seront exposés à la galerie AREA et au Centre d’animation Paul Valeyre afin de faire le lien entre la pratique décorative et la création personnelle de ces artistes.
Jean de Seynes a dirigé l'équipe chargée de restituer les décors égyptiens du cinéma, autour de lui : Martin McNulty, Sinead Lucey, Tom Ho, Maïtena Barretet Anouk Jevtic.
Intervenant au Louxor comme des artisans, ils sont tous artistes, et développent un travail s'inscrivant dans le champ de l'art contemporain.
Peinture, installation et dessin seront exposés à la galerie AREA et au Centre d’animation Paul Valeyre afin de faire le lien entre la pratique décorative et la création personnelle de ces artistes.
L’histoire du Louxor
Le plafond de la salle Youssef Chahine © DR
Réalisé entre 1920 et 1921 par l’architecte Henri Zipcy et le céramiste Tiberti, pour le groupe Lutétia-Wagram, le Louxor voit ses façades et sa toiture inscrites à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 5 octobre 1981. La construction du Louxor précède celle du Rex, de la Pagode ou de la Cigale.
Sur la façade figure encore l'inscription « Louxor − Palais du Cinéma » qui confère à ce lieu à la fois la dimension secrète des vieux temples égyptiens, le côté majestueux du Palais ainsi que la richesse et la magie du cinéma. Après une première modification du décor intérieur dès 1930, Pathé effectue en 1954 une opération de rénovation qui entraîne la disparition totale des décors intérieurs égypto-art déco et notamment les fauteuils égyptiens aux dossiers sculptés et décorés. Le Louxor s'inscrit dans une tradition cinématographique − le cinéma y a été prépondérant de Méliès au cinéma américain en passant par le cinéma soviétique dans les années 50 puis égyptien et hindi dans les années 70 et 80 − mais aussi musicale : Dizzy Gillespie s'y est produit après la guerre.
Exploité jusqu’en 1983, il est vendu la même année à la Société Textile Diffusion (magasins Tati) et devient ensuite une « boîte de nuit » (la Dérobade puis le Mégatown).
Sur la façade figure encore l'inscription « Louxor − Palais du Cinéma » qui confère à ce lieu à la fois la dimension secrète des vieux temples égyptiens, le côté majestueux du Palais ainsi que la richesse et la magie du cinéma. Après une première modification du décor intérieur dès 1930, Pathé effectue en 1954 une opération de rénovation qui entraîne la disparition totale des décors intérieurs égypto-art déco et notamment les fauteuils égyptiens aux dossiers sculptés et décorés. Le Louxor s'inscrit dans une tradition cinématographique − le cinéma y a été prépondérant de Méliès au cinéma américain en passant par le cinéma soviétique dans les années 50 puis égyptien et hindi dans les années 70 et 80 − mais aussi musicale : Dizzy Gillespie s'y est produit après la guerre.
Exploité jusqu’en 1983, il est vendu la même année à la Société Textile Diffusion (magasins Tati) et devient ensuite une « boîte de nuit » (la Dérobade puis le Mégatown).