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Exposition "Habits de Lumière, du sacré au profane", du 10 juin au 30 octobre 2011 au Musée du textile du Tarn à Labastide Rouairoux

Au milieu des années 1950, Alice Martinez-Richter (1911-1996) peint, en deux tableaux, les deux faces de la culture tauromachique. Celle qui fut l'une des premières femmes lauréates du Prix de Rome de peinture dans les années 1930, s'empare du thème de la corrida pour en souligner la dualité sacrée et profane.


Alice Martinez-Richter, Recueillement avant d'entrer dans l'arène 1955 Huile sur panneau - 155 cm x 112,5 cm
Alice Martinez-Richter, Recueillement avant d'entrer dans l'arène 1955 Huile sur panneau - 155 cm x 112,5 cm

Les Habits de Lumière, de Goya à Alice Martinez-Richter
Représentatifs de sa peinture puissante et sensible, ses toréadors portent "l'habit de lumière" traditionnel. Mais au-delà du costume de parade richement orné et peint avec virtuosité, l'artiste a mis dans ses toiles l'essence de l'âme espagnole et de la condition humaine ...

Après avoir été exposés en 2010 au Musée d'art de Narbonne dans l'exposition "Alice Martinez-Richter et la Méditerranée", "Recueillement avant d'entrer dans l'arène" et "Le matador" seront exposés avec des dessins de Goya, des tableaux d'Uria Monzon, Christian Gaillard, Viallat ... , des sculptures et des costumes de toréadors ... pour dérouler l'histoire de l'habit de lumière, du XIXe siècle à nos jours.

Exposition "Habits de Lumière, du sacré au profane"
Musée du textile du Tarn
81270 Labastide Rouairoux
Tel : 05 63 98 08 60

Commissaire de l'exposition : Sabine Boudou-Ourliac sabine.boudou-ourliac@cg81.fr

Alice Martinez-Richter (1911-1996)

Au milieu des années 1950, Alice Martinez-Richter (1911-1996) peint, en deux tableaux, les deux faces de la culture tauromachique. Celle qui fut l'une des premières femmes lauréates du Prix de Rome de peinture dans les années 1930, s'empare du thème de la corrida pour en souligner la dualité sacrée et profane. Représentatifs de sa peinture puissante et sensible, ses deux toréadors portent "l'habit de lumière" traditionnel. Mais au-delà du costume de parade richement orné et peint avec virtuosité, l'artiste a mis dans ses toiles l'essence de l'âme espagnole et de la condition humaine ...

"Recueillement avant d'entrer dans l'arène" est un grand tableau symbolisant la dimension sacrée du combat de l'homme contre l'animal sauvage. Une oeuvre intimiste qui dévoile un toréador se recueillant sous la protection de la Vierge. A ce moment-là, il est encore dans l'ombre, humble et grave, dans l'attente de son destin. Et de l'ombre émerge une ample cape rouge aux plis flamboyants qui attire le regard vers la lumière et annonce son entrée prochaine dans l'arène.

A l'opposé, "Le matador" illustre l'aspect profane de la corrida et la fierté triomphante de celui qui a vaincu le taureau. Placé au centre de l'arène, sanglé dans son habit rouge vermillon, le regard fier et la muleta drapée sur le bras, il savoure sa victoire et recueille les témoignages d'admiration de la foule.

Après avoir été exposés en 2010 au Musée d'art de Narbonne dans l'exposition "Alice Martinez-Richter et la Méditerranée", Recueillement avant d'entrer dans l'arène et Le matador seront exposés avec des dessins de Goya, des tableaux d'Uria Monzon, Christian Gaillard, Viallat, des sculptures et des costumes de toréadors ... pour dérouler l'histoire de l'habit de lumière, du XIXe siècle à nos jours,

Pierre Aimar
Mis en ligne le Vendredi 29 Avril 2011 à 21:03 | Lu 1253 fois

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