Conversation dans un parc (probablement Gainsborough et sa femme) Gainsborough Thomas (1727-1788). Paris, musée du Louvre
Pour sa première exposition temporaire depuis sa réouverture en décembre 2013, le musée de Valence présente près de soixante-dix œuvres, mêlant peintures et dessins, retraçant l’âge d’or de la production artistique en Grande-Bretagne et provenant uniquement des collections du musée du Louvre.
On a coutume de considérer que la peinture britannique connaît son âge d’or sous l’ère Georgienne, soit des années 1720 environ jusqu’au début du règne de la reine Victoria, au milieu du XIXe siècle.
L’excellence des artistes britanniques s’exprime alors surtout dans le portrait et le paysage, deux genres particulièrement appréciés des amateurs depuis des décennies. Seules de cette importance en dehors des musées anglo-saxons, les collections de peintures et arts graphiques du musée du Louvre, permettent largement de rendre compte de ce moment saillant dans l’histoire artistique britannique. Leur exposition exceptionnelle à Valence est un événement à ne pas manquer !
Au cours du XVIIIe siècle, les artistes britanniques renouvèlent complètement le genre du portrait. Leur apport, fait de naturel et d’audaces formelles, fut déterminant dans le domaine du grand portrait mondain dont le Louvre possède des exemples insignes dus aux peintres Allan Ramsay, Reynolds, Romney et Raeburn, ainsi qu’un très bel ensemble de portraits romantiques dû au grand Thomas Lawrence.
Ils élaborèrent en outre une formule parfaitement originale la Conversation Piece ou portrait en conversation. Ce type de représentation, met en exergue les relations interpersonnelles qui s’établissent entre les individus dans une société qui est alors en plein essor économique, intellec-tuel et politique. Le Louvre conserve un bel ensemble de ces conversation pieces dus à Philipp Mercier, Arthur Devis ou Johann Zoffany et jusqu’au Portrait des parents de l’artiste par l’Ecossais David Wilkie, qui est une des dernières acquisitions du Louvre en matière de peintures britanniques. Dans cette veine, l’exposition présentera un des chefs-d’œuvre de jeunesse de Thomas Gainsborough, La conversation dans un parc, œuvre emblématique de la collection.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les créateurs britanniques révolutionnèrent la pratique de l’aquarelle pour la porter à ses plus hauts sommets en produisant de su-perbes paysages inspirés de leurs voyages en Grande Bretagne et dans le reste de l’Europe. Ils devinrent un modèle pour les artistes européens et leur influence sera durable sur la génération romantique.
Les collections du Louvre présentent ainsi de précieuses feuilles des grands maîtres du genre : Alexander et John Robert Cozens (L’Aiguille verte, acquise en 2006), Francis Towne, David Cox, J.M.W Turner ainsi que de beaux ensembles de Richard Parkes Bonington et de John Constable. Dans le domaine de la peinture de paysage, la collection du Louvre est riche également de quelques chefs-d’œuvre de Joseph Wright of Derby, Richard Parkes Bonington (dont une de ses plus belles vues d’Italie, Vue de Venise. Quai des Esclavons), John Linnell, Edward Lear, un rare chef d’œuvre de Clarkson Stanfield, une belle série de peintures de John Constable et l’un des plus beaux paysages inachevés de Turner, aux frontières de l’abstraction, le poétique Paysage avec une rivière et une baie dans le lointain.
On a coutume de considérer que la peinture britannique connaît son âge d’or sous l’ère Georgienne, soit des années 1720 environ jusqu’au début du règne de la reine Victoria, au milieu du XIXe siècle.
L’excellence des artistes britanniques s’exprime alors surtout dans le portrait et le paysage, deux genres particulièrement appréciés des amateurs depuis des décennies. Seules de cette importance en dehors des musées anglo-saxons, les collections de peintures et arts graphiques du musée du Louvre, permettent largement de rendre compte de ce moment saillant dans l’histoire artistique britannique. Leur exposition exceptionnelle à Valence est un événement à ne pas manquer !
Au cours du XVIIIe siècle, les artistes britanniques renouvèlent complètement le genre du portrait. Leur apport, fait de naturel et d’audaces formelles, fut déterminant dans le domaine du grand portrait mondain dont le Louvre possède des exemples insignes dus aux peintres Allan Ramsay, Reynolds, Romney et Raeburn, ainsi qu’un très bel ensemble de portraits romantiques dû au grand Thomas Lawrence.
Ils élaborèrent en outre une formule parfaitement originale la Conversation Piece ou portrait en conversation. Ce type de représentation, met en exergue les relations interpersonnelles qui s’établissent entre les individus dans une société qui est alors en plein essor économique, intellec-tuel et politique. Le Louvre conserve un bel ensemble de ces conversation pieces dus à Philipp Mercier, Arthur Devis ou Johann Zoffany et jusqu’au Portrait des parents de l’artiste par l’Ecossais David Wilkie, qui est une des dernières acquisitions du Louvre en matière de peintures britanniques. Dans cette veine, l’exposition présentera un des chefs-d’œuvre de jeunesse de Thomas Gainsborough, La conversation dans un parc, œuvre emblématique de la collection.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les créateurs britanniques révolutionnèrent la pratique de l’aquarelle pour la porter à ses plus hauts sommets en produisant de su-perbes paysages inspirés de leurs voyages en Grande Bretagne et dans le reste de l’Europe. Ils devinrent un modèle pour les artistes européens et leur influence sera durable sur la génération romantique.
Les collections du Louvre présentent ainsi de précieuses feuilles des grands maîtres du genre : Alexander et John Robert Cozens (L’Aiguille verte, acquise en 2006), Francis Towne, David Cox, J.M.W Turner ainsi que de beaux ensembles de Richard Parkes Bonington et de John Constable. Dans le domaine de la peinture de paysage, la collection du Louvre est riche également de quelques chefs-d’œuvre de Joseph Wright of Derby, Richard Parkes Bonington (dont une de ses plus belles vues d’Italie, Vue de Venise. Quai des Esclavons), John Linnell, Edward Lear, un rare chef d’œuvre de Clarkson Stanfield, une belle série de peintures de John Constable et l’un des plus beaux paysages inachevés de Turner, aux frontières de l’abstraction, le poétique Paysage avec une rivière et une baie dans le lointain.
A propos du Musée de Valence, arts et archéologie
Créé en 1850, le Musée de Valence est installé depuis 1911 dans l’ancien palais épiscopal, au cœur du centre-ville. Seul musée des Beaux-Arts en Drôme et faisant partie des cinq premiers musées de la région Rhône-Alpes, il offre un espace d’exposition de 5750 m², 35 salles d’exposition permanente, une perspective exceptionnelle à 360°sur la vallée du Rhône, l’Ardèche et le Vercors et des collections riches de plus de 20 000 œuvres offrant un panorama de l’histoire de l’homme et des arts, de la préhistoire régionale à l’art contemporain. Parmi les œuvres exposées figure une exceptionnelle collection de peintures et dessins d’Hubert Robert (1733-1808), qui est la troisième collection au monde avec celles du musée du Louvre à Paris et du musée de l’Hermitage à Saint-Pétersbourg.
Après d’importants travaux de rénovation et d’extension (coût : 23,3 M€), le Musée a rouvert ses portes en décembre 2013. Lieu culturel ouvert et vivant, il fait rayonner Valence et son agglomération sur le plan culturel à l’échelle nationale.
Musee de Valence, Art et Archéologie
4, place des Ormeaux
26000 Valence, France
+33 4 75 79 20 80
museedevalence.fr
Afficher Musee de Valence, Art et Archéologie sur une carte plus grande
Après d’importants travaux de rénovation et d’extension (coût : 23,3 M€), le Musée a rouvert ses portes en décembre 2013. Lieu culturel ouvert et vivant, il fait rayonner Valence et son agglomération sur le plan culturel à l’échelle nationale.
Musee de Valence, Art et Archéologie
4, place des Ormeaux
26000 Valence, France
+33 4 75 79 20 80
museedevalence.fr
Afficher Musee de Valence, Art et Archéologie sur une carte plus grande