Daniel Humair. Une abstraction narrative
Daniel Humair, Zoned 10,2010
Né à Genève en 1938, Daniel Humair se définit lui-même comme un autodidacte et, dans la musique, où sa carrière internationale de batteur lui a fait rencontrer les plus grands jazzmen et, dans la peinture, où depuis plus de cinquante ans, il trace une oeuvre libérée des poncifs et riche d’une imagination sans cesse renouvelée. Comme le souligne Jacques Bouzerand, « Daniel Humair joue de la peinture comme il joue de la musique ». Marqué depuis ses débuts par l’abstraction française et américaine et surtout par ce que l’on a appelé la peinture informelle, Daniel Humair s’est constitué un répertoire de signes, de graffitis automatiques, qu’il fait « vibrer » dans l’espace plastique par l’utilisation de couleurs vives et généreuses dans une matière grattée, triturée, littéralement exaltée. Sa peinture, grâce à son métier de batteur, bénéficie de gestes précis et sûrs qui lui permettent de se dégager de la contrainte technique pour évoluer au gré de son imagination dans une improvisation savamment maîtrisée. Abstrait certes, mais d’une abstraction sensuelle et vivante où la couleur vibrante (celle de la vie) donne le rythme que des mots viennent parfois ponctuer pour donner du sens.
Daniel Humair est résolument un artiste d’aujourd’hui qui, comme dans le jazz, pratique une peinture actualisée suivant les humeurs et les sensations de l’instant mais, dans laquelle les éléments s’organisent toujours pour donner à raconter et à ressentir. Comme il le dit lui-même sa peinture est une abstraction narrative ce qui dans sa définition consisterait peut-être à animer la surface plastique sans la perspective classique « à l’italienne » mais par le jeu rythmé des couleurs vives et des formes/signes.
À travers une cinquantaine d’oeuvres, cette exposition retrace ces cinq décennies de peinture, présentant à la fois des oeuvres sur toile et des oeuvres sur papier. Elle prend place après de nombreuses expositions qui ont vu, entre autres, la parution en 2010 d’une monographie rétrospective Le Jeu incessant de Daniel Humair aux éditions Delatour France. Enfin Daniel Humair n’est pas un musicien peintre ou un peintre musicien mais bien les deux en même temps car pour lui ces deux formes artistiques ne sont pas antinomiques mais bien complémentaires. Elles participent ensemble à partager l’expression sensible de ses mondes intérieurs. Et quand on l’interroge sur celle qu’il ne délaissera jamais il a ces mots qui illustrent la place que la peinture occupe dans sa vie :
« Je n’aime pas l’image d’un vieux batteur, tandis qu’un vieux peintre, c’est magnifique aussi beau qu’un enfant qui essaie pour voir ce que ça va donner, là, sur le papier et qui rit de ses trouvailles »
Daniel Humair est résolument un artiste d’aujourd’hui qui, comme dans le jazz, pratique une peinture actualisée suivant les humeurs et les sensations de l’instant mais, dans laquelle les éléments s’organisent toujours pour donner à raconter et à ressentir. Comme il le dit lui-même sa peinture est une abstraction narrative ce qui dans sa définition consisterait peut-être à animer la surface plastique sans la perspective classique « à l’italienne » mais par le jeu rythmé des couleurs vives et des formes/signes.
À travers une cinquantaine d’oeuvres, cette exposition retrace ces cinq décennies de peinture, présentant à la fois des oeuvres sur toile et des oeuvres sur papier. Elle prend place après de nombreuses expositions qui ont vu, entre autres, la parution en 2010 d’une monographie rétrospective Le Jeu incessant de Daniel Humair aux éditions Delatour France. Enfin Daniel Humair n’est pas un musicien peintre ou un peintre musicien mais bien les deux en même temps car pour lui ces deux formes artistiques ne sont pas antinomiques mais bien complémentaires. Elles participent ensemble à partager l’expression sensible de ses mondes intérieurs. Et quand on l’interroge sur celle qu’il ne délaissera jamais il a ces mots qui illustrent la place que la peinture occupe dans sa vie :
« Je n’aime pas l’image d’un vieux batteur, tandis qu’un vieux peintre, c’est magnifique aussi beau qu’un enfant qui essaie pour voir ce que ça va donner, là, sur le papier et qui rit de ses trouvailles »
Pratique
Autour de l’exposition :
Séminaires les mardis 4, 11 et 18 octobre à 17h
Une séance, une oeuvre : Fragonard, Seurat, Marchand)
Elisa Farran : Historienne de l’art
Réservation au Musée Estrine
Rencontre avec Daniel Humair
Dimanche11 septembre à 11h dans son exposition
Visites guidées de l’exposition
Les mercredis 14, 21 et 28 septembre à 15h
Vendredi 25 novembre à 17 heures
Musée Estrine
8, rue Estrine - 13210 Saint-Rémy-de-Provence
Tel : 04 90.92.34.72- Fax : 04.90.92.36.73
musee.estrine@orange.fr – www.musees-mediterranee.org
Ouvert tous les jours sauf le lundi
Jusqu’au 30 septembre : 10h - 12h30 et 14h -19 h / le mercredi 10h -19h
Du 1er Octobre au 27 novembre : 10h30 -12h30 et 14h -18h
Groupes et visites guidées sur RDV.
Plein Tarif : 3,20€ - Tarif réduit : 2,30€
Séminaires les mardis 4, 11 et 18 octobre à 17h
Une séance, une oeuvre : Fragonard, Seurat, Marchand)
Elisa Farran : Historienne de l’art
Réservation au Musée Estrine
Rencontre avec Daniel Humair
Dimanche11 septembre à 11h dans son exposition
Visites guidées de l’exposition
Les mercredis 14, 21 et 28 septembre à 15h
Vendredi 25 novembre à 17 heures
Musée Estrine
8, rue Estrine - 13210 Saint-Rémy-de-Provence
Tel : 04 90.92.34.72- Fax : 04.90.92.36.73
musee.estrine@orange.fr – www.musees-mediterranee.org
Ouvert tous les jours sauf le lundi
Jusqu’au 30 septembre : 10h - 12h30 et 14h -19 h / le mercredi 10h -19h
Du 1er Octobre au 27 novembre : 10h30 -12h30 et 14h -18h
Groupes et visites guidées sur RDV.
Plein Tarif : 3,20€ - Tarif réduit : 2,30€