Collection’12 poursuit le principe biennal de présentation in situ de la collection de l’Institut d’art contemporain.
En combinant des acquisitions récentes et des oeuvres plus anciennes, ces expositions visent à mettre en perspective la collection que constitue l’IAC depuis plus de trente ans et à favoriser une visibilité régulière de son évolution. Elle est présentée tout au long de l’année ex situ dans l’ensemble de la région Rhône- Alpes, ainsi qu’au niveau national et international.
Au coeur des missions de l’Institut, la création constitue l’étape fondamentale à partir de laquelle toutes les activités s’organisent et se développent et, en l’occurrence, celle de la constitution de la collection. Composée de plus de 1700 oeuvres provenant d’artistes de renommée nationale et internationale, l'enrichissement de la collection est étroitement lié à l’activité d’expositions in situ, et ainsi au plus proche de la création et de la production.
Collection’12 rassemble une vingtaine de films, réalisés par plusieurs générations d’artistes. De l’image médiatique à l’oeuvre cinématographique, la question de l’« image mouvement » traverse l’ensemble de l’exposition.
Dans la vidéo Product Recall, l’artiste Carey Young, allongée sur un divan pendant une séance de psychanalyse, tente de se rappeler les slogans publicitaires basés sur les mots « créativité » ou « imagination », questionnant la standardisation langagière liée à la publicité et l’économie de l’art.
Autour de cette oeuvre pivot dans l’exposition s’articulent une approche sociocritique, dérivant parfois vers l’absurde, et une démarche à la fois analytique et perceptuelle.
A l’instar de l’exposition Yes, we don’t présentée en 2011 avec les artistes Bernard Bazile, Francois Curlet et Denicolai & Provoost, les oeuvres de Candice Breitz, Tracey Emin, Douglas Gordon, Pipilotti Rist, Georgina Starr et Gillian Wearing, souvent imprégnées de pop culture, déconstruisent de manière subversive les leurres de la communication en détournant les structures narratives familières qui façonnent nos réalités collectives et individuelles.
Entre réalité et fiction, les oeuvres de Jordi Colomer et Anri Sala semblent quant à elles suspendues dans le temps, mettant en situation le chaos qui nous entoure. Les oeuvres de Pierre Huyghe, Laurent Montaron, Matt Mullican et Melik Ohanian tentent de représenter l’invisible, l’imperceptible, en se situant dans une zone spatio-temporelle indéfinie où la question du double et la perte de repères nous amènent vers un état second de la conscience. La dimension perceptuelle atteint son apogée avec l’oeuvre d’Anthony McCall par la transformation de l’image en sculpture de « lumière solide ».
En reprenant le contrôle des images et par là-même du langage, les artistes donnent à voir un réel sublimé, glissant d’expériences de vie, parfois limites, à une expérimentation limite de l’image.
Commissaires Nathalie Ergino et Anne Stenne
Au coeur des missions de l’Institut, la création constitue l’étape fondamentale à partir de laquelle toutes les activités s’organisent et se développent et, en l’occurrence, celle de la constitution de la collection. Composée de plus de 1700 oeuvres provenant d’artistes de renommée nationale et internationale, l'enrichissement de la collection est étroitement lié à l’activité d’expositions in situ, et ainsi au plus proche de la création et de la production.
Collection’12 rassemble une vingtaine de films, réalisés par plusieurs générations d’artistes. De l’image médiatique à l’oeuvre cinématographique, la question de l’« image mouvement » traverse l’ensemble de l’exposition.
Dans la vidéo Product Recall, l’artiste Carey Young, allongée sur un divan pendant une séance de psychanalyse, tente de se rappeler les slogans publicitaires basés sur les mots « créativité » ou « imagination », questionnant la standardisation langagière liée à la publicité et l’économie de l’art.
Autour de cette oeuvre pivot dans l’exposition s’articulent une approche sociocritique, dérivant parfois vers l’absurde, et une démarche à la fois analytique et perceptuelle.
A l’instar de l’exposition Yes, we don’t présentée en 2011 avec les artistes Bernard Bazile, Francois Curlet et Denicolai & Provoost, les oeuvres de Candice Breitz, Tracey Emin, Douglas Gordon, Pipilotti Rist, Georgina Starr et Gillian Wearing, souvent imprégnées de pop culture, déconstruisent de manière subversive les leurres de la communication en détournant les structures narratives familières qui façonnent nos réalités collectives et individuelles.
Entre réalité et fiction, les oeuvres de Jordi Colomer et Anri Sala semblent quant à elles suspendues dans le temps, mettant en situation le chaos qui nous entoure. Les oeuvres de Pierre Huyghe, Laurent Montaron, Matt Mullican et Melik Ohanian tentent de représenter l’invisible, l’imperceptible, en se situant dans une zone spatio-temporelle indéfinie où la question du double et la perte de repères nous amènent vers un état second de la conscience. La dimension perceptuelle atteint son apogée avec l’oeuvre d’Anthony McCall par la transformation de l’image en sculpture de « lumière solide ».
En reprenant le contrôle des images et par là-même du langage, les artistes donnent à voir un réel sublimé, glissant d’expériences de vie, parfois limites, à une expérimentation limite de l’image.
Commissaires Nathalie Ergino et Anne Stenne