
LENA BUI - image contextuelle : études sur la circulation à Saigon / contextual image: studies of traffic in Saigon, 2013. Courtesy de l’artiste
Artistes exposés : Lena Bùi, Tiffany Chung, Dinh Q Lê, Jun Nguyen-Hatsushiba, Nguyen Huy An, Nguyen Thái Tuan, Nguyen Trinh Thi et The Propeller Group.
Le Vietnam est une nation, mais c’est aussi une mémoire, un paysage symbolique marqué par le conflit mondial du XXe siècle le plus souvent porté à l’écran, dans une perspective simplifiée, stéréotypée et constamment réitérée pour apaiser le sentiment de culpabilité entourant ce que les Vietnamiens appellent la « guerre américaine ». Le Vietnam est longtemps resté le théâtre d’un ballet mouvementé de la politique mondiale. La population à la fois prudente et ouverte aux autres croit aux possibilités d’un lendemain qui se situe dans l’interstice entre le passé et l’espace du renouveau futur.
Les artistes de l’exposition forment une équipe diverse d’archivistes et d’archéologues qui confrontent les faits historiques aux phénomènes sociaux en rapport avec le contexte de diaspora où ils s’inscrivent intellectuellement et physiquement. Leurs chorégraphies artistiques sont vouées à se répéter constamment dans les interstices des idéologies en faillite, des tissus urbains postindustriels, des hétérotopies et des enjeux de la représentation.
Ces chorégraphies ont trait aux habitudes chez Lena Bùi et Nguyễn Huy An (les comportements individuels et collectifs comme stratégie de survie), au déracinement chez Ɖinh Q Lê et Jun Nguyễn-Hatsushiba (les réfugiés politiques, les documents catalogués, les désenchantés de la religion), à l’absence chez Nguyễn Thái Tuấn et Nguyễn Trinh Thi (la trace enregistrée de ce qui a existé ou de ce qui s’est produit), et aux causalités chez Tiffany Chung et les membres du Propeller Group (les conséquences directes et indirectes).
Les chorégraphies présentées dans l’exposition servent à interroger méthodiquement les dispositifs de régulation sociale présumés, depuis les archives jusqu’aux loisirs et à l’érection de monuments, en passant par l’ethnographie, la psychologie et le comportementalisme, pour ne citer qu’eux. Ces artistes élaborent une esthétique éminemment élaborée qui s’adapte aux supports les plus répandues internationalement : cinéma, vidéo, peinture, sculpture et performance. Leurs oeuvres puisent leur force et leur légitimité dans l’examen attentif des interstices, des marges quasi impalpables de la mémoire devenues insaisissables faute de relais visuels dans l’actualité.
Le Vietnam est une nation, mais c’est aussi une mémoire, un paysage symbolique marqué par le conflit mondial du XXe siècle le plus souvent porté à l’écran, dans une perspective simplifiée, stéréotypée et constamment réitérée pour apaiser le sentiment de culpabilité entourant ce que les Vietnamiens appellent la « guerre américaine ». Le Vietnam est longtemps resté le théâtre d’un ballet mouvementé de la politique mondiale. La population à la fois prudente et ouverte aux autres croit aux possibilités d’un lendemain qui se situe dans l’interstice entre le passé et l’espace du renouveau futur.
Les artistes de l’exposition forment une équipe diverse d’archivistes et d’archéologues qui confrontent les faits historiques aux phénomènes sociaux en rapport avec le contexte de diaspora où ils s’inscrivent intellectuellement et physiquement. Leurs chorégraphies artistiques sont vouées à se répéter constamment dans les interstices des idéologies en faillite, des tissus urbains postindustriels, des hétérotopies et des enjeux de la représentation.
Ces chorégraphies ont trait aux habitudes chez Lena Bùi et Nguyễn Huy An (les comportements individuels et collectifs comme stratégie de survie), au déracinement chez Ɖinh Q Lê et Jun Nguyễn-Hatsushiba (les réfugiés politiques, les documents catalogués, les désenchantés de la religion), à l’absence chez Nguyễn Thái Tuấn et Nguyễn Trinh Thi (la trace enregistrée de ce qui a existé ou de ce qui s’est produit), et aux causalités chez Tiffany Chung et les membres du Propeller Group (les conséquences directes et indirectes).
Les chorégraphies présentées dans l’exposition servent à interroger méthodiquement les dispositifs de régulation sociale présumés, depuis les archives jusqu’aux loisirs et à l’érection de monuments, en passant par l’ethnographie, la psychologie et le comportementalisme, pour ne citer qu’eux. Ces artistes élaborent une esthétique éminemment élaborée qui s’adapte aux supports les plus répandues internationalement : cinéma, vidéo, peinture, sculpture et performance. Leurs oeuvres puisent leur force et leur légitimité dans l’examen attentif des interstices, des marges quasi impalpables de la mémoire devenues insaisissables faute de relais visuels dans l’actualité.
Renseignements pratiques
Carré d'Art
Place de la Maison Carrée
30000 Nîmes
Téléphone : 04 66 76 35 70
info@carreartmusee.com
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