Ancien couvent, ce bâtiment des Carmes vient d’être restauré. Et fort joliment restauré. Tout en pureté, on dirait clean dans le jargon moderne, murs lisses, cadres de pierres blanches, ailleurs sols et murs de bois clair rappelant les forêts proches ; elles sont là d’ailleurs, juste derrière, surmontées de ces falaises qui à elles seules évoquent le Vercors. Le bâtiment est harmonieux, bordant sur deux côtés une cour carrée, avec son séchoir à noix fort joli et caractéristique de la région.
A l’intérieur, une succession de jolies salles claires meublées de bois blond, constituent le Musée avec sa parole vivante sous forme d’écrans qui l’animent, de jolis objets, des gravures anciennes, sa haute chapelle à l’architecture élégante tout en fait un beau lieu d’exposition.
A l’extérieur, un vrai jardin de moines avec ses allées bientôt enjambées par la vigne, ses carrés de plantes ordonnées en catégories, pour la tête ou le ventre, la fièvre ou la douleur, bénéfiques ou maléfiques comme le datura armé de ses énormes clochettes crème (on sent le moyen âge, les sorcières et les potions tout près des poisons, tout proches encore). Sur le devant de ce couvent charmant musée, on a dressé pour l’été un labyrinthe de laurier qui parle lui aussi en panneaux informatifs, de remèdes et de plantes et du pharmacien magicien que fut Paracelse, précurseur des soins modernes et aussi sorcier.
Assorti à ce parcours, le Labyrinthe des parfums se présente comme un spectacle itinérant en cinq étapes dans le musée et le jardin, animé par le maître des cérémonies, Alain Carré, en lourd costume du grand à liqueurs puis au labyrinthe en un spectacle dit en termes galants, fort plaisant à entendre car la voix, grave pèse et pose les mots à plaisir.
Il s’agit d’un spectacle en deux actes proposé pour le premier acte les jeudis 21 juillet, 18 et 25 août au couvent des Carmes et pour le second acte le Secret du parfum, les samedis 23 juillet, 20 et 27 août au Musée de Saint-Antoine l’Abbaye. J.A.
A l’intérieur, une succession de jolies salles claires meublées de bois blond, constituent le Musée avec sa parole vivante sous forme d’écrans qui l’animent, de jolis objets, des gravures anciennes, sa haute chapelle à l’architecture élégante tout en fait un beau lieu d’exposition.
A l’extérieur, un vrai jardin de moines avec ses allées bientôt enjambées par la vigne, ses carrés de plantes ordonnées en catégories, pour la tête ou le ventre, la fièvre ou la douleur, bénéfiques ou maléfiques comme le datura armé de ses énormes clochettes crème (on sent le moyen âge, les sorcières et les potions tout près des poisons, tout proches encore). Sur le devant de ce couvent charmant musée, on a dressé pour l’été un labyrinthe de laurier qui parle lui aussi en panneaux informatifs, de remèdes et de plantes et du pharmacien magicien que fut Paracelse, précurseur des soins modernes et aussi sorcier.
Assorti à ce parcours, le Labyrinthe des parfums se présente comme un spectacle itinérant en cinq étapes dans le musée et le jardin, animé par le maître des cérémonies, Alain Carré, en lourd costume du grand à liqueurs puis au labyrinthe en un spectacle dit en termes galants, fort plaisant à entendre car la voix, grave pèse et pose les mots à plaisir.
Il s’agit d’un spectacle en deux actes proposé pour le premier acte les jeudis 21 juillet, 18 et 25 août au couvent des Carmes et pour le second acte le Secret du parfum, les samedis 23 juillet, 20 et 27 août au Musée de Saint-Antoine l’Abbaye. J.A.