Giuseppe Verdi et Richard Wagner ont follement aimé Paris : quelques années après l’échec parisien de son Tannhäuser, Wagner déclare au roi de Bavière, Louis II : i[« Paris est le cœur de la civilisation moderne. [...] Lorsque, jadis, je voulus devenir un célèbre compositeur, mon bon génie me conduisit aussitôt vers ce cœur »]i.
« Quelle belle chose que ces théâtres de la grande capitale ! » écrit encore Verdi à son agent parisien, Léon Escudier.
Les relations passionnelles et tumultueuses qu’entretiennent les deux compositeurs avec la France, et plus particulièrement avec l’Opéra de Paris, ont déjà donné lieu à des études et même à des expositions dans le cadre du Palais Garnier, mais le plus souvent, ces travaux et ces manifestations ont porté l’attention de manière disjointe sur chacun des deux compositeurs dans ses rapports avec la « Grande boutique ».
Au travers d’une centaine de pièces provenant des collections de la Bibliothèque nationale de France, de l’Opéra national de Paris et du Centre national du costume de scène de Moulins, l’Opéra national de Paris et la BnF s’associent pour montrer comment ces deux contemporains amènent à l’Opéra une nouvelle conception du genre lyrique et une nouvelle vision de la scène. Leurs idées se rejoignent d’ailleurs pour partie. Ils ont affaire aussi aux mêmes hommes : c’est sous la même direction, celle d’Alphonse Royer (1856-1862), que Le Trouvère de Verdi et Tannhäuser de Wagner entrent au répertoire de l’Opéra, respectivement le 12 janvier 1857 et le 13 mars 1861.
Les enjeux institutionnels, artistiques, économiques et politiques qui régissent les relations de Verdi et de Wagner avec l’Opéra ne s’évanouissent pas avec le décès des deux compositeurs, bien au contraire : les ambitions artistiques et de modernité des directeurs, mais aussi les évolutions des rapports diplomatiques entre la France, l’Allemagne et l’Italie (à l’occasion notamment des deux conflits mondiaux qui marquent le XX e siècle) tout comme les mutations de l’économie du spectacle expliquent la dynamique qu’entretient le répertoire de l’Opéra avec l’œuvre monumentale et réformatrice de Verdi et de Wagner, de la première de Jérusalem de Verdi en 1847, à la présentation du cycle complet de L’Anneau du Nibelung de Richard Wagner en 2013.
« Quelle belle chose que ces théâtres de la grande capitale ! » écrit encore Verdi à son agent parisien, Léon Escudier.
Les relations passionnelles et tumultueuses qu’entretiennent les deux compositeurs avec la France, et plus particulièrement avec l’Opéra de Paris, ont déjà donné lieu à des études et même à des expositions dans le cadre du Palais Garnier, mais le plus souvent, ces travaux et ces manifestations ont porté l’attention de manière disjointe sur chacun des deux compositeurs dans ses rapports avec la « Grande boutique ».
Au travers d’une centaine de pièces provenant des collections de la Bibliothèque nationale de France, de l’Opéra national de Paris et du Centre national du costume de scène de Moulins, l’Opéra national de Paris et la BnF s’associent pour montrer comment ces deux contemporains amènent à l’Opéra une nouvelle conception du genre lyrique et une nouvelle vision de la scène. Leurs idées se rejoignent d’ailleurs pour partie. Ils ont affaire aussi aux mêmes hommes : c’est sous la même direction, celle d’Alphonse Royer (1856-1862), que Le Trouvère de Verdi et Tannhäuser de Wagner entrent au répertoire de l’Opéra, respectivement le 12 janvier 1857 et le 13 mars 1861.
Les enjeux institutionnels, artistiques, économiques et politiques qui régissent les relations de Verdi et de Wagner avec l’Opéra ne s’évanouissent pas avec le décès des deux compositeurs, bien au contraire : les ambitions artistiques et de modernité des directeurs, mais aussi les évolutions des rapports diplomatiques entre la France, l’Allemagne et l’Italie (à l’occasion notamment des deux conflits mondiaux qui marquent le XX e siècle) tout comme les mutations de l’économie du spectacle expliquent la dynamique qu’entretient le répertoire de l’Opéra avec l’œuvre monumentale et réformatrice de Verdi et de Wagner, de la première de Jérusalem de Verdi en 1847, à la présentation du cycle complet de L’Anneau du Nibelung de Richard Wagner en 2013.
Pratique
17 décembre 2013 - 9 mars 2014
Bibliothèque-musée de l’Opéra, Palais Garnier
place de l’Opéra, Paris 9e
Tous les jours
10h > 17h
Sauf le 1 er janvier
Entrée : 10€, TR : 6€
(avec la visite du théâtre)
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Bibliothèque-musée de l’Opéra, Palais Garnier
place de l’Opéra, Paris 9e
Tous les jours
10h > 17h
Sauf le 1 er janvier
Entrée : 10€, TR : 6€
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