
Stéphanie Durand © DR
Mais Stéphanie ne s’arrête pas là. Hors du tour, elle va continuer de la travailler en la repoussant encore de l’intérieur, en la déformant, en la déchirant ou en la refermant, en la dirigeant au fur et à mesure de sa solidification vers de formes plus sculpturales.
Ces formes ainsi tournées et « détournées » lui permettent d’exprimer d’innombrables émotions, chaque pièce étant absolument unique. A chacune de ses oeuvres, c’est une partie d’elle-même qu’elle nous transmet.
Grâce à cette technique, Stéphanie a pu accomplir son désir d’exprimer la vie, portée par la puissance de la croissance intérieure, celle qui fait pousser les arbres et qui est à l’oeuvre dans toute forme de vie.
Les pièces de Stéphanie Durand faites de terre brute, fortement chamottée, évoquent de très ancienne civilisations primitives ou, plutôt, intemporelles. Ces pièces formées au tour sont ensuite reprises, déformées, repoussées de l’intérieur de manière à faire surgir de la terre un décor extérieur, quasi naturel, de craquelures et de fissures organisées en stries ou en côtes, en bourrelets parallèles transversaux ou obliques, au grès de l’inspiration.
La modernité formelle se superpose au primitivisme initial et s’avère parfois proche de la sculpture contemporaine la plus libre. Et le décor qui prend place, ici, naît ainsi de cette lutte de l’artiste avec la terre et affiche alors une étonnante vitalité.
Le monde de Stéphanie Durand est un monde en accord avec le geste même de sa création artistique, celui de la poussée intérieure. C’est un monde de croissance continue, de gestation naturelle, organique et tellurique, à la manière de celle qui préside au développement des coraux ou des coquillages, des cosses, ou des calebasses, jusqu’aux graines éclatées. C’est un monde de nature naturante…
Stéphanie l’a très bien exprimé elle-même : « A la croisée de plusieurs univers, végétal, minéral, animal, ces pièces évoquent des formes en croissance, avec leur peau qui craquèle telle une écorce. Parfois, elles suggèrent des espèces aquatiques plongeant dans une poésie sous-marine. Souvent, elles apparaissent sans âge. Le temps semble les avoir marquées, érodées ; elles deviennent objets antiques issus de fouilles ou sortis de la mer. »
Jean-François Julliard, Professeur des Universités
Ces formes ainsi tournées et « détournées » lui permettent d’exprimer d’innombrables émotions, chaque pièce étant absolument unique. A chacune de ses oeuvres, c’est une partie d’elle-même qu’elle nous transmet.
Grâce à cette technique, Stéphanie a pu accomplir son désir d’exprimer la vie, portée par la puissance de la croissance intérieure, celle qui fait pousser les arbres et qui est à l’oeuvre dans toute forme de vie.
Les pièces de Stéphanie Durand faites de terre brute, fortement chamottée, évoquent de très ancienne civilisations primitives ou, plutôt, intemporelles. Ces pièces formées au tour sont ensuite reprises, déformées, repoussées de l’intérieur de manière à faire surgir de la terre un décor extérieur, quasi naturel, de craquelures et de fissures organisées en stries ou en côtes, en bourrelets parallèles transversaux ou obliques, au grès de l’inspiration.
La modernité formelle se superpose au primitivisme initial et s’avère parfois proche de la sculpture contemporaine la plus libre. Et le décor qui prend place, ici, naît ainsi de cette lutte de l’artiste avec la terre et affiche alors une étonnante vitalité.
Le monde de Stéphanie Durand est un monde en accord avec le geste même de sa création artistique, celui de la poussée intérieure. C’est un monde de croissance continue, de gestation naturelle, organique et tellurique, à la manière de celle qui préside au développement des coraux ou des coquillages, des cosses, ou des calebasses, jusqu’aux graines éclatées. C’est un monde de nature naturante…
Stéphanie l’a très bien exprimé elle-même : « A la croisée de plusieurs univers, végétal, minéral, animal, ces pièces évoquent des formes en croissance, avec leur peau qui craquèle telle une écorce. Parfois, elles suggèrent des espèces aquatiques plongeant dans une poésie sous-marine. Souvent, elles apparaissent sans âge. Le temps semble les avoir marquées, érodées ; elles deviennent objets antiques issus de fouilles ou sortis de la mer. »
Jean-François Julliard, Professeur des Universités
Pratique
Maison de la Céramique du Pays de Dieulefit
Parc de la Baume – Rue des Reymonds
26220 DIEULEFIT
Tél. : 04 75 50 20 98
info@maisondelaceramique.fr
www.maisondelaceramique.fr
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