
Avec plus de 1000 œuvres, la collection permanente dresse un riche panorama de la création régionale et nationale. Elle valorise aussi un certain nombre d’artistes femmes, et a récemment organisé l’exposition de Françoise Gilot pour ses 100 ans en 2021.
L’exposition de cet été est organisée autour de deux sujets récurrents de Picasso, en lien avec la collection du musée.
Des femmes dans l’arène de Picasso
Depuis ses premiers dessins d’enfant jusqu’à son dernier tableau inachevé, l’œuvre monumental de Picasso est parcouru par deux figures, celle de la femme et celle du taureau (…) Parce qu’elles s’en sont nourries, les œuvres de Picasso dialoguent avec celles de l’iconographie populaire dont il était friand, celles de ses prédécesseurs qu’il a admirés, de ses contemporains qu’il a côtoyés.
Ainsi l’exposition est jalonnée d’œuvres d’artistes actuels, tous issus de ce Sud dont ils portent l’empreinte, à l’image du musée Estrine qui les accueille à côté des œuvres du Maître.
L'exposition est organisée avec le soutien exceptionnel du Musée national Picasso-Paris et le concours de la famille Picasso.
L’exposition de cet été est organisée autour de deux sujets récurrents de Picasso, en lien avec la collection du musée.
Des femmes dans l’arène de Picasso
Depuis ses premiers dessins d’enfant jusqu’à son dernier tableau inachevé, l’œuvre monumental de Picasso est parcouru par deux figures, celle de la femme et celle du taureau (…) Parce qu’elles s’en sont nourries, les œuvres de Picasso dialoguent avec celles de l’iconographie populaire dont il était friand, celles de ses prédécesseurs qu’il a admirés, de ses contemporains qu’il a côtoyés.
Ainsi l’exposition est jalonnée d’œuvres d’artistes actuels, tous issus de ce Sud dont ils portent l’empreinte, à l’image du musée Estrine qui les accueille à côté des œuvres du Maître.
L'exposition est organisée avec le soutien exceptionnel du Musée national Picasso-Paris et le concours de la famille Picasso.
Le mot du commissaire
Dans les premières figures représentées par Homo sapiens, « tout semble s’orienter […] autour de la femme et du taureau » selon l’archéologue Jean-Paul Demoule.
Ce constat pourrait s’appliquer à l’œuvre monumental de Picasso où, depuis ses premiers dessins d’enfant jusqu’à son dernier tableau inachevé, les figures de la femme et du taureau sont significatives de son évolution intime, esthétique, idéologique.
Mais le rapport de Picasso aux femmes et sa passion pour le combat de taureaux suscitent aujourd’hui un débat, parfois explosif, qu’un examen attentif de l’œuvre suffit à déminer. Picasso s’y révèle très éloigné des stéréotypes : loin d’être soumises ou maltraitées, les femmes s’y montrent remplies de compassion ou de tendresse pour le taureau ou son avatar humain, parfois même puissantes et dominatrices.
Quant au taureau, jamais dans l’histoire de l’art un animal n’avait traversé un œuvre entier jusqu’à l’obsession comme chez Picasso. « Animal totémique » selon Françoise Gilot, il a permis à l’artiste d’enraciner son hispanité dans la culture de son Andalousie originelle comme dans celle du Midi français. Aussi faut-il éclairer l’homme et contextualiser ses créations pour mieux s’abandonner à ce qui seul importe : l’émotion procurée par un art mouvant, irréductible au sujet qui l’habite.
Parce qu’elles s’en sont nourries, nous avons confronté les œuvres de Picasso à celles de l’iconographie populaire dont il était friand, à celles des prédécesseurs qu’il a admirés ou des contemporains qu’il a côtoyés. Nous croiserons également le regard porté par Picasso sur femmes et toros avec celui d’artistes actuels issus du Sud tels que Pilar Abarracín, Vincent Bioulès, Sophie Calle, Clara Castagné, Jean-Paul Chambas, Lucio Fanti, Jean-René Laval, Christian Milovanoff, Axelle Remeaud et Claude Viallat.
Annie Maïllis, commissaire de l’exposition
Exposition organisée avec le soutien exceptionnel du Musée national Picasso-Paris et le concours de la famille Picasso.
Ce constat pourrait s’appliquer à l’œuvre monumental de Picasso où, depuis ses premiers dessins d’enfant jusqu’à son dernier tableau inachevé, les figures de la femme et du taureau sont significatives de son évolution intime, esthétique, idéologique.
Mais le rapport de Picasso aux femmes et sa passion pour le combat de taureaux suscitent aujourd’hui un débat, parfois explosif, qu’un examen attentif de l’œuvre suffit à déminer. Picasso s’y révèle très éloigné des stéréotypes : loin d’être soumises ou maltraitées, les femmes s’y montrent remplies de compassion ou de tendresse pour le taureau ou son avatar humain, parfois même puissantes et dominatrices.
Quant au taureau, jamais dans l’histoire de l’art un animal n’avait traversé un œuvre entier jusqu’à l’obsession comme chez Picasso. « Animal totémique » selon Françoise Gilot, il a permis à l’artiste d’enraciner son hispanité dans la culture de son Andalousie originelle comme dans celle du Midi français. Aussi faut-il éclairer l’homme et contextualiser ses créations pour mieux s’abandonner à ce qui seul importe : l’émotion procurée par un art mouvant, irréductible au sujet qui l’habite.
Parce qu’elles s’en sont nourries, nous avons confronté les œuvres de Picasso à celles de l’iconographie populaire dont il était friand, à celles des prédécesseurs qu’il a admirés ou des contemporains qu’il a côtoyés. Nous croiserons également le regard porté par Picasso sur femmes et toros avec celui d’artistes actuels issus du Sud tels que Pilar Abarracín, Vincent Bioulès, Sophie Calle, Clara Castagné, Jean-Paul Chambas, Lucio Fanti, Jean-René Laval, Christian Milovanoff, Axelle Remeaud et Claude Viallat.
Annie Maïllis, commissaire de l’exposition
Exposition organisée avec le soutien exceptionnel du Musée national Picasso-Paris et le concours de la famille Picasso.
Info+
Hôtel Estrine
Place Philippe Latourelle
13210 Saint Rémy de Provence
Tel : +33 (0)4 90 92 34 72
www.musee-estrine.fr
www.musees-mediterranee.org
Ouvert tous les jours sauf le lundi.
Février, mars, novembre, décembre
14h-17h30
Avril, mai, juin, octobre
10h-13h et 14h-18h
Juillet, août, septembre
10h-18h
Dernière entrée 30 minutes avant la fermeture.
Place Philippe Latourelle
13210 Saint Rémy de Provence
Tel : +33 (0)4 90 92 34 72
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www.musees-mediterranee.org
Ouvert tous les jours sauf le lundi.
Février, mars, novembre, décembre
14h-17h30
Avril, mai, juin, octobre
10h-13h et 14h-18h
Juillet, août, septembre
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Dernière entrée 30 minutes avant la fermeture.