Raphael Thierry, REFLEXION, 150 x 380cm
Les portraits, les nus, les vanités, les paysages sont poursuivis et interrogés selon diverses techniques : sable, fusain, peinture, sculptures, vidéo, traitement cinétique ou fragmentation. Ici, le mot « Dérives » renvoie aussi bien à la pratique du plasticien qu’aux thématiques qu’il explore.
La dérive est ici non seulement un thème central mais également un processus mental de création. L’exposition de Raphaël Thierry amène le visiteur à détecter son cheminement et s’immiscer dans la trajectoire intérieure de l’artiste, tout en lui laissant la possibilité de projeter à travers ses œuvres, ses propres associations d’idées, ses lignes de fuite, ou ses émotions fugaces. Modifications incessantes, déviations, variations, métamorphoses résultent autant de l’exercice du contrôle que de son manque. C’est la transmutation de l’art, qui permet cette exploration.
Les œuvres réunies dans cette exposition, qu’il s’agisse de portraits, de nus, de vanités, de paysages, ayant toutes recours à des techniques différentes créent « des échos et des correspondances entre elles renvoient à un imaginaire commun, dont chacun interroge les connotations, imaginaire où les thèmes de toujours, le corps, le visage, l’amour ; la nature, la mort tremblent comme des questions » (Bazouges). Elles ont toutes été réalisées spécialement pour cette exposition à Campredon Centre d’Art.
Les œuvres s’articulent autour de deux lectures ; d’une part l’univers local de l’Islesur- la-Sorgue, ses paysages et ses figures marquantes, notamment le poète René Char, d’autre part le travail jubilatoire d’un artiste contemporain, qui explore toutes les pistes possibles pour exprimer son ressenti.
Ainsi, on peut reconnaître les éléments d’un monde local, mais celui-ci reste instable, éloigné du monde réel. Il est question ici de la fugacité des sensations, de ces visions qu’on ne saurait « attraper », parce qu’elles vous échappent sans cesse…. Avant d’arriver au résultat final, le choix intuitif de l’artiste parvenu à son but.
La dérive est ici non seulement un thème central mais également un processus mental de création. L’exposition de Raphaël Thierry amène le visiteur à détecter son cheminement et s’immiscer dans la trajectoire intérieure de l’artiste, tout en lui laissant la possibilité de projeter à travers ses œuvres, ses propres associations d’idées, ses lignes de fuite, ou ses émotions fugaces. Modifications incessantes, déviations, variations, métamorphoses résultent autant de l’exercice du contrôle que de son manque. C’est la transmutation de l’art, qui permet cette exploration.
Les œuvres réunies dans cette exposition, qu’il s’agisse de portraits, de nus, de vanités, de paysages, ayant toutes recours à des techniques différentes créent « des échos et des correspondances entre elles renvoient à un imaginaire commun, dont chacun interroge les connotations, imaginaire où les thèmes de toujours, le corps, le visage, l’amour ; la nature, la mort tremblent comme des questions » (Bazouges). Elles ont toutes été réalisées spécialement pour cette exposition à Campredon Centre d’Art.
Les œuvres s’articulent autour de deux lectures ; d’une part l’univers local de l’Islesur- la-Sorgue, ses paysages et ses figures marquantes, notamment le poète René Char, d’autre part le travail jubilatoire d’un artiste contemporain, qui explore toutes les pistes possibles pour exprimer son ressenti.
Ainsi, on peut reconnaître les éléments d’un monde local, mais celui-ci reste instable, éloigné du monde réel. Il est question ici de la fugacité des sensations, de ces visions qu’on ne saurait « attraper », parce qu’elles vous échappent sans cesse…. Avant d’arriver au résultat final, le choix intuitif de l’artiste parvenu à son but.