Au sein de ce territoire au relief accidenté et fascinant, formé à la fois de montagnes vertigineuses et de rivières ondoyantes et tumultueuses, les artistes explorent les notions de passage et de frontière ; ils les réinterprètent, les distordent, les questionnent.
A Briançon, Boris Chouvellon, au travers de son installation monumentale, composée d’éléments de caravanes et de miroirs, pose directement la question de l’exil, de la migration et de la difficulté physique du passage entre les montagnes. A Château-Queyras, Julia Cottin s’approprie des éléments constitutifs de l’environnement naturel et architectural des sites pour construire des sculptures défensives qui évoquent les fortifications de Vauban. Aux Vigneaux, Frédérique Nalbandian, habille le mur des Vaudois, le met en évidence et en apposition avec la conduite forcée qui traverse le paysage, évoquant ainsi les notions de limite et de circulation. Gilles Desplanques, quant à lui, présentifie le passé historique de la place forte de Mont-Dauphin en proposant une oeuvre performative, décalée et absurde prenant comme point de départ l’occupation du site par un casque bleu des Nations Unies perdu au milieu d’un ailleurs qui n’est pas à sauver.
Chacun des artistes présentera également dans une autre des quatre communes concernées, une oeuvre existante, réactivée pour l’occasion dans le contexte de l’in situ.
La réflexion des artistes invités se nourrit de la mémoire des lieux, des architectures, du paysage mais aussi de notre rapport au monde et des questions sociétales qui le traverse : la frontière, l’exil, la peur de l’autre, le devoir de mémoire, le paysage, le point de vue. Au-delà de l’objet tous s’appliquent à considérer le territoire dans sa globalité et nous en proposent une approche sensible et perceptive à laquelle nous nous devons d’être attentifs.
Les oeuvres
Elles jalonnent le territoire comme divers points de halte balisés, donnant lieu à l’échange, au dialogue et permettant la lecture croisée de l’art et du paysage.
Les projets et esquisses préparatoires relatant le temps de réalisation seront exposés à Briançon dans une des casemates de l’enceinte fortifiée. Des outils de médiation sont à la disposition du public qui souhaite découvrir les oeuvres du parcours à ciel ouvert par lui-même. Des médiateurs présents sur chacun des sites durant tout l’été, accueilleront les publics désireux d’être accompagnés dans leur découverte des oeuvres et des sites.
A Briançon, Boris Chouvellon, au travers de son installation monumentale, composée d’éléments de caravanes et de miroirs, pose directement la question de l’exil, de la migration et de la difficulté physique du passage entre les montagnes. A Château-Queyras, Julia Cottin s’approprie des éléments constitutifs de l’environnement naturel et architectural des sites pour construire des sculptures défensives qui évoquent les fortifications de Vauban. Aux Vigneaux, Frédérique Nalbandian, habille le mur des Vaudois, le met en évidence et en apposition avec la conduite forcée qui traverse le paysage, évoquant ainsi les notions de limite et de circulation. Gilles Desplanques, quant à lui, présentifie le passé historique de la place forte de Mont-Dauphin en proposant une oeuvre performative, décalée et absurde prenant comme point de départ l’occupation du site par un casque bleu des Nations Unies perdu au milieu d’un ailleurs qui n’est pas à sauver.
Chacun des artistes présentera également dans une autre des quatre communes concernées, une oeuvre existante, réactivée pour l’occasion dans le contexte de l’in situ.
La réflexion des artistes invités se nourrit de la mémoire des lieux, des architectures, du paysage mais aussi de notre rapport au monde et des questions sociétales qui le traverse : la frontière, l’exil, la peur de l’autre, le devoir de mémoire, le paysage, le point de vue. Au-delà de l’objet tous s’appliquent à considérer le territoire dans sa globalité et nous en proposent une approche sensible et perceptive à laquelle nous nous devons d’être attentifs.
Les oeuvres
Elles jalonnent le territoire comme divers points de halte balisés, donnant lieu à l’échange, au dialogue et permettant la lecture croisée de l’art et du paysage.
Les projets et esquisses préparatoires relatant le temps de réalisation seront exposés à Briançon dans une des casemates de l’enceinte fortifiée. Des outils de médiation sont à la disposition du public qui souhaite découvrir les oeuvres du parcours à ciel ouvert par lui-même. Des médiateurs présents sur chacun des sites durant tout l’été, accueilleront les publics désireux d’être accompagnés dans leur découverte des oeuvres et des sites.