
Jesse A. Fernandez et Fidel Castro © DR
Jesse A. Fernandez, est né à La Havane, le 7 décembre 1925. La photographie lui a permis d’appréhender le monde et de se faire connaitre.
Après des études d’arts plastiques à La Havane puis à New-‐York, il découvre la photographie en 1952, lors d’un séjour en Colombie. « Pour moi la photographie fut un contact avec la réalité. Je ne connaissais rien à la technique, je ne savais même pas ce qu’était un diaphragme, mais je me suis jeté à corps perdu sous l'influence de Walker Evans et de Cartier-Bresson. »
De retour à New-‐York, il est engagé par le magazine Life pour mener un reportage à Cuba sur tout ce que La Havane compte d’artistes et d’écrivains. Il y captera aussi la vie quotidienne de la capitale, la rue, le monde ouvrier, les manifestations sportives et l’univers du jeu qui fait alors la réputation de l’île. Durant ces années folles, sous le régime du dictateur Fulgencio Batista, casinos et night-‐clubs sont les lieux de prédilection de milliers de vedettes et de touristes américains. C’est aussi le temps des sabotages, des kidnappings (Juan Manuel Fangio) et des arrestations.
Jesse A. Fernandez retrouve ses amis dont Fidel Castro, qui veut débarrasser son pays du dictateur au pouvoir depuis le coup d’état de 1952. La longue marche va durer 7 ans.
Mais, en 1959, son enthousiasme sera peu à peu tempéré par les débordements du "Leader Maximo". Privé de sa liberté de mouvement, il trouve un subterfuge pour quitter le pays. Il n’y reviendra jamais et cette déterminante mais douloureuse expérience l’amène à abandonner le photojournalisme. « J’ai cessé de photographier ce qui n’était pas vraiment mon univers, comme la guerre et ses tragédies. Je suis donc retourné à la peinture. Maintenant quand je fais des photos, je prends la réalité de ce que je veux. »
Jesse A. Fernandez n'en demeure pas moins un témoin privilégié de la révolution cubaine qui a bouleversé les consciences et marqué toute une génération d'intellectuels. Par ses clichés, il a dévoilé une réalité sociale, l’utopie d’un peuple et cet idéalisme politique qui s'est ensuite heurté à un antagonisme forcené, notamment de la part des Etats-‐Unis.
Après des études d’arts plastiques à La Havane puis à New-‐York, il découvre la photographie en 1952, lors d’un séjour en Colombie. « Pour moi la photographie fut un contact avec la réalité. Je ne connaissais rien à la technique, je ne savais même pas ce qu’était un diaphragme, mais je me suis jeté à corps perdu sous l'influence de Walker Evans et de Cartier-Bresson. »
De retour à New-‐York, il est engagé par le magazine Life pour mener un reportage à Cuba sur tout ce que La Havane compte d’artistes et d’écrivains. Il y captera aussi la vie quotidienne de la capitale, la rue, le monde ouvrier, les manifestations sportives et l’univers du jeu qui fait alors la réputation de l’île. Durant ces années folles, sous le régime du dictateur Fulgencio Batista, casinos et night-‐clubs sont les lieux de prédilection de milliers de vedettes et de touristes américains. C’est aussi le temps des sabotages, des kidnappings (Juan Manuel Fangio) et des arrestations.
Jesse A. Fernandez retrouve ses amis dont Fidel Castro, qui veut débarrasser son pays du dictateur au pouvoir depuis le coup d’état de 1952. La longue marche va durer 7 ans.
Mais, en 1959, son enthousiasme sera peu à peu tempéré par les débordements du "Leader Maximo". Privé de sa liberté de mouvement, il trouve un subterfuge pour quitter le pays. Il n’y reviendra jamais et cette déterminante mais douloureuse expérience l’amène à abandonner le photojournalisme. « J’ai cessé de photographier ce qui n’était pas vraiment mon univers, comme la guerre et ses tragédies. Je suis donc retourné à la peinture. Maintenant quand je fais des photos, je prends la réalité de ce que je veux. »
Jesse A. Fernandez n'en demeure pas moins un témoin privilégié de la révolution cubaine qui a bouleversé les consciences et marqué toute une génération d'intellectuels. Par ses clichés, il a dévoilé une réalité sociale, l’utopie d’un peuple et cet idéalisme politique qui s'est ensuite heurté à un antagonisme forcené, notamment de la part des Etats-‐Unis.
Pratique
Exposition photographique Jesse A. Fernandez, Photographe Cubain errant…
Couvent des Minimes
24 rue Rabelais
66 000 Perpignan
du mardi au dimanche
Entrée gratuite, de 11 heures à 17 heures 30.
Couvent des Minimes
24 rue Rabelais
66 000 Perpignan
du mardi au dimanche
Entrée gratuite, de 11 heures à 17 heures 30.