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Membre du Syndicat de la Presse Culturelle et Scientifique (SPCS) et de la Fédération Nationale de la Presse Spécialisée (FNPS)



Janvier/mars 2011 au Théâtre de L’Elysée, Lyon

Spectacle intergénérationnel, I AM A MAN (Généalogie de la liberté) ; BIEN FAIT – Variations sur l’éducation ; MALADIE DE LA JEUNESSE - Mouvement ; LA VILLE EST UN TROU / LA MALADIE DE LA MORT ;


Du 19 au 22 janvier 2011 à 19h30 : I am a man d'Olivier Mouginot

Spectacle intergénérationnel, I AM A MAN (Généalogie de la liberté) invite le public à replacer l’élection de Barack Obama dans la chronologie plus large de la longue marche des Noirs américains pour leur participation à « la plus grande démocratie du monde ». Esclavage, ségrégation, mouvement pour les droits civiques, Black Power, assassinats politiques, révoltes urbaines, résistances culturelles et artistiques : des champs de coton à la Maison Blanche, la route aura été longue et les obstacles nombreux…

Comme dans le tableau du peintre new-yorkais Jean-Michel Basquiat, El gran espectáculo, qui donne à voir l’histoire du peuple noir, I AM A MAN convoque quelques-unes des grandes icônes afro-américaines – Billie Holiday, Martin Luther King, Malcolm X, Mohammed Ali, James Brown, Angela Davis, Mumia Abu-Jamal, 2pac Shakur – et nous rappelle dans le même temps que l’Histoire n’est pas seulement l’affaire des grands hommes, mais aussi et surtout le produit des inégalités socio-économiques et des luttes collectives qui les accompagnent.

Seule sur scène, la comédienne et danseuse Laetitia Lalle Bi Bénie prête sa voix et son corps à cette généalogie de la liberté. Extraits d’autobiographies ou d’interviews, poèmes, chansons, discours et autres matériaux historiques composent la matière première dont s’est inspiré Olivier Mouginot pour écrire la partition free d’I AM A MAN. Dans un univers saturé de dates et de slogans, paroles intimes, poétiques et politiques s’imbriquent pour former le chœur de la conscience noire américaine et nous dévoiler un pan méconnu de l’histoire des États-Unis.

Texte et mise en scène : Olivier Mouginot
Avec Laetitia Lalle Bi Bénie
Scénographie : Vincent Devillard
Création lumière : Julie Lola-Lanteri
Régie son : Marie Nachury
Production : L’Organisation

Du 2 au 5 et du 9 au 12 février 2011 à 19h30 : BIEN FAIT – Variations sur l’éducation de Laure Seguette

Pour éduquer, il faut au moins deux personnes : celui qui éduque, celui qui est éduqué, même si les rôles peuvent s'inverser.
Pourtant, ici, c'est seule en scène qu'Agnès Larroque va s'interroger, nous interroger, sur ce qu'est éduquer, être éduqué, quoi transmettre, et pourquoi ?
Comment va t-elle faire ?
Elle ne reculera devant rien :
Conjuguer, faire du patin à roulette, relire les programmes scolaires, additionner voire multiplier, se donner une punition, se tenir droite et dire bonjour à la dame, demander l'avis de Dolto, comprendre Chapi-chapo ou réciter une poésie...
Ici l'expérience primera.
Nous assisterons à une sorte de mise au point d'identité : bilan et perspectives. Tout ce que l'on sait sera remis en jeu au service de tout ce que l'on apprend ici et maintenant.
Une ré-éducation à vue.
Bien Fait est avant tout un solo burlesque qui s'ajoute au théatre de résistance par le rire que compose la cie du détour.

partition d'Agnès Larroque et Laure Seguette
avec Agnès Larroque
dirigée par Laure Seguette
compagnie du détour

Du 19 au 24 et le 26 février 2011 à 19h30 : MALADIE DE LA JEUNESSE - Mouvement de Ferdinand Bruckner

Dans une pension autrichienne du début des années vingt, gravite un groupe d’étudiants désireux de vivre enfin et de « passer aux choses sérieuses ». Mais la porte de la vie leur est claquée au visage.

Pour pénétrer ce malaise impalpable, nous interrogeons la désillusion d’une jeunesse en parfaite inertie et ce qui résonne aujourd’hui de la république de Weimar et de ses bouleversements.
Cette forme n’est pas la totalité du texte de Ferdinand Bruckner. Ce n’est pour autant ni un extrait, ni une relecture, ni une paraphrase, ni un détournement mais plutôt un mouvement, à l'image des mouvements qui poussent les personnages de la pièce les uns vers les autres, les uns contre les autres.
Parler de la jeunesse avec ses incertitudes, ses maladresses, ses hasards…
« La jeunesse est un foyer de dangers. La jeunesse, c'est la proximité latente de la mort. La jeunesse, c’est l’unique aventure de notre vie. »
Maladie de la jeunesse - Acte I, scène 9

Texte : Ferdinand Bruckner (Nouvelle Traduction)
Mise en scène : Mathieu Gerin
Avec Claire Galopin, Valentin L’Herminier, Amandine Pudlo, Mickael Pinelli, Louise Roch, Judith Rutkowski
Traduction : Alexandre Plank & Heinz Schwarzinger
Dramaturgie : Mariette Navarro
Scénographie : En cours
Lumière : Romain de Lagarde
Création Sonore : Loïs Drouglazet
Costumes : Frédérique Jay
Production : Le Chœur des Fous

Avec le soutien des Célestins – Théâtre de Lyon

LA VILLE EST UN TROU / LA MALADIE DE LA MORT
Charles Pennequin
Marguerite Duras
Pierre Tallaron
L’étranger [théâtre]

L’étranger [théâtre] propose, avec « La ville est un trou » de Charles Pennequin et « La maladie de la mort » de Marguerite DURAS, une expérience poétique en deux tableaux, deux temps, deux immersions…

“Quelle est cette affaire de trou qui nous anime ? Quelle est cette ville ? et l’affaire d’y vivre. Pour y creuser soi ? Soi-même est absent de toute ville. Ou alors il est entravé par sa posture, muselé dans ses tics et ses trucs. Il ne revient à lui que par la bande, par tout ce qui a été prononcé et qui aurait pu rester dans l’air. Je vis dans la nature insupportable de l’homme, la ville est son trou, son milieu naturel. Et c’est là-dedans, dans le milieu de la parole non parlée et des gestes larvés et des violences télévisuelles et du patronat et de la bêtise comme culture nationale, que je vis.
Dans ce trou-là, cette fosse sceptique de tout ce que les humains peuvent faire pour se débarrasser de la pensée. Et notre seul concept sera de tenter malgré tout d’y prendre l’air. Prendre tout. dire tout et même son contraire. S’égarer dans le voisinage, emporter deux trois idées, traverser quelques histoires, en aimer quelques-unes, et quitter toutes les autres, jusqu’à occuper seul le terrain de l’angoisse. Le terrain de sa propre langue où tout est à faire. “
“Je fais de la poésie parce que demain je suis mort “.
Charles Pennequin .

texte : Charles Pennequin
mise en scène : Pierre Tallaron
dessinateur, slamer graphique : Benjamin Flao
musicien, sculpteur de silence : Yoann Durant
orateur, contre-chanteur : Greg Gilg

La Maladie de la mort
Pièce pour deux actrices
“La maladie de la mort“ est la maladie de celui qui ne peut pas aimer.
Cet état nous est révélé, dans le texte de Marguerite Duras, à travers la relation d’un homme et d’une femme. Une histoire de quelques nuits, dans une maison au bord de la mer, où cet homme achète la présence de cette femme. Il achète cette femme pour, dit-il, “Essayer d’aimer, plusieurs jours peut-être, plusieurs semaines peut-être, peut-être toute une vie“.
Sans le savoir, cet homme semble tout organiser pour que cette femme puisse le lui dire, cette maladie dont il est atteint, cette maladie qui le condamne.
Elle finira par le faire.

Pratique

Théâtre de L’Elysée
14,rue Basse-Combalot
69007 LYON

Réservations
par téléphone : 04 78 58 88 25
par mail : theatre@lelysee.com
sur le site : www.lelysee.com

Tarif : 10/12 E
Carte 2 D : 16 E (valable pour 2 spectacles)
Carte 4D : 30 E (valable pour 4 spectacle)

Pierre Aimar
Mis en ligne le Jeudi 13 Janvier 2011 à 23:12 | Lu 1369 fois

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