Il Miroir, fusain et graphite sur papier 195 x 387 cm, 2012
Alors que La Nuit de Holder s’introduit et s’immisce en résonance dans ces dessins à l’atmosphère ambiguë où s’étendent des corps abandon¬nés et parfois lascifs, Iris Levasseur sème aussi le doute dans nos esprits.
On se demande aussi s’il est question de perturber le statut du dessin et de dépasser son lien à l’esquisse, à l’idée et à l’intime? Même si le dessin reste de l’ordre de la pratique quotidienne chez Iris Levasseur, le carnet de croquis est oblitéré face à ces formes monumentales qui nous font face. L’artiste trace avec force, parfois brutalité. Elle revient avec obsession sur ses gestes et insiste afin de laisser apparaître une présence indéfinissable.
Et l’on ne cesse de se demander quelle est la matérialité de ces corps ? Ces figures oscillent entre une pesanteur sculpturale et l’immatérialité d’une transparence. L’ambivalence nait lorsque ces formes, qui découvrent des êtres tourmentés ou résignés, se retrouvent soumises à la pesan¬teur d’un univers.
Y a-t-il un lien entre ces costumes contemporains stigmates d’un certain statut et la posture qu’ils dévoilent ? Les figures devenues visages sont marquées par les tourments d’une société où il est parfois difficile de se tenir debout.
Iris Levasseur s’appuie sur la polysémie du mot figure dont la racine latine Figura se forme sur le radical de fingere (« modeler dans l’argile ») qui a abouti en français à feindre. Entre épiphanie et gisant l’artiste nous renvoie à l’histoire de l’art, ravive nos émotions, veille à réactiver notre mé¬moire et continue à tourner autour de ces figures.
Née en 1972, Iris Levasseur vit et travaille à Paris.
Diplômée de l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs en 1998 et de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 1999, elle enseigne aux Arts décoratifs de Paris depuis 2007.
Elle participe à des expositions collectives avant même la fin de ses études grâce à une oeuvre singulière, voire même dérangeante.
Elle a récemment exposé à la Chapelle de la visitation de Thonon les Bains, aux Salaisons et a été lauréate du premier prix Art Collector.
Ses oeuvres sont présentes dans les collections du FNAC, de la Fondation Pernod Ricard, du FRAC Haute-Normandie, du Musée de la Chasse et de la Nature et dans de nombreuses autres collections publiques et privées.
Elle exposera en automne au Centre d’art du Hangar à Bananes dans le cadre de l’exposition « De leur temps (4) » organisée par l’ADIAF.
On se demande aussi s’il est question de perturber le statut du dessin et de dépasser son lien à l’esquisse, à l’idée et à l’intime? Même si le dessin reste de l’ordre de la pratique quotidienne chez Iris Levasseur, le carnet de croquis est oblitéré face à ces formes monumentales qui nous font face. L’artiste trace avec force, parfois brutalité. Elle revient avec obsession sur ses gestes et insiste afin de laisser apparaître une présence indéfinissable.
Et l’on ne cesse de se demander quelle est la matérialité de ces corps ? Ces figures oscillent entre une pesanteur sculpturale et l’immatérialité d’une transparence. L’ambivalence nait lorsque ces formes, qui découvrent des êtres tourmentés ou résignés, se retrouvent soumises à la pesan¬teur d’un univers.
Y a-t-il un lien entre ces costumes contemporains stigmates d’un certain statut et la posture qu’ils dévoilent ? Les figures devenues visages sont marquées par les tourments d’une société où il est parfois difficile de se tenir debout.
Iris Levasseur s’appuie sur la polysémie du mot figure dont la racine latine Figura se forme sur le radical de fingere (« modeler dans l’argile ») qui a abouti en français à feindre. Entre épiphanie et gisant l’artiste nous renvoie à l’histoire de l’art, ravive nos émotions, veille à réactiver notre mé¬moire et continue à tourner autour de ces figures.
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Pratique
Galerie Odile Ouizeman
10/12 rue des Coutures Saint-Gervais
75003 PARIS
+33 1 42 71 91 89
www.galerieouizeman.com
contact@galerieouizeman.com
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