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Guadeloupe. Festival les Nuits Caraïbes 2018. Claude Debussy et son temps en concert au Maud'huy à Saint-François

Le quatuor Debussy accueille… Ravel au Maud’huy


Le quatuor Debussy entoure Bernadette Beuzelin, présidente des Nuits Caraïbes, et Yves Henry, directeur artistique © Pierre Aimar
Le quatuor Debussy entoure Bernadette Beuzelin, présidente des Nuits Caraïbes, et Yves Henry, directeur artistique © Pierre Aimar

Très bel accueil comme on s’y attendait, dans la maison superbe du Maud’huy, toute riche de son passé et cadre idéal pour les musiques intimes.
On y recevait ce samedi le Quatuor Debussy pour des œuvres : Debussy et… Ravel. Des œuvres choisies comme pour parler aux boiseries, aux meubles patinés - la maison date de 1873- et à un auditoire attentif et même passionné.

Le Quatuor Debussy c’est Christophe Collette et Marc Vieillefon, violons, Vincent Deprecq alto et Fabrice Bihan, violoncelle.
Ils arpentent le monde au gré de leurs concerts, de Paris à la province, du Canada à la Belgique, des Etats-Unis à l’Espagne, à un rythme qui en épuiserait beaucoup. Tout cela grâce aux 300 œuvres inscrites à leur répertoire.

Ce Festival des Nuits Caraïbes placé sous la direction artistique du pianiste Yves Henry, offrait ce samedi un double concert autour de Ravel et Debussy.
Le quatuor de Ravel réunissait les quatre musiciens pour une œuvre qui tour à tour chante et gémit, toute en imagination, et fait chanter les vagues ; musique du songe à la manière de Puvis de Chavannes ; l’ensemble exalte la finesse des sons, sans « rien en eux qui pèse ou qui pose », et la légèreté des notes.
Avec la Pavane pour une infante défunte, intervient le pianiste Yves Henry. Belle interprétation sereine, œuvre trop vite achevée.
Debussy ensuite : sonate pour violon et piano d’abord, puis pour violoncelle et piano. La musique se disloque et se dramatise, la guerre de 14 n’est pas loin.
Chacun des interprètes a ainsi pu prendre la parole autour de ces deux compositeurs, et faire apparaître cette évolution de la musique à la jointure des événements historiques.

Pour conclure Yves Henry a offert à l’auditoire un bond dans le passé avec la valse lente de Chopin.
Pas si lente d’ailleurs, et si brillante de romantisme passionné.
Jacqueline Aimar

Jacqueline Aimar
Mis en ligne le Mardi 27 Février 2018 à 19:55 | Lu 285 fois

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