Le Vélo de Tati, 1949 © Atelier Robert Doisneau
Durant toute sa carrière, il a posé un oeil attentif au monde qui l’entoure utilisant la lumière comme matière première : des pavés de Paris aux mines de Lorraine, des galeries des théâtres au désert de Californie. Son oeuvre est aujourd’hui mondialement connue. "Pour lui, la photographie est un art du multiple, qui s’oppose à l’objet de l’art pensé comme une oeuvre unique", comme le dit Patrick Absalon.
Plus de 300 photographies composent une approche inédite - véritable rétrospective - de l’auteur du Baiser de l’Hôtel de Ville. Dans un parcours à la fois thématique et chronologique, l’exposition montre certes les clichés qui ont fait le tour de la planète, mais également d’autres aspects du travail du photographe, ceux-là probablement moins connus… : des portraits d’artistes (poètes, écrivains, comédiens, etc : Pablo Picasso, Niki de Saint Phalle, Jacques Prévert, Sacha Guitry, Sabine Azéma - son égérie -, Tati, Robert Schuman, l’Abbé Pierre …), des commandes réalisées pour la presse avec des reportages pour Life, Vogue… ou encore des photographies prises au coeur des cités minières de Lorraine pour La Vie Ouvrière…
On retrouve également les premières scènes d’enfants, le Paris des années 1940-1960, des paysages de la campagne française ou de cette banlieue parisienne habitée par des « gueules » ou des gens ordinaires,… mais aussi des photographies étonnantes en couleur de Palm Springs (Etats-Unis) datant de 1960 et dont la modernité surprend les visiteurs qui découvrent bien là tout le génie de la palette de Robert Doisneau.
C’était à la fois un photographe humaniste mais également l’auteur d’un travail plastique inattendu. Tout au long du parcours d’exposition, on peut redécouvrir (ou découvrir) ce photographe qui dispose d’une totale liberté vis-à-vis du médium qu’il triture et retravaille jusqu’à obtenir l’image parfaite.
Au sujet de Doisneau, Philippe Claudel, qui signe la préface du catalogue qui accompagne l’exposition, écrit : « En me promenant dans son univers, je pourrais dire : chez lui, je suis chez moi. J’y suis comme dans une maison dont je connaîtrais l’odeur, la lumière, les fantômes, les mémoires et les murs. J’y entre et j’y retrouve tout ce que j’aime, tout ce qui me parle, me constitue, me fait rêver, m’enchante. Et c’est bien cette parenté, cette familiarité qui m’émeut dans tout son travail, même lorsque celui-ci était le fruit de commandes. » Dans une scénographie qui habite les moindres recoins, passages et tours de l’imposant château de Malbrouck, joyau d’architecture médiévale situé à proximité des frontières du Luxembourg et de l’Allemagne, l’exposition Robert Doisneau permet de marcher dans les pas de l’un des photographes français les plus célèbres.
Plus de 300 photographies composent une approche inédite - véritable rétrospective - de l’auteur du Baiser de l’Hôtel de Ville. Dans un parcours à la fois thématique et chronologique, l’exposition montre certes les clichés qui ont fait le tour de la planète, mais également d’autres aspects du travail du photographe, ceux-là probablement moins connus… : des portraits d’artistes (poètes, écrivains, comédiens, etc : Pablo Picasso, Niki de Saint Phalle, Jacques Prévert, Sacha Guitry, Sabine Azéma - son égérie -, Tati, Robert Schuman, l’Abbé Pierre …), des commandes réalisées pour la presse avec des reportages pour Life, Vogue… ou encore des photographies prises au coeur des cités minières de Lorraine pour La Vie Ouvrière…
On retrouve également les premières scènes d’enfants, le Paris des années 1940-1960, des paysages de la campagne française ou de cette banlieue parisienne habitée par des « gueules » ou des gens ordinaires,… mais aussi des photographies étonnantes en couleur de Palm Springs (Etats-Unis) datant de 1960 et dont la modernité surprend les visiteurs qui découvrent bien là tout le génie de la palette de Robert Doisneau.
C’était à la fois un photographe humaniste mais également l’auteur d’un travail plastique inattendu. Tout au long du parcours d’exposition, on peut redécouvrir (ou découvrir) ce photographe qui dispose d’une totale liberté vis-à-vis du médium qu’il triture et retravaille jusqu’à obtenir l’image parfaite.
Au sujet de Doisneau, Philippe Claudel, qui signe la préface du catalogue qui accompagne l’exposition, écrit : « En me promenant dans son univers, je pourrais dire : chez lui, je suis chez moi. J’y suis comme dans une maison dont je connaîtrais l’odeur, la lumière, les fantômes, les mémoires et les murs. J’y entre et j’y retrouve tout ce que j’aime, tout ce qui me parle, me constitue, me fait rêver, m’enchante. Et c’est bien cette parenté, cette familiarité qui m’émeut dans tout son travail, même lorsque celui-ci était le fruit de commandes. » Dans une scénographie qui habite les moindres recoins, passages et tours de l’imposant château de Malbrouck, joyau d’architecture médiévale situé à proximité des frontières du Luxembourg et de l’Allemagne, l’exposition Robert Doisneau permet de marcher dans les pas de l’un des photographes français les plus célèbres.
Pratique
Horaires
Ouvert tous les jours
• avril, mai, septembre, octobre, novembre, décembre
lundi : 14h à 17h - mardi au vendredi : 10h à 17h
week-ends, jours fériés : 10h à 18h
• juin, juillet, août
lundi : 14h à 18h - mardi au vendredi : 10h à 18h
week-ends, jours fériés : 10h à 19h
Renseignements
Château de Malbrouck
site du Conseil Général de la Moselle
57480 Manderen
Tél : + 33 (0)3 87 35 03 87 Fax : + 33 (0)3 87 35 02 69
malbrouck@cg57.fr - www.chateau-malbrouck.com
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• avril, mai, septembre, octobre, novembre, décembre
lundi : 14h à 17h - mardi au vendredi : 10h à 17h
week-ends, jours fériés : 10h à 18h
• juin, juillet, août
lundi : 14h à 18h - mardi au vendredi : 10h à 18h
week-ends, jours fériés : 10h à 19h
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