Pour la première fois, une présentation évoque l’une des plus remarquables figures du XVIIIe siècle, Marie-Thérèse Geoffrin (1699-1777), très célèbre salonnière qui durant plus de trente ans, en son hôtel de la rue Saint-Honoré à Paris, constitua un véritable « royaume », qui connut un retentissement européen. L’influence de son « salon » franchit les limites de la Révolution et de l’Empire. Cette intervieweuse moderne fut l’amie intime des têtes couronnées d’Europe, la protectrice de nombreux artistes comme Carle Van Loo, François Boucher, Hubert Robert, ou des philosophes comme Diderot, Marmontel, Raynal, d’Alembert ou Montesquieu, et également une remarquable femme d’affaires à la Manufacture des Glaces.
L’exposition présente 400 œuvres, dont certaines inédites : un portrait inédit de Mme Geoffrin peint par Allais (1747), un portrait inédit de Madame de Rambouillet (1588-1665) attribué à Philippe de Champaigne (1646), une pendule ayant appartenu à Diderot, un somptueux service en porcelaine de Meissen offert par l’impératrice Marie-Thérèse à Mme Geoffrin, des lettres échangées avec le roi de Pologne, Catherine II, Marie-Thérèse…, des tableaux provenant de ses collections, des œuvres dont Mme Geoffrin aimait s’entourer, des tableaux de François Boucher, Claude-Nicolas Cochin, Joseph Vernet, Carle Van Loo, aujourd’hui conservés essentiellement en collections privées…
Cette présentation permet de mieux comprendre qui était Mme Geoffrin, le rôle de ces femmes d’esprit qui ont écrit une page de l’Histoire des femmes, et de mesurer toute l’importance des salons au siècle des Lumières : espaces de sociabilité, de pouvoir, autant de lieux où se répandaient des idées nouvelles. Les réputations se faisaient et se défaisaient, les artistes étaient lancés… Cette exposition fait revivre pendant 90 jours la société bouillonnante qui, des quatre coins de l’Europe, se pressa chez cette très célèbre salonnière, délaissant parfois le milieu de la Cour.
Cette exposition est enrichie d’animations (conférences, débats, lectures de contes pour les plus jeunes…) pour mieux en appréhender toutes les facettes.
L’exposition présente 400 œuvres, dont certaines inédites : un portrait inédit de Mme Geoffrin peint par Allais (1747), un portrait inédit de Madame de Rambouillet (1588-1665) attribué à Philippe de Champaigne (1646), une pendule ayant appartenu à Diderot, un somptueux service en porcelaine de Meissen offert par l’impératrice Marie-Thérèse à Mme Geoffrin, des lettres échangées avec le roi de Pologne, Catherine II, Marie-Thérèse…, des tableaux provenant de ses collections, des œuvres dont Mme Geoffrin aimait s’entourer, des tableaux de François Boucher, Claude-Nicolas Cochin, Joseph Vernet, Carle Van Loo, aujourd’hui conservés essentiellement en collections privées…
Cette présentation permet de mieux comprendre qui était Mme Geoffrin, le rôle de ces femmes d’esprit qui ont écrit une page de l’Histoire des femmes, et de mesurer toute l’importance des salons au siècle des Lumières : espaces de sociabilité, de pouvoir, autant de lieux où se répandaient des idées nouvelles. Les réputations se faisaient et se défaisaient, les artistes étaient lancés… Cette exposition fait revivre pendant 90 jours la société bouillonnante qui, des quatre coins de l’Europe, se pressa chez cette très célèbre salonnière, délaissant parfois le milieu de la Cour.
Cette exposition est enrichie d’animations (conférences, débats, lectures de contes pour les plus jeunes…) pour mieux en appréhender toutes les facettes.
Marie-Thérèse Geoffrin (1699-1777)
Portrait de Madame Geoffrin, 1747, par Pierre Allais (1700-1782), huile sur toile – coll.particulière
Fille d’un valet de chambre de la Dauphine, Marie-Thérèse Rodet était une femme d’esprit, issue de la petite bourgeoisie, sans grande instruction, qui avait épousé à 14 ans le riche lieutenant-colonel de la Milice de Paris Pierre-François Geoffrin, 49 ans, issu, comme elle, de famille bourgeoise, l’un des principaux actionnaires de la Manufacture des Glaces établie dans le village de Saint-Gobain. Après son mariage, elle caressa un rêve de reconnaissance et entreprit de devenir une hôtesse surpassant toutes ses devancières. Ayant quelques revenus, il lui fut possible de donner deux dîners par semaine, chaque lundi et chaque mercredi, pour recevoir artistes, gens de lettres ou ambassadeurs. Sa vie de femme d’affaires lui permit de soutenir le rang auquel elle prétendait.
Pratique
Maison de Chateaubriand
87, rue Chateaubriand
92290 Châtenay-Malabry
Exposition ouverte du 27 avril au 24 juillet 2011
Tous les jours sauf le lundi
Renseignements au 01 55 52 13 00
et
www.maison-de-chateaubriand.fr
www.vallee-culture.fr
87, rue Chateaubriand
92290 Châtenay-Malabry
Exposition ouverte du 27 avril au 24 juillet 2011
Tous les jours sauf le lundi
Renseignements au 01 55 52 13 00
et
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