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Exposition "Eau du sud-Eau du nord" photographies de Hans Silvester, Alain Gualina, Henri Kartmann, Stéphane Lecaille, Espace Culturel Chabrillan, Montélimar , du 23 novembre au 1er décembre 2013

Une exposition sur une courte durée qui rassemble quatre photographes témoins de leur temps.


Henri Kartmann © DR
Henri Kartmann © DR
Henri Kartman
Photographe et plasticien, vit en haute Provence. Son travail cherche des signes dans les nouveaux paysages et les limites de lʼespace « naturel ». Ses images environnementales cherchent à aller au delà de la description, presque au niveau de la matière.
Depuis sa première exposition en 1969, il cherche dans des clichés incontestablement concrets une forme dʼabstraction personnelle et créative. Il expose en France et à lʼétranger (Espagne, USA, Russie). Ses images ont été sélectionnées par plusieurs revues photographiques (Réponses-Photo, Chasseurs dʼImages) et il a publié en 2005 « Effet de serres ou lʼesthétique des restes ». Lauréat de « Ultimate Eye Foundation » de San Francisco, cette série a fait lʼobjet en 2005 dʼune exposition au « Peninsula Museum of Art » de San Francisco. Il a été sélectionné en mai 2008 au FIIE (Festival international de lʼimage environnementale) à Paris et projeté lors des RIP dʼArles. De même en 2009. En 2010 il y obtient le prix de la découverte. En mars 2012, Il expose à lʼoccasion du Forum Mondial de lʼeau à Marseille. Il est lʼun des organisateurs des « Nuits photographiques de Pierrevert »

Alain Gualina
Lors des premières années de son parcours photographique, sa production était déjà axée sur le paysage et ce principalement autour du bassin méditerranéen, ainsi que sur les rapports que nous entretenons avec notre environnement. Il utilisait alors une chambre et tirait aussi ses épreuves avec des procédés alternatifs comme le charbon ou la gomme bichromatée. Par la suite, ses pérégrinations l’ont mené en Inde, en Afrique et au Népal où son regard devenu plus attentif à cette relation de l'homme et de la nature. Il a collaboré avec des galeries en France et en Italie mais aussi avec divers organismes institutionnels. Puis une série d'images au Polaroïd vient marquer une très longue pause de près de 20 ans dans ses déambulations photographiques.

Au début des années 2000, il est revenu à la Photographie et a entamé un projet photographique qui s'inscrivait dans la problématique de l'eau, avec un premier travail ponctué en mars 2007 par un ouvrage : ELOGE DE L'EAU.

Stéphane Lecaille
Stéphane Lecaille découvre la photographie à lʼâge de 14 ans grâce au Photo Club du collège de Manosque. Une rencontre décisive, la même année avec Alain Gualina transforme cette découverte en véritable passion qui ne le quittera jamais. Après une courte tentative en histoire de lʼart Stéphane décide de passer un CAP de photographe et de se lancer dans lʼaventure…

Cʼest à lʼoccasion de quelques voyages « dʼinitiations photographiques » (Israël, Europe, Amérique du Sud) quʼil comprend très vite que la photographie signifierait pour lui une ouverture vers les autres, un lien avec autrui qui le placerait dans la position de témoin privilégié.

Un stage avec Sébastiao Salgado en 1982 lors des Rencontres Internationales de la Photographie en Arles renforce Stéphane dans ce sentiment et le convainc du rôle essentiel de lʼimage dans la compréhension du monde dʼaujourdʼhui. Une certaine idée de lʼacte photographique sʼimposait alors naturellement : le noir et blanc et son légendaire Leica, une image sobre mais composée, un message simple mais authentique. Au delà de lʼunique « donner à voir » Stéphane Lecaille préfère de loin le « donner à partager ».

Lʼêtre humain et son quotidien tiennent donc une place centrale dans son travail de photographe, au travers de nombreuses problématiques liées au réchauffement climatique, à la mondialisation, à la « surcroissance ». Cette société du « toujours plus » nʼest pas sans conséquences sociales, économiques et familiales pour lʼhomme du XXI ème siècle et laisse de nombreuses populations dans une précarité insolente.

Lʼeau et lʼaccès à lʼeau pour tous sont un des enjeux majeurs de ce siècle. Son travail photographique sʼefforcera plus particulièrement de rendre hommage aux femmes africaines, asiatiques ou indiennes dont la principale préoccupation jour après jour reste de parvenir à alimenter en eau sa famille

Hans Silvester
Membre de l'agence Rapho depuis 1965.

Pierre Aimar
Mis en ligne le Mardi 29 Octobre 2013 à 13:01 | Lu 334 fois

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