arts-spectacles.com
Sortir ici et a
Sortir ici et ailleurs, magazine des arts et des spectacles

Membre du Syndicat de la Presse Culturelle et Scientifique (SPCS) et de la Fédération Nationale de la Presse Spécialisée (FNPS)



De David à Courbet, exposition du 17 mars au 3 septembre 2017 au Musée d’art Roger-Quilliot à Clermont-Ferrand

Après le succès de l’exposition Autoportraits du musée d’Orsay en 2016, avec près de 65 000 visiteurs, le musée d’art Roger-Quilliot accueille un ensemble exceptionnel de chefs-d’œuvre, issu du musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon.


Jean-Bernard Duvivier (1762-1837)  Scène de déluge (détail).  Vers 1815, huile sur toile.  Musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon
Jean-Bernard Duvivier (1762-1837) Scène de déluge (détail). Vers 1815, huile sur toile. Musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon

Actuellement fermé pour rénovation, le musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon détient la plus ancienne collection publique de France. Créée en 1694, elle est antérieure d’un siècle à la création du musée du Louvre. Sa fermeture est l’occasion de faire circuler cette collection hors les murs, en partenariat avec les musées des beaux-arts de Clermont-Ferrand, Rennes et Dole.

David, Courbet mais aussi Géricault ou Goya… le MARQ accueillera une soixantaine de chefs-d’œuvre de la peinture de la première moitié du XIXe siècle. Cette exposition couvre une époque particulièrement foisonnante de l’histoire de l’art où les institutions et les codes artistiques sont secoués par les artistes. Du néoclassicisme au réalisme en passant par le romantisme, ces grands mouvements s’enchaînent et vont préfigurer les bouleversements artistiques à venir.

À travers la présentation de plusieurs esquisses, études ou tableaux inachevés, parfois en résonance avec certaines œuvres du MARQ, l’exposition éclairera le public sur les procédés utilisés par les peintres pour réaliser leurs portraits, paysages ou peintures d’histoire. D’une étude pour La Défense des Gaules de Chassériau à l’œuvre finale, au Serment du jeu de Paume de David jamais achevé, le public sera accompagné dans sa découverte de la création picturale.

Exposition organisée en partenariat avec le musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon, le musée des beaux-arts de Rennes, le musée des beaux-arts de Dole et le musée d’art Roger-Quilliot de Clermont-Ferrand.
L’exposition a été présentée au musée des beaux-arts de Rennes du 3 juin au 28 août 2016, puis au musée des beaux-arts de Dole du 14 octobre 2016 au 19 février 2017.

L’intention de l’exposition

Des chefs-d’œuvre de la peinture du XIXe siècle
Avec des artistes majeurs comme Jacques-Louis David, Jean-Auguste-Dominique Ingres, Théodore Géricault, Théodore Chassériau ou Gustave Courbet, cette exposition reflète la richesse et la diversité de la peinture des années 1790 aux années 1850, du néoclassicisme au réalisme en passant par le romantisme. Le visiteur est invité à découvrir ces grands mouvements artistiques tout en cheminant dans la hiérarchie des genres (peinture d’histoire, portrait, scène de genre, paysage) qui régentait la peinture en France depuis le XVIIe siècle.
Le public découvrira aussi des œuvres majeures de l’Anglais Thomas Lawrence et de l’Espagnol Francisco de Goya, pour la première fois à Clermont-Ferrand avec deux peintures : Les Cannibales et Cannibales dépeçant leurs victimes. Rappelons que Goya, considéré comme l’un des plus grands artistes du siècle, trouve une place d’honneur dans les plus grands musées du monde entier, et quelques rares musées français, dont le musée de Besançon. Ses œuvres influencèrent fortement les peintres en France et dans toute l’Europe au XIXe siècle.

Au cœur du geste artistique
De nombreuses œuvres de l’exposition signées David, Goya, Géricault ou Chassériau sont des esquisses, des études préparatoires ou des peintures inachevées. Elles furent collectionnées comme telles par le peintre Jean Gigoux (1806-1894), qui appréciait ces traces révélant les méthodes de travail employées par de grands artistes. Elles permettront au public de différencier le style néoclassique, fondé sur le dessin, du style romantique, basé sur la couleur. Face à ces œuvres, le spectateur entrera dans l’univers de la création, dans un rapport sensible, immédiat et intime à la peinture.

Un nouvel éclairage de la collection du MARQ

À cette occasion, le MARQ fait le lien entre sa propre collection et les œuvres prêtées par Besançon.
Notons en particulier :
• La Tête d’étude d’après le modèle Gerfant, étude de Géricault pour le célèbre Radeau de la Méduse, en complément de la Tête d’étude du musée de Besançon pour le même tableau.
• La Femme suppliante de Théodore Chassériau (coll. musée de Besançon), étude préparatoire pour La Défense des Gaules, le plus grand tableau du MARQ.
• Certains paysages historiques de Dunouy ou Corot (MARQ), proches de ceux de Bidauld ou Bénouville (Besançon).
• Les œuvres du peintre néoclassique clermontois Thomas Degeorge, comparables à celles de David, Ingres, Gros et Gérard.

Pratique

Musée d’art Roger-Quilliot [MARQ]
Quartier historique de Montferrand
Place Louis-Deteix
63100 Clermont-Ferrand
+33 (0)4 73 40 87 40
accueil.marq@clermontmetropole.eu
www.clermontmetropole.eu

Horaires
Ouvert du mardi au vendredi de 10 h à 18 h,
Samedi et dimanche de 10 h à 12 h et de 13 h à 18 h.
Musée fermé le lundi, 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre


Pierre Aimar
Mis en ligne le Mardi 28 Février 2017 à 16:22 | Lu 571 fois

Nouveau commentaire :


Dans la même rubrique :
1 2 3 4 5 » ... 408

Festivals | Expositions | Opéra | Musique classique | théâtre | Danse | Humour | Jazz | Livres | Cinéma | Vu pour vous, critiques | Musiques du monde, chanson | Tourisme & restaurants | Evénements | Téléchargements