L’humour, la distanciation et la musique ne manquent pas d’accompagner l’itinéraire plus solitaire que silencieux de l’exilé. Alors que la guerre suit Brecht comme son ombre, chaque obstacle jalonnant son chemin mérite d’être tourné en dérision, de l’autodafé à la déchéance de sa nationalité allemande en passant par sa comparution face à la Commission des Activités anti-américaines.
"Chants d’Exil" met au-devant de la scène un acteur inédit avec lequel Brecht est amené à dialoguer en permanence. Il s’agit du bandonéon, un instrument musical ayant vu le jour en Allemagne et qui, après avoir connu l’exil a pu renaître sur le nouveau continent au profit de la culture locale du tango. La bandonéoniste Yvonne Hahn, originaire d’Allemagne de l’est, s’investit corps et âme dans cette recherche effrénée de racines à laquelle le bandonéon redonne voix, celle de l’opprimé, celle de l’émigrant européen voguant vers l’Amérique, celle de l’exilé. Passant de la parole au chant, deux autres voix s’élèvent, celles d’Aïni Iften et de Serge Barbuscia qui, au rythme du bandonéon, interprètent certains poèmes et chansons de Brecht évoquant la nostalgie d’un temps révolu, la loi du plus fort, la violence dont l’homme est capable, le désir d’un ailleurs.
"Chants d’Exil" met au-devant de la scène un acteur inédit avec lequel Brecht est amené à dialoguer en permanence. Il s’agit du bandonéon, un instrument musical ayant vu le jour en Allemagne et qui, après avoir connu l’exil a pu renaître sur le nouveau continent au profit de la culture locale du tango. La bandonéoniste Yvonne Hahn, originaire d’Allemagne de l’est, s’investit corps et âme dans cette recherche effrénée de racines à laquelle le bandonéon redonne voix, celle de l’opprimé, celle de l’émigrant européen voguant vers l’Amérique, celle de l’exilé. Passant de la parole au chant, deux autres voix s’élèvent, celles d’Aïni Iften et de Serge Barbuscia qui, au rythme du bandonéon, interprètent certains poèmes et chansons de Brecht évoquant la nostalgie d’un temps révolu, la loi du plus fort, la violence dont l’homme est capable, le désir d’un ailleurs.
Pratique
Théatre de Lenche
Place de Lenche
13002 Marseille
Mardi 18 février à 20h30
Mercredi 19 février à 19h
Jeudi 20 février à 19h
Vendredi 21 février à 20h30
Samedi 22 février à 20h30
Réservation au 04 91 91 52 22 ou lenche@wanadoo.fr
Place de Lenche
13002 Marseille
Mardi 18 février à 20h30
Mercredi 19 février à 19h
Jeudi 20 février à 19h
Vendredi 21 février à 20h30
Samedi 22 février à 20h30
Réservation au 04 91 91 52 22 ou lenche@wanadoo.fr