
Christian Boltanski, Autel Chases, 1988, fer, photographie gélatiné argentique sur papier baryté et matériel électrique. © Adagp, Paris 2016. © Yves Bresson / MAMC.
Le public pourra admirer de nombreux chefs-d’œuvres : Pablo Picasso, Willi Baumeister, Marcel Duchamp, Yves Tanguy, Alexander Calder, Victor Brauner, Fernand Léger, Yves Klein, Louise Nevelson, Lucio Fontana, Raoul Hausman, Piet Zwart, Jacques Villeglé, César, Piero Gilardi, Martial Raysse, Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Christian Boltanski, Robert Adams, Richard Prince, Anne et Patrick Poirier, Absalon, Walid Raad, Zarina Hashmi… et une installation inédite de Claude Lévêque intitulée la Tempête.
Cet accrochage de la collection a été conçu en étroite résonance avec les temps forts de la programmation 2016 : Jacques Villeglé et Anne et Patrick Poirier. Archéologie du présent est un double hommage. Peintures, dessins, sculptures, installations, photographies, films, vidéos… permettront d’explorer la place de l’objet au travers de grands courants artistiques des XXè et XXIè siècles.
Après avoir mis au défi la peinture, jugée trop bourgeoise, par la pratique du collage, ce sont les limites de la sculpture que le surréalisme va défier en faisant appel à l’objet. Les Picasso cubistes dialoguent avec une dizaine de pièces maîtresses de la collection d’art africain, tandis que l’objet devient tour à tour ready-made ou objet à fonctionnement symbolique.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, de nombreux artistes s’intéressent à l’objet trouvé : créer est égal à combiner, assembler, intégrer. Une présentation du groupe des Nouveaux Réalistes, à travers une trentaine d’œuvres majeures, permettra d’évoquer un art célébrant la modernité en général et les objets de consommation en particulier. Parmi les artistes de ces actions spectacles, on citera : Arman, César, Spoerri, Klein, Saint Phalle…
La démultiplication de la puissance de l’objet est également au cœur des préoccupations des artistes du Pop Art : Warhol, Dine, Oldenburg, Raysse, Wesselman… C’est à la fin des années 1960 que les mythologies modernes s’incarnent pour laisser une place aux nouvelles mythologies individuelles. Roland Barthes célèbre en 1957, dans son essai Mythologies, ce changement sociétal. Le champ des sciences sociales va s’introduire peu à peu sur le terrain artistique brouillant ainsi les limites entre l’art et la vie.
De surprises en découvertes, le visiteur constatera l’engagement des artistes à construire le sens d’une mythologie moderne. Au musée de guider le public pour ré-apprendre à voir.
Commissaire de l’exposition : Sébastien Delot, conservateur du patrimoine, responsable du département des collections.
Cet accrochage de la collection a été conçu en étroite résonance avec les temps forts de la programmation 2016 : Jacques Villeglé et Anne et Patrick Poirier. Archéologie du présent est un double hommage. Peintures, dessins, sculptures, installations, photographies, films, vidéos… permettront d’explorer la place de l’objet au travers de grands courants artistiques des XXè et XXIè siècles.
Après avoir mis au défi la peinture, jugée trop bourgeoise, par la pratique du collage, ce sont les limites de la sculpture que le surréalisme va défier en faisant appel à l’objet. Les Picasso cubistes dialoguent avec une dizaine de pièces maîtresses de la collection d’art africain, tandis que l’objet devient tour à tour ready-made ou objet à fonctionnement symbolique.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, de nombreux artistes s’intéressent à l’objet trouvé : créer est égal à combiner, assembler, intégrer. Une présentation du groupe des Nouveaux Réalistes, à travers une trentaine d’œuvres majeures, permettra d’évoquer un art célébrant la modernité en général et les objets de consommation en particulier. Parmi les artistes de ces actions spectacles, on citera : Arman, César, Spoerri, Klein, Saint Phalle…
La démultiplication de la puissance de l’objet est également au cœur des préoccupations des artistes du Pop Art : Warhol, Dine, Oldenburg, Raysse, Wesselman… C’est à la fin des années 1960 que les mythologies modernes s’incarnent pour laisser une place aux nouvelles mythologies individuelles. Roland Barthes célèbre en 1957, dans son essai Mythologies, ce changement sociétal. Le champ des sciences sociales va s’introduire peu à peu sur le terrain artistique brouillant ainsi les limites entre l’art et la vie.
De surprises en découvertes, le visiteur constatera l’engagement des artistes à construire le sens d’une mythologie moderne. Au musée de guider le public pour ré-apprendre à voir.
Commissaire de l’exposition : Sébastien Delot, conservateur du patrimoine, responsable du département des collections.