En effet, l’activité de mécénat et de commanditaire aux plus importants artistes de leur époque remonte jusqu’au Prince Hartmann Liechtenstein (1544-1585). Après 1800, la collection est rendue partiellement accessible au public. Le magnifique Palais Liechtenstein à Vienne, qui date de 1700 environ, accueille de nouveau les Collections Princières depuis 2004.
Si le baroque est célébré au sein de la collection, il sera également largement représenté au Palais Lumière. Environ 70 tableaux (dont des oeuvres de dimensions monumentales), 20 sculptures et 15 pièces de mobilier sélectionnés pour leur exceptionnelle qualité seront ainsi visibles pour la première fois en France.
Le choix des oeuvres illustre le double patrimoine du Liechtenstein Museum à Vienne :
- le baroque, le sud : la peinture et sculpture italienne ;
- le baroque, le nord : la peinture flamande.
Parmi ces deux grands ensembles, on se doit de citer les grands maîtres tels que Marcantonio Franceschini, Guido Reni, Canaletto ou encore Massimiliano Soldani Benzi. Au Nord de l’Europe, les plus brillants artistes de leur époque sont représentés : Rubens, Rembrandt ou encore Van Dyck, pour n’en citer que quelques-uns.
Une deuxième partie des oeuvres est consacrée au classicisme mais ce qui fait la particularité du musée est surtout la richesse des œuvres dédiées au Biedermeier. Amerling, Winterhalter, Gauermann ou Ferdinand Georg Waldmu_ller sont les protagonistes de ce mouvement du XIXe siècle, qui témoigne non seulement d’un nouvel élan artistique, mais aussi d’un changement au sein de la société.
En guise de prologue, une salle sera consacrée à l’histoire de la Famille Liechtenstein. Des portraits des princes mécènes témoigneront d’une passion pour l’art, ininterrompue depuis plusieurs siècles.
Si le baroque est célébré au sein de la collection, il sera également largement représenté au Palais Lumière. Environ 70 tableaux (dont des oeuvres de dimensions monumentales), 20 sculptures et 15 pièces de mobilier sélectionnés pour leur exceptionnelle qualité seront ainsi visibles pour la première fois en France.
Le choix des oeuvres illustre le double patrimoine du Liechtenstein Museum à Vienne :
- le baroque, le sud : la peinture et sculpture italienne ;
- le baroque, le nord : la peinture flamande.
Parmi ces deux grands ensembles, on se doit de citer les grands maîtres tels que Marcantonio Franceschini, Guido Reni, Canaletto ou encore Massimiliano Soldani Benzi. Au Nord de l’Europe, les plus brillants artistes de leur époque sont représentés : Rubens, Rembrandt ou encore Van Dyck, pour n’en citer que quelques-uns.
Une deuxième partie des oeuvres est consacrée au classicisme mais ce qui fait la particularité du musée est surtout la richesse des œuvres dédiées au Biedermeier. Amerling, Winterhalter, Gauermann ou Ferdinand Georg Waldmu_ller sont les protagonistes de ce mouvement du XIXe siècle, qui témoigne non seulement d’un nouvel élan artistique, mais aussi d’un changement au sein de la société.
En guise de prologue, une salle sera consacrée à l’histoire de la Famille Liechtenstein. Des portraits des princes mécènes témoigneront d’une passion pour l’art, ininterrompue depuis plusieurs siècles.
La Maison Princière de Liechtenstein
La Famille Princière de Liechtenstein est une des plus anciennes familles de la noblesse autrichienne. Les premières traces du patronyme remontent à 1120/1130 avec Hugo von Liechtenstein qui tira son nom du château de Liechtenstein situé au sud de Vienne, où la famille possédait des terres ainsi qu’à la frontière nord-est de la Basse-Autriche. L’acquisition en 1249 du domaine de Nikolsburg (aujourd’hui Mikulov) au sud de la Moravie fut décisive pour l’avenir politique de la dynastie puisqu’il demeura la résidence principale des Liechtenstein jusqu’à sa vente en 1560, ce qui explique qu’une branche de la famille se soit nommée un certain temps « von Liechtenstein von Nikolsburg ».
La Famille Liechtenstein commence à prendre son essor avec Karl I (1569–1627) qui fut le premier à obtenir le titre définitif de prince en 1608. Déjà en 1606, Karl et ses frères avaient ratifié un fidéicommis, une disposition testamentaire déclarant une partie de leurs biens inaliénable et indivisible et dont l’usage revenait à l’aîné.
Eu égard à son rang, la famille mit tout en oeuvre pour acquérir des « possessions immédiates », c’est-à-dire des territoires placés sous l’autorité directe de l’Empire. La famille dut cependant attendre près d’un siècle avant que le petit-fils de Karl, le Prince Johann Adam Andreas I (1657–1712) n’en eut l’opportunité en faisant l’acquisition des domaines de Schellenberg et Vaduz, respectivement en 1699 et 1712. Ces deux comtés furent unifiés sous le Prince Anton Florian (1656–1721), puis élevés au rang de principauté en 1719, la dynastie de Liechtenstein remplissant dès lors les conditions requises pour siéger à la Diète.
Ces terres n’étaient cependant pas au centre des préoccupations des Liechtenstein, puisque la famille avait élu domicile à Vienne et dans la ville voisine de Feldsberg (aujourd’hui Valtice en République Tchèque). Ce n’est qu’après l’obtention de la souveraineté en 1806 que ce domaine commença à prendre de l’importance jusqu’à devenir la résidence des princes au pouvoir au XXe siècle. En 1938, le Prince Franz Josef II (1906–1989) élut définitivement domicile à Vaduz. A sa mort, le Prince Hans-Adam II von und zu Liechtenstein assuma la régence. Le 15 août 2004, en prévision de sa succession, il a confié à son fils Alois la charge de représentant et l’exercice du droit de souveraineté. Le prince héritier s’occupe depuis lors des affaires d’Etat nationales et internationales de la principauté de Liechtenstein.
DEPUIS 1989 LE PRINCE HANS-ADAM II
Né le 14 février 1945, l’actuel prince régnant Johann-Adam Pius – du nom de son parrain le pape Pie XII – dit Hans-Adam II von und zu Liechtenstein, est le fils aîné du Prince Franz Josef II et de la Comtesse Gina.
En 1967, le Prince Hans-Adam II épouse la Comtesse Marie Kinsky von Wchinitz und Tettau (née le 14 avril 1940 à Prague). Quatre enfants sont nés de cette union : le Prince héritier Alois (né le 11 juin 1968), le Prince Maximilian (né le 16 mai 1969), le Prince Constantin (né le 15 mars 1972) et la Princesse Tatjana (née le 10 avril 1973).
Après avoir réformé les lois de la Maison Princière et converti les biens de la famille en donations privées, il est nommé par son père, le Prince Franz Josef II, représentant habilité à exercer les fonctions de chef d’Etat, le 26 août 1984.
Suite au décès de son père, le Prince Hans-Adam II devient prince régnant le 13 novembre 1989. Déjà pendant la période de transition, il s’était fait remarquer par son engagement pour une politique extérieure autonome du Liechtenstein. Son règne est également marqué par l’entrée du Liechtenstein aux Nations Unies en 1990 et au Conseil de l’Europe en 1995. Le 15 août 2004, le Prince Hans-Adam II von und zu Liechtenstein transmet à son fils, le Prince héritier Alois von und zu Liechtenstein, la fonction de représentant habilité à exercer les pouvoirs de l’Etat.
La Famille Liechtenstein commence à prendre son essor avec Karl I (1569–1627) qui fut le premier à obtenir le titre définitif de prince en 1608. Déjà en 1606, Karl et ses frères avaient ratifié un fidéicommis, une disposition testamentaire déclarant une partie de leurs biens inaliénable et indivisible et dont l’usage revenait à l’aîné.
Eu égard à son rang, la famille mit tout en oeuvre pour acquérir des « possessions immédiates », c’est-à-dire des territoires placés sous l’autorité directe de l’Empire. La famille dut cependant attendre près d’un siècle avant que le petit-fils de Karl, le Prince Johann Adam Andreas I (1657–1712) n’en eut l’opportunité en faisant l’acquisition des domaines de Schellenberg et Vaduz, respectivement en 1699 et 1712. Ces deux comtés furent unifiés sous le Prince Anton Florian (1656–1721), puis élevés au rang de principauté en 1719, la dynastie de Liechtenstein remplissant dès lors les conditions requises pour siéger à la Diète.
Ces terres n’étaient cependant pas au centre des préoccupations des Liechtenstein, puisque la famille avait élu domicile à Vienne et dans la ville voisine de Feldsberg (aujourd’hui Valtice en République Tchèque). Ce n’est qu’après l’obtention de la souveraineté en 1806 que ce domaine commença à prendre de l’importance jusqu’à devenir la résidence des princes au pouvoir au XXe siècle. En 1938, le Prince Franz Josef II (1906–1989) élut définitivement domicile à Vaduz. A sa mort, le Prince Hans-Adam II von und zu Liechtenstein assuma la régence. Le 15 août 2004, en prévision de sa succession, il a confié à son fils Alois la charge de représentant et l’exercice du droit de souveraineté. Le prince héritier s’occupe depuis lors des affaires d’Etat nationales et internationales de la principauté de Liechtenstein.
DEPUIS 1989 LE PRINCE HANS-ADAM II
Né le 14 février 1945, l’actuel prince régnant Johann-Adam Pius – du nom de son parrain le pape Pie XII – dit Hans-Adam II von und zu Liechtenstein, est le fils aîné du Prince Franz Josef II et de la Comtesse Gina.
En 1967, le Prince Hans-Adam II épouse la Comtesse Marie Kinsky von Wchinitz und Tettau (née le 14 avril 1940 à Prague). Quatre enfants sont nés de cette union : le Prince héritier Alois (né le 11 juin 1968), le Prince Maximilian (né le 16 mai 1969), le Prince Constantin (né le 15 mars 1972) et la Princesse Tatjana (née le 10 avril 1973).
Après avoir réformé les lois de la Maison Princière et converti les biens de la famille en donations privées, il est nommé par son père, le Prince Franz Josef II, représentant habilité à exercer les fonctions de chef d’Etat, le 26 août 1984.
Suite au décès de son père, le Prince Hans-Adam II devient prince régnant le 13 novembre 1989. Déjà pendant la période de transition, il s’était fait remarquer par son engagement pour une politique extérieure autonome du Liechtenstein. Son règne est également marqué par l’entrée du Liechtenstein aux Nations Unies en 1990 et au Conseil de l’Europe en 1995. Le 15 août 2004, le Prince Hans-Adam II von und zu Liechtenstein transmet à son fils, le Prince héritier Alois von und zu Liechtenstein, la fonction de représentant habilité à exercer les pouvoirs de l’Etat.
Histoire des collections princières
Pieter Brueghel, le Jeune, Le Recensement de Bethléem © Sammlungen des Fürsten von und zu Liechtenstein, Vaduz–Wien
Les Collections du Prince von und zu Liechtenstein réunissent cinq siècles de chefs-d’oeuvre de l’art européen et comptent parmi les collections privées les plus importantes au monde. Leurs naissances remontent au XVIIe siècle, elles découlent de l’idéal baroque du mécénat princier à vocation artistique. La Maison de Liechtenstein a transmis cet idéal sans rupture de génération en génération, complétant ses collections avec clairvoyance. Une politique d’acquisition dynamique est aujourd’hui au service de l’élargissement du fonds. Ceci permet d’approfondir et de développer les axes majeurs de l’actuelle collection en lui adjoignant régulièrement des oeuvres d’une qualité exceptionnelle qui renforcent à long terme l’attrait du lieu d’exposition des Collections Princières, le LIECHTENSTEIN MUSEUM.
L’historique des collections princières
Nous savons assez peu de choses sur la genèse des collections. Par son mariage avec Anna von Ortenburg, Hartmann von Liechtenstein (1544–1585) entra en possession du Portrait du comte Ladislaus von Haag, peint par Hans Mielich ; Hartmann collectionnait également les livres et fit l’acquisition d’ensembles bibliographiques importants, toujours présents dans les collections.
Une correspondance de 1597 entre l’Empereur Rodolphe II et Karl I von Liechtenstein (1569–1627), le premier prince réellement dévoré par la passion du collectionnisme, nous apprend que ce dernier possédait dans sa résidence pragoise une collection impressionnante de tableaux et d’objets d’art. Nous savons l’existence à Feldsberg/Valtice d’un pavillon de l’argenterie comptant plus de 900 pièces différentes. A en croire l’inventaire, le prince conservait dans sa « guarderoba », que l’on peut qualifier de cellule originelle des Collections Princières, des tapisseries et des tapis, du mobilier précieux, des objets en or et en argent, des vases en pierre taillée ainsi que des tableaux. Karl I ne fut pas seulement collectionneur, mais aussi commanditaire de nombreuses oeuvres d’art majeures. C’est à sa demande qu’Adrian de Fries réalisa en 1607 le bronze grandeur nature du Christ de douleur et, peu de temps après, le Saint Sébastien.
Comme son père, Karl Eusebius von Liechtenstein (1611–1684) fut un collectionneur effréné, mais aussi le premier à avoir recours systématiquement à des marchands d’art pour acquérir des oeuvres (Portrait d’un jeune homme peint par un maître français en 1456 et Tryptique de Hugo Van der Goes). Il rédigea des écrits théoriques, notamment un traité sur l’architecture et un essai sur l’éducation des princes, qui imprimèrent une orientation thématique à la collection. Karl Eusebius lança une quantité de projets de construction importants et fut le premier prince de la Maison de Liechtenstein à s’allouer régulièrement les services d’architectes, tailleurs de pierre, stucateurs et peintres. Pour le maître-autel de l’église paroissiale de Feldsberg/Valtice, il acheta en 1643 la monumentale Assomption de la Vierge de Rubens.
Le fils de Karl Eusebius, le Prince Johann Adam Andreas I von Liechtenstein (1657– 1712), poursuivit dans la voie tracée par son père. Il fit construire de nombreux châteaux, notamment le palais-jardin Liechtenstein de Rossau et l’hôtel particulier de la Bankgasse, qu’il fit décorer et meubler selon ses vues. Il est à l’origine de l’acquisition d’oeuvres clé de Peter Paul Rubens (le Cycle de Décius Mus, le Portrait de Clara Serena), d’Anthonis Van Dyck et d’autres maîtres du baroque flamand qui font aujourd’hui encore la gloire des Collections Princières.
Avec le Prince Joseph Wenzel von Liechtenstein (1696–1772), l’art français gagna en importance au sein de la collection. C’est ce dont témoignent les deux portraits du prince exécutés par Hyacinthe Rigaud ou les panneaux en émail du Cycle de la Guerre de Troie que réalisa Pierre Courteys et qui sont parmi les plus beaux émaux limougeauds du XVIe siècle.
A l’occasion de sa nomination comme ambassadeur impérial à la cour du roi de France en 1737, le prince passa commande au décorateur Nicolas Pineau de plusieurs carrosses d’apparat dont le seul spécimen conservé, le Carrosse doré, est exposé dans la Sala Terrena du LIECHTENSTEIN MUSEUM. Il est l’un des carrosses d’apparat les plus remarquables du rococo français, non seulement par la qualité de ses ornements, mais aussi du fait de son importance historique. Joseph Wenzel sollicita également Bernardo Bellotto qui peignit vers 1759 les deux vues du palais-jardin de Rossau : elles nous renseignent sur l’aspect initial du palais Liechtenstein de Rossau et de ses jardins.
Le prince avait aussi l’amour des livres. C’est lui qui acheta bon nombre des livres rares que recèle encore la bibliothèque.
Le premier catalogue imprimé des Collections Princières date de 1767 et fut établi par le directeur de la galerie Vincenzo Fanti. Il rend compte des trésors artistiques qui étaient alors exposés dans l’hôtel particulier de la Bankgasse.
Sous la régence du Prince Alois I von Liechtenstein (1759–1805), les Collections se virent enrichies de plusieurs achats (objets d’art d’Antonio Canova, Heinrich Fu_ger et Franz Anton Zauner) ou commandes. Le prince fit peindre son épouse (Portrait de la Princesse Karoline von Liechtenstein (1768–1831), née comtesse von Manderscheidt, sous les traits d’Iris, 1793) et l’une de ses soeurs (Portrait de la Princesse Maria Josepha Hermenegilde von Liechtenstein (1768–1845), Princesse Esterhazy par son mariage, sous les traits d’Ariane à Naxos, 1793) par Elisabeth Vigée-Lebrun. La collection d’art graphique lui tenait particulièrement à coeur, tout comme la bibliothèque qui, pour la première fois, put être exposée intégralement dans le palais de la Herrengasse après le remaniement de celui-ci en 1792 dans le style néo-classique des débuts.
C’est sous le Prince Johann I von Liechtenstein (1760–1836) qu’eut lieu dès 1807 le transfert des Collections dans le palais-jardin qui offrait à leur présentation nettement plus d’espace que les salons exigus de l’hôtel particulier de Bankgasse. Grand amateur d’art, Johann I enrichit le fonds de peinture, notamment en toiles hollandaises et italiennes. Johann Baptist Lampi fit son portrait et Angelika Kauffmann peignit son épouse, la Princesse Josepha Sophie von Liechtenstein, née Landgrave zu Fu_rstenberg-Weitra (1776–1848).
Le Prince Alois II (1796–1858) tissa des liens particulièrement étroits avec les artistes de son époque : Josef Höger donna des cours de dessin à ses enfants et Friedrich von Amerling les prit pour modèles. Le portrait le plus touchant de la série que réalisa Amerling est certainement le Portrait de la Princesse Marie Franziska von Liechtenstein (1834–1909) à l’âge de deux ans, 1836. Nous pénétrons également l’intimité des enfants grâce à ces instantanés que sont les esquisses aquarellées de Peter Fendi. Quant à Rudolf von Alt, il fut chargé par Alois II d’exécuter des « vedute » qui décrivent minutieusement les propriétés Liechtenstein de Vienne et de Moravie.
Conseillé par l’historien d’art berlinois Wilhelm von Bode qui rédigea le premier catalogue illustré de la galerie, le Prince Johann II von Liechtenstein (1840–1929) concentra son activité de collectionneur sur l’art du XIVe, du XVe et du début du XVIe siècle. Il s’intéressa néanmoins aussi aux maîtres vénitiens du XVIIIe siècle et à la peinture du XIXe siècle. Il ne se contenta pas d’acheter des oeuvres d’art, mais fit don de nombreux tableaux à d’autres musées de Vienne et de Moravie (c’est ainsi que des oeuvres des primitifs italiens rejoignirent la galerie de peinture de l’Académie des Beaux-Arts de Vienne et que des toiles de l’époque Biedermeier et de la fin du XIXe siècle échurent à ce qui est aujourd’hui le Wien Museum).
Johann II ordonna la réorganisation de la galerie, lui apportant ainsi sa marque personnelle. Soucieux d’échapper à l’aspect austère d’une collection établie selon des critères scientifiques, on s’efforça d’animer et d’aérer l’intérieur en jouant sur la grande diversité des objets d’art exposés. Par l’assemblage des meubles, tapisseries, objets d’art, sculptures et toiles, on généra cette atmosphère noble et chaleureuse de collection familiale qui a toujours distingué la Galerie Liechtenstein de toutes les autres.
En 1938, la présentation des Collections Princières dans le palais-jardin, instaurée 130 ans auparavant, trouva une fin brutale quand la galerie fut fermée au public. La même année, la famille Liechtenstein transféra son domicile à Vaduz pour la première fois de son histoire et réussit également à y acheminer ses trésors artistiques juste avant la fin de la guerre. Depuis lors, la capitale du Liechtenstein est restée le siège des Collections des Princes von und zu Liechtenstein.
Une correspondance de 1597 entre l’Empereur Rodolphe II et Karl I von Liechtenstein (1569–1627), le premier prince réellement dévoré par la passion du collectionnisme, nous apprend que ce dernier possédait dans sa résidence pragoise une collection impressionnante de tableaux et d’objets d’art. Nous savons l’existence à Feldsberg/Valtice d’un pavillon de l’argenterie comptant plus de 900 pièces différentes. A en croire l’inventaire, le prince conservait dans sa « guarderoba », que l’on peut qualifier de cellule originelle des Collections Princières, des tapisseries et des tapis, du mobilier précieux, des objets en or et en argent, des vases en pierre taillée ainsi que des tableaux. Karl I ne fut pas seulement collectionneur, mais aussi commanditaire de nombreuses oeuvres d’art majeures. C’est à sa demande qu’Adrian de Fries réalisa en 1607 le bronze grandeur nature du Christ de douleur et, peu de temps après, le Saint Sébastien.
Comme son père, Karl Eusebius von Liechtenstein (1611–1684) fut un collectionneur effréné, mais aussi le premier à avoir recours systématiquement à des marchands d’art pour acquérir des oeuvres (Portrait d’un jeune homme peint par un maître français en 1456 et Tryptique de Hugo Van der Goes). Il rédigea des écrits théoriques, notamment un traité sur l’architecture et un essai sur l’éducation des princes, qui imprimèrent une orientation thématique à la collection. Karl Eusebius lança une quantité de projets de construction importants et fut le premier prince de la Maison de Liechtenstein à s’allouer régulièrement les services d’architectes, tailleurs de pierre, stucateurs et peintres. Pour le maître-autel de l’église paroissiale de Feldsberg/Valtice, il acheta en 1643 la monumentale Assomption de la Vierge de Rubens.
Le fils de Karl Eusebius, le Prince Johann Adam Andreas I von Liechtenstein (1657– 1712), poursuivit dans la voie tracée par son père. Il fit construire de nombreux châteaux, notamment le palais-jardin Liechtenstein de Rossau et l’hôtel particulier de la Bankgasse, qu’il fit décorer et meubler selon ses vues. Il est à l’origine de l’acquisition d’oeuvres clé de Peter Paul Rubens (le Cycle de Décius Mus, le Portrait de Clara Serena), d’Anthonis Van Dyck et d’autres maîtres du baroque flamand qui font aujourd’hui encore la gloire des Collections Princières.
Avec le Prince Joseph Wenzel von Liechtenstein (1696–1772), l’art français gagna en importance au sein de la collection. C’est ce dont témoignent les deux portraits du prince exécutés par Hyacinthe Rigaud ou les panneaux en émail du Cycle de la Guerre de Troie que réalisa Pierre Courteys et qui sont parmi les plus beaux émaux limougeauds du XVIe siècle.
A l’occasion de sa nomination comme ambassadeur impérial à la cour du roi de France en 1737, le prince passa commande au décorateur Nicolas Pineau de plusieurs carrosses d’apparat dont le seul spécimen conservé, le Carrosse doré, est exposé dans la Sala Terrena du LIECHTENSTEIN MUSEUM. Il est l’un des carrosses d’apparat les plus remarquables du rococo français, non seulement par la qualité de ses ornements, mais aussi du fait de son importance historique. Joseph Wenzel sollicita également Bernardo Bellotto qui peignit vers 1759 les deux vues du palais-jardin de Rossau : elles nous renseignent sur l’aspect initial du palais Liechtenstein de Rossau et de ses jardins.
Le prince avait aussi l’amour des livres. C’est lui qui acheta bon nombre des livres rares que recèle encore la bibliothèque.
Le premier catalogue imprimé des Collections Princières date de 1767 et fut établi par le directeur de la galerie Vincenzo Fanti. Il rend compte des trésors artistiques qui étaient alors exposés dans l’hôtel particulier de la Bankgasse.
Sous la régence du Prince Alois I von Liechtenstein (1759–1805), les Collections se virent enrichies de plusieurs achats (objets d’art d’Antonio Canova, Heinrich Fu_ger et Franz Anton Zauner) ou commandes. Le prince fit peindre son épouse (Portrait de la Princesse Karoline von Liechtenstein (1768–1831), née comtesse von Manderscheidt, sous les traits d’Iris, 1793) et l’une de ses soeurs (Portrait de la Princesse Maria Josepha Hermenegilde von Liechtenstein (1768–1845), Princesse Esterhazy par son mariage, sous les traits d’Ariane à Naxos, 1793) par Elisabeth Vigée-Lebrun. La collection d’art graphique lui tenait particulièrement à coeur, tout comme la bibliothèque qui, pour la première fois, put être exposée intégralement dans le palais de la Herrengasse après le remaniement de celui-ci en 1792 dans le style néo-classique des débuts.
C’est sous le Prince Johann I von Liechtenstein (1760–1836) qu’eut lieu dès 1807 le transfert des Collections dans le palais-jardin qui offrait à leur présentation nettement plus d’espace que les salons exigus de l’hôtel particulier de Bankgasse. Grand amateur d’art, Johann I enrichit le fonds de peinture, notamment en toiles hollandaises et italiennes. Johann Baptist Lampi fit son portrait et Angelika Kauffmann peignit son épouse, la Princesse Josepha Sophie von Liechtenstein, née Landgrave zu Fu_rstenberg-Weitra (1776–1848).
Le Prince Alois II (1796–1858) tissa des liens particulièrement étroits avec les artistes de son époque : Josef Höger donna des cours de dessin à ses enfants et Friedrich von Amerling les prit pour modèles. Le portrait le plus touchant de la série que réalisa Amerling est certainement le Portrait de la Princesse Marie Franziska von Liechtenstein (1834–1909) à l’âge de deux ans, 1836. Nous pénétrons également l’intimité des enfants grâce à ces instantanés que sont les esquisses aquarellées de Peter Fendi. Quant à Rudolf von Alt, il fut chargé par Alois II d’exécuter des « vedute » qui décrivent minutieusement les propriétés Liechtenstein de Vienne et de Moravie.
Conseillé par l’historien d’art berlinois Wilhelm von Bode qui rédigea le premier catalogue illustré de la galerie, le Prince Johann II von Liechtenstein (1840–1929) concentra son activité de collectionneur sur l’art du XIVe, du XVe et du début du XVIe siècle. Il s’intéressa néanmoins aussi aux maîtres vénitiens du XVIIIe siècle et à la peinture du XIXe siècle. Il ne se contenta pas d’acheter des oeuvres d’art, mais fit don de nombreux tableaux à d’autres musées de Vienne et de Moravie (c’est ainsi que des oeuvres des primitifs italiens rejoignirent la galerie de peinture de l’Académie des Beaux-Arts de Vienne et que des toiles de l’époque Biedermeier et de la fin du XIXe siècle échurent à ce qui est aujourd’hui le Wien Museum).
Johann II ordonna la réorganisation de la galerie, lui apportant ainsi sa marque personnelle. Soucieux d’échapper à l’aspect austère d’une collection établie selon des critères scientifiques, on s’efforça d’animer et d’aérer l’intérieur en jouant sur la grande diversité des objets d’art exposés. Par l’assemblage des meubles, tapisseries, objets d’art, sculptures et toiles, on généra cette atmosphère noble et chaleureuse de collection familiale qui a toujours distingué la Galerie Liechtenstein de toutes les autres.
En 1938, la présentation des Collections Princières dans le palais-jardin, instaurée 130 ans auparavant, trouva une fin brutale quand la galerie fut fermée au public. La même année, la famille Liechtenstein transféra son domicile à Vaduz pour la première fois de son histoire et réussit également à y acheminer ses trésors artistiques juste avant la fin de la guerre. Depuis lors, la capitale du Liechtenstein est restée le siège des Collections des Princes von und zu Liechtenstein.
Une politique d’acquisition dynamique
A la période mouvementée de la Seconde Guerre mondiale, qui entraîna pour la Famille Liechtenstein la perte de territoires en Bohême et en Moravie et le déclin économique de ses domaines autrichiens, succéda une phase de consolidation. Après la réorganisation financière générale des diverses fondations par le Prince Hans-Adam II von und zu Liechtenstein (né en 1945), on put renouer à partir du milieu des années 1970 avec une politique d’acquisition dynamique qui, surtout ces derniers temps, est à nouveau en mesure d’accroître le riche patrimoine existant par de nouvelles oeuvres décisives.
L’objectif actuel est à la fois de compléter le fonds de la collection dont les pièces les plus récentes datent de la fin du XIXe siècle, de tracer de nouvelles lignes de force et enfin de combler des lacunes (résultant des ventes inévitables de l’après-guerre). Certaines oeuvres ont donc été rachetées, notamment le Bouquet de fleurs dans une niche de Jan van Huysum (1682–1749) acquis en 2002 ou le Portrait d’une dame en robe rouge de Bernardo Zaganelli (1460/1470–vers 1510) acquis en 2003.
Une nouvelle acquisition spectaculaire a rencontré un large écho médiatique sur la scène internationale : le Badminton Cabinet, splendide pièce d’art en pierre dure, ébène et bronze doré qui fut adjugée aux Collections Princières lors d’une vente chez Christie’s à Londres le 9 décembre 2004 pour la somme de 27 millions d’euros, ce qui en fait le meuble le plus précieux du monde.
Sur le site du musée www.liechtensteinmuseum.at les achats les plus récents sont présentés dans la rubrique « Neuerwerbungen ». En outre, sous le titre de « L’OEuvre d’art du mois », le public peut découvrir régulièrement dans la montée d’escaliers ouest du palais-jardin Liechtenstein une oeuvre entrée dernièrement dans la collection à la suite d’une vente ou extraite des réserves après restauration.
L’objectif actuel est à la fois de compléter le fonds de la collection dont les pièces les plus récentes datent de la fin du XIXe siècle, de tracer de nouvelles lignes de force et enfin de combler des lacunes (résultant des ventes inévitables de l’après-guerre). Certaines oeuvres ont donc été rachetées, notamment le Bouquet de fleurs dans une niche de Jan van Huysum (1682–1749) acquis en 2002 ou le Portrait d’une dame en robe rouge de Bernardo Zaganelli (1460/1470–vers 1510) acquis en 2003.
Une nouvelle acquisition spectaculaire a rencontré un large écho médiatique sur la scène internationale : le Badminton Cabinet, splendide pièce d’art en pierre dure, ébène et bronze doré qui fut adjugée aux Collections Princières lors d’une vente chez Christie’s à Londres le 9 décembre 2004 pour la somme de 27 millions d’euros, ce qui en fait le meuble le plus précieux du monde.
Sur le site du musée www.liechtensteinmuseum.at les achats les plus récents sont présentés dans la rubrique « Neuerwerbungen ». En outre, sous le titre de « L’OEuvre d’art du mois », le public peut découvrir régulièrement dans la montée d’escaliers ouest du palais-jardin Liechtenstein une oeuvre entrée dernièrement dans la collection à la suite d’une vente ou extraite des réserves après restauration.
La présentation des collections princières au Liechtenstein Museum
Les Collections Princières abritent aujourd’hui environ 1 700 tableaux, des chefs-d’oeuvre allant des tout débuts de la Renaissance au romantisme autrichien, avec notamment des toiles de Lucas Cranach l’Ancien, Raffael, Peter Paul Rubens, Anthonis Van Dyck, Frans Hals, Rembrandt, Rudolf von Alt, Ferdinand Georg Waldmu_ller, Friedrich von Amerling et Francesco Hayez.
La collection de bronzes italiens, particulièrement riche en chefs-d’oeuvre des XVIe et XVIIe siècles, revêt également une haute signification pour l’histoire de l’art. Outre ces toiles et sculptures prestigieuses de rang international, les Collections Princières rassemblent également des ensembles significatifs de dessins et gravures, de travaux en pierre dure, d’émaux, d’ivoires, d’armes d’apparat, de porcelaines, de tapisseries et de pièces de mobilier garnissant autrefois les châteaux et palais de la Famille Liechtenstein. Le retour de ces trésors artistiques dans le cadre préservé du palais-jardin de Rossau (où la collection fut déjà accessible au public de 1807 à 1938) et le soin apporté à leur présentation résument avec une grande authenticité l’histoire et le sens artistique de la Maison de Liechtenstein.
Au Liechtenstein Museum, seuls quelques morceaux choisis sont visibles : à peine 15 pour cent des objets d’art appartenant au fonds de la collection quittent les réserves pour être présentés dans les 2 300 m2 de surface d’exposition dont dispose le palais-jardin de Rossau.
En règle générale, la mise en scène suit les concepts d’époques et d’écoles. Les oeuvres d’art sont accrochées ou disposées de façon à entretenir un dialogue passionnant et forment une parfaite unité avec le palais et sa splendide décoration intérieure. Comme c’était le cas jusqu’en 1938, l’objectif est à nouveau de composer un assemblage de peintures, sculptures, meubles et objets d’art capable de faire apprécier la richesse et la diversité des Collections Princières. Les rapprochements effectués entre les références historiques de la collection et le parcours de la Maison Princière génèrent un modèle de musée vivant qui, en harmonie avec la conception classique du temple des Muses, réunit en lui tous les genres artistiques.
Dans des salles indépendantes de la monstration permanente, le Liechtenstein Museum propose des expositions temporaires qui élargissent continuellement l’horizon baroque et en renforcent la compréhension, ce qui tend à fidéliser le public tout en interpellant de nouvelles catégories de visiteurs.
Les PRIVATE ART COLLECTIONS font également office de plate-forme de présentation essentielle, en collaboration avec leurs institutions partenaires. Les Collections Princières sont en outre présentes au Kunstmuseum Liechtenstein de Vaduz par le biais d’expositions temporaires. Enfin, il est fréquent que des musées du monde entier accueillent des pièces de la collection à titre de prêts.
La collection de bronzes italiens, particulièrement riche en chefs-d’oeuvre des XVIe et XVIIe siècles, revêt également une haute signification pour l’histoire de l’art. Outre ces toiles et sculptures prestigieuses de rang international, les Collections Princières rassemblent également des ensembles significatifs de dessins et gravures, de travaux en pierre dure, d’émaux, d’ivoires, d’armes d’apparat, de porcelaines, de tapisseries et de pièces de mobilier garnissant autrefois les châteaux et palais de la Famille Liechtenstein. Le retour de ces trésors artistiques dans le cadre préservé du palais-jardin de Rossau (où la collection fut déjà accessible au public de 1807 à 1938) et le soin apporté à leur présentation résument avec une grande authenticité l’histoire et le sens artistique de la Maison de Liechtenstein.
Au Liechtenstein Museum, seuls quelques morceaux choisis sont visibles : à peine 15 pour cent des objets d’art appartenant au fonds de la collection quittent les réserves pour être présentés dans les 2 300 m2 de surface d’exposition dont dispose le palais-jardin de Rossau.
En règle générale, la mise en scène suit les concepts d’époques et d’écoles. Les oeuvres d’art sont accrochées ou disposées de façon à entretenir un dialogue passionnant et forment une parfaite unité avec le palais et sa splendide décoration intérieure. Comme c’était le cas jusqu’en 1938, l’objectif est à nouveau de composer un assemblage de peintures, sculptures, meubles et objets d’art capable de faire apprécier la richesse et la diversité des Collections Princières. Les rapprochements effectués entre les références historiques de la collection et le parcours de la Maison Princière génèrent un modèle de musée vivant qui, en harmonie avec la conception classique du temple des Muses, réunit en lui tous les genres artistiques.
Dans des salles indépendantes de la monstration permanente, le Liechtenstein Museum propose des expositions temporaires qui élargissent continuellement l’horizon baroque et en renforcent la compréhension, ce qui tend à fidéliser le public tout en interpellant de nouvelles catégories de visiteurs.
Les PRIVATE ART COLLECTIONS font également office de plate-forme de présentation essentielle, en collaboration avec leurs institutions partenaires. Les Collections Princières sont en outre présentes au Kunstmuseum Liechtenstein de Vaduz par le biais d’expositions temporaires. Enfin, il est fréquent que des musées du monde entier accueillent des pièces de la collection à titre de prêts.
Pratique
Palais Lumière
Quai Albert Besson - 74500 Evian
04 50 83 15 90 / 04 50 83 10 00 / www.ville-evian.fr / courrier@ville-evian.fr
Horaires
Le Palais Lumière est ouvert tous les jours de 10h30 à 19h (sauf le lundi de 14h à 19h).
Ouvert les 14 juillet et 15 août
Tarifs
Plein tarif : 12 €
Tarif réduit, sur présentation de justificatifs : 9 €
Gratuit pour les enfants de moins de 10 ans, les groupes scolaires et les journalistes.
Visites commentées pour les groupes sur réservation : 50 ! par groupe de 10 à 30 personnes, en plus du ticket d’entrée (sauf pour les scolaires).
Visites commentées pour les individuels tous les jours à 14h30 : 4 € en plus du ticket d’entrée.
Audioguides français/anglais : 4 €
Catalogue de l’exposition français/anglais : 39 €
Office du tourisme
Place d’Allinges BP 18 - 74501 Evian cedex
04 50 75 04 26 / 04 50 75 61 08
www.eviantourism.com
info@eviantourism.com
Quai Albert Besson - 74500 Evian
04 50 83 15 90 / 04 50 83 10 00 / www.ville-evian.fr / courrier@ville-evian.fr
Horaires
Le Palais Lumière est ouvert tous les jours de 10h30 à 19h (sauf le lundi de 14h à 19h).
Ouvert les 14 juillet et 15 août
Tarifs
Plein tarif : 12 €
Tarif réduit, sur présentation de justificatifs : 9 €
Gratuit pour les enfants de moins de 10 ans, les groupes scolaires et les journalistes.
Visites commentées pour les groupes sur réservation : 50 ! par groupe de 10 à 30 personnes, en plus du ticket d’entrée (sauf pour les scolaires).
Visites commentées pour les individuels tous les jours à 14h30 : 4 € en plus du ticket d’entrée.
Audioguides français/anglais : 4 €
Catalogue de l’exposition français/anglais : 39 €
Office du tourisme
Place d’Allinges BP 18 - 74501 Evian cedex
04 50 75 04 26 / 04 50 75 61 08
www.eviantourism.com
info@eviantourism.com