Patrick Loste, Lupas et Lycanthropes, 2010 Triptyque, pigments et encres sur toile 250 x 600 cm Collection privée
Depuis de longues années, il travaille sur toile libre de grand format, sur panneaux de bois, sur papier fait main ... Ces supports confèrent une très grande liberté à son oeuvre qui s’exprime dans une force et une puissance sans limites, et à la fois comme par superposition émerge une sensualité gouleyante voire délicate.
Son travail ne supporte pas d’être contraint à l’intérieur d’un encadrement, d’un élément convenu, rapporté. Il respire la liberté et a besoin d’un support lui-même libre, qui laisse filer l’œuvre à sa guise. Ainsi se caractérise aussi l’homme Patrick Loste, libre de ses mouvements, de ses idées, proche d’une relation forte avec les éléments de la nature qu’il a choisi comme référents, dans lesquels il est immergé et avec lesquels il fait corps. Peu à peu, une soif d’osmose entre lui-même et la nature s’est créée, que son travail reflète d’une manière très subtile, sans oublier certains thèmes sociétaux qui lui tiennent à cœur. Il puise au fond de lui-même un art qui semble venir du fond des âges, un art paléolithique dit-on, mais enrichi par l’épaisseur des connaissances et des êtres qui ont suivi. Patrick Loste en tant qu’artiste et humain se situe au bout de cette chaîne et la maîtrise et l’adapte à sa singulière personnalité. Il en tire une force et une puissance physique et intellectuelle qu’il transmet presque d’une manière naturelle, quasi instinctive dans son travail.
Il faut cependant affirmer clairement qu’il est très loin de la nature romantique, des paysages, de la lumière, de la synthèse des couleurs pures, de tous les attributs qui font référence à un art paysager. Loste est aux antipodes de cette démarche. Il est dans une recherche incessante de sens, de simplification de l’espace, voire de l’espace- temps, entre figuration et abstraction.
L’exposition présentée au Musée de Céret au printemps 2011, rejoint son travail sur les questions sociétales. « Question de Frontière », propose une incursion et exploration de cette ligne abstraite qu’est la frontière, entre deux pays à travers trois éléments concrets que sont : les policiers et qu’il intitule « les hommes du milieu, cerbères de notre monde idéal -les clandestins, ces hommes de nulle part, fantômes fugitifs, sans bagages, sans papiers, sans avenir très précis et les demoiselles de l’autre côté, variante des demoiselles d’Avignon, en réalité, les prostituées de la Jonquera ».
Les œuvres qui figureront dans cette exposition sont totalement conçues et pensées pour les salles du musée de Céret, avec de très grands formats de plus de quatre mètres de haut pour certaines, au résultat totalement impactant pour l’œil du visiteur.
Les frontières ont toujours été des lieux particuliers, parfois de sinistre mémoire, avec des rétentions, des documents, des coups de tampons innombrables…. L’arrêt est obligatoire, le passage en est contraint… Que deviennent- elles aujourd’hui ?
Patrick Loste à travers son travail essayera d’y apporter sa propre réponse d’artiste, en réfléchissant sur les concepts présents aujourd’hui sur notre propre espace transfrontalier, du massif des Albères, du Perthus-els Limits et de la Jonquera, ville qui a subit une profonde modification depuis la création de l’espace Schengen, troquant les bureaux de change pour le plus grand centre de prostitution européen. Son travail reflètera les changements incessants de ces lignes subjectives au gré des changements de société.
Son travail ne supporte pas d’être contraint à l’intérieur d’un encadrement, d’un élément convenu, rapporté. Il respire la liberté et a besoin d’un support lui-même libre, qui laisse filer l’œuvre à sa guise. Ainsi se caractérise aussi l’homme Patrick Loste, libre de ses mouvements, de ses idées, proche d’une relation forte avec les éléments de la nature qu’il a choisi comme référents, dans lesquels il est immergé et avec lesquels il fait corps. Peu à peu, une soif d’osmose entre lui-même et la nature s’est créée, que son travail reflète d’une manière très subtile, sans oublier certains thèmes sociétaux qui lui tiennent à cœur. Il puise au fond de lui-même un art qui semble venir du fond des âges, un art paléolithique dit-on, mais enrichi par l’épaisseur des connaissances et des êtres qui ont suivi. Patrick Loste en tant qu’artiste et humain se situe au bout de cette chaîne et la maîtrise et l’adapte à sa singulière personnalité. Il en tire une force et une puissance physique et intellectuelle qu’il transmet presque d’une manière naturelle, quasi instinctive dans son travail.
Il faut cependant affirmer clairement qu’il est très loin de la nature romantique, des paysages, de la lumière, de la synthèse des couleurs pures, de tous les attributs qui font référence à un art paysager. Loste est aux antipodes de cette démarche. Il est dans une recherche incessante de sens, de simplification de l’espace, voire de l’espace- temps, entre figuration et abstraction.
L’exposition présentée au Musée de Céret au printemps 2011, rejoint son travail sur les questions sociétales. « Question de Frontière », propose une incursion et exploration de cette ligne abstraite qu’est la frontière, entre deux pays à travers trois éléments concrets que sont : les policiers et qu’il intitule « les hommes du milieu, cerbères de notre monde idéal -les clandestins, ces hommes de nulle part, fantômes fugitifs, sans bagages, sans papiers, sans avenir très précis et les demoiselles de l’autre côté, variante des demoiselles d’Avignon, en réalité, les prostituées de la Jonquera ».
Les œuvres qui figureront dans cette exposition sont totalement conçues et pensées pour les salles du musée de Céret, avec de très grands formats de plus de quatre mètres de haut pour certaines, au résultat totalement impactant pour l’œil du visiteur.
Les frontières ont toujours été des lieux particuliers, parfois de sinistre mémoire, avec des rétentions, des documents, des coups de tampons innombrables…. L’arrêt est obligatoire, le passage en est contraint… Que deviennent- elles aujourd’hui ?
Patrick Loste à travers son travail essayera d’y apporter sa propre réponse d’artiste, en réfléchissant sur les concepts présents aujourd’hui sur notre propre espace transfrontalier, du massif des Albères, du Perthus-els Limits et de la Jonquera, ville qui a subit une profonde modification depuis la création de l’espace Schengen, troquant les bureaux de change pour le plus grand centre de prostitution européen. Son travail reflètera les changements incessants de ces lignes subjectives au gré des changements de société.
Pratique
Musée d’art moderne de Céret
8, Bd Maréchal Joffre,
66403 Céret Cedex
tél. : 04 68 87 27 76
www.musee-ceret.com
Horaires d’ouverture :
Tous les jours de 10h à 18h, sauf le mardi
Fermeture le 1er mai
Tarifs :
Plein tarif : 5.50 € - Tarif réduit : 3.50 € - Gratuit jusqu’à 12 ans.
8, Bd Maréchal Joffre,
66403 Céret Cedex
tél. : 04 68 87 27 76
www.musee-ceret.com
Horaires d’ouverture :
Tous les jours de 10h à 18h, sauf le mardi
Fermeture le 1er mai
Tarifs :
Plein tarif : 5.50 € - Tarif réduit : 3.50 € - Gratuit jusqu’à 12 ans.