
Grâce aux ressources de la lithographie en couleurs et au renouveau de la gravure sur bois, les Nabis ont créé des œuvres variées, inscrites dans le quotidien : estampes artistiques, affiches, illustrations, programmes de spectacle, objets décoratifs. La Bibliothèque nationale de France met en lumière cet aspect de leur œuvre dans une exposition présentée sur le site Richelieu. Près de deux cents pièces provenant principalement des collections de la BnF, complétées par des prêts d’institutions françaises et étrangères (musée d’Orsay, musée Maurice Denis, bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art, musée des Beaux-Arts de Quimper et musée Van Gogh d’Amsterdam) montrent la diversité et la genèse de leurs créations graphiques.
Les Nabis, promoteurs de l’art dans la vie, grâce à l’image imprimée
Le mouvement nabi dépasse le champ traditionnel des beaux-arts par une ouverture à tous les domaines de la création et en particulier aux arts décoratifs. Sa contribution diversifiée aux arts graphiques s’inscrit dans un désir d’intégrer l’art à la vie quotidienne et de le rendre accessible au plus grand nombre, comme l’affirme Bonnard : « Notre génération a toujours cherché les rapports de l’art avec la vie. À cette époque, j’avais personnellement l’idée d’une production populaire et d’application usuelle : gravure, éventails, meubles, paravents. » Sous l’impulsion d’éditeurs et de marchands novateurs, tel Ambroise Vollard, ces artistes ont œuvré à une période phare de l’histoire de l’estampe qui a consacré le peintre-graveur dans son statut d’artiste original.
Certains ont exploré les ressources de la lithographie en couleurs (Maurice Denis, Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel), tandis que d’autres ont contribué au renouveau de la gravure sur bois de fil (Félix Vallotton et Aristide Maillol). Grâce à ces procédés d’impression, ils ont créé aussi bien des estampes artistiques en feuilles ou en albums que des affiches, des illustrations pour des revues ou des livres de bibliophilie, des programmes de spectacle, des partitions de musique et des objets d’art décoratif (para-vents, papiers peints, éventails…).
Les Nabis, promoteurs de l’art dans la vie, grâce à l’image imprimée
Le mouvement nabi dépasse le champ traditionnel des beaux-arts par une ouverture à tous les domaines de la création et en particulier aux arts décoratifs. Sa contribution diversifiée aux arts graphiques s’inscrit dans un désir d’intégrer l’art à la vie quotidienne et de le rendre accessible au plus grand nombre, comme l’affirme Bonnard : « Notre génération a toujours cherché les rapports de l’art avec la vie. À cette époque, j’avais personnellement l’idée d’une production populaire et d’application usuelle : gravure, éventails, meubles, paravents. » Sous l’impulsion d’éditeurs et de marchands novateurs, tel Ambroise Vollard, ces artistes ont œuvré à une période phare de l’histoire de l’estampe qui a consacré le peintre-graveur dans son statut d’artiste original.
Certains ont exploré les ressources de la lithographie en couleurs (Maurice Denis, Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel), tandis que d’autres ont contribué au renouveau de la gravure sur bois de fil (Félix Vallotton et Aristide Maillol). Grâce à ces procédés d’impression, ils ont créé aussi bien des estampes artistiques en feuilles ou en albums que des affiches, des illustrations pour des revues ou des livres de bibliophilie, des programmes de spectacle, des partitions de musique et des objets d’art décoratif (para-vents, papiers peints, éventails…).

Henri-Gabriel Ibels, Les Fossiles : affichette-programme du Théâtre Libre, 1892 Lithographie en couleurs
Parcours de l'exposition
Structuré en cinq sections, le parcours de l’exposition met en lumière l’audace et la modernité des Nabis dans leur approche novatrice de l’estampe. La première section est consacrée aux origines de la pratique de la lithographie et de la gravure sur bois par les artistes du mouvement nabi. Leurs expérimentations graphiques révèlent une esthétique singulière et particulièrement inventive, notamment inspirée des maîtres japonais. Dans une approche pédagogique, le visiteur est invité à découvrir le processus de réalisation d’une lithographie en couleurs, du dessin préparatoire à l’épreuve imprimée.
Le parcours se poursuit avec une immersion au cœur des années 1890, autour d’Ambroise Vollard, éditeur et marchand d’art visionnaire. Grand défenseur des Nabis, il a contribué à faire reconnaître l’estampe originale comme un art à part entière. Les visiteurs pourront admirer les albums complets qu’il a édités d’Édouard Vuillard, Pierre Bonnard, Maurice Denis et Ker-Xavier Roussel. L’exposition met également en lumière les collaborations entre les Nabis et le monde de l’édition, qui a joué un rôle central dans la diffusion de leur art, à travers des revues littéraires comme La Revue blanche et des livres de peintre (Parallèlement de Paul Verlaine, illustré par Bonnard et Sagesse du même auteur, illustré par Maurice Denis). Leur créativité s’étend aussi au domaine du spectacle, avec des affiches et des programmes pour les théâtres d’avant-garde comme Le Théâtre Libre et Le Théâtre de l’Œuvre ainsi que pour les cafés-concerts parisiens.
Le parcours se clôt avec l’évocation de la manière dont l’estampe a permis à l’esthétique nabie d’imprégner la vie quotidienne, tant sur les murs de la ville, par les affiches, que dans les intérieurs privés. Les Bateaux roses, papier peint de Maurice Denis et La Promenade des nourrices, paravent de Pierre Bonnard, en témoignent magistralement.
Scénographie de l'exposition
La scénographie de l’atelier Maciej Fisher s’inspire des motifs et de la gamme chromatique des intérieurs nabis. Elle reprend la forme du paravent, à la fois objet usuel et support esthétique de l’intérieur des salons du XIXe siècle, pour l’intégrer à la conception des cimaises. Elle sublime ainsi les œuvres de ces peintres-graveurs d’avant-garde dans une ambiance intime et chaleureuse fidèle au style de la Belle Époque.
En partenariat médias avec : Paris Match, L’Œil, Le Monde, ARTE
Structuré en cinq sections, le parcours de l’exposition met en lumière l’audace et la modernité des Nabis dans leur approche novatrice de l’estampe. La première section est consacrée aux origines de la pratique de la lithographie et de la gravure sur bois par les artistes du mouvement nabi. Leurs expérimentations graphiques révèlent une esthétique singulière et particulièrement inventive, notamment inspirée des maîtres japonais. Dans une approche pédagogique, le visiteur est invité à découvrir le processus de réalisation d’une lithographie en couleurs, du dessin préparatoire à l’épreuve imprimée.
Le parcours se poursuit avec une immersion au cœur des années 1890, autour d’Ambroise Vollard, éditeur et marchand d’art visionnaire. Grand défenseur des Nabis, il a contribué à faire reconnaître l’estampe originale comme un art à part entière. Les visiteurs pourront admirer les albums complets qu’il a édités d’Édouard Vuillard, Pierre Bonnard, Maurice Denis et Ker-Xavier Roussel. L’exposition met également en lumière les collaborations entre les Nabis et le monde de l’édition, qui a joué un rôle central dans la diffusion de leur art, à travers des revues littéraires comme La Revue blanche et des livres de peintre (Parallèlement de Paul Verlaine, illustré par Bonnard et Sagesse du même auteur, illustré par Maurice Denis). Leur créativité s’étend aussi au domaine du spectacle, avec des affiches et des programmes pour les théâtres d’avant-garde comme Le Théâtre Libre et Le Théâtre de l’Œuvre ainsi que pour les cafés-concerts parisiens.
Le parcours se clôt avec l’évocation de la manière dont l’estampe a permis à l’esthétique nabie d’imprégner la vie quotidienne, tant sur les murs de la ville, par les affiches, que dans les intérieurs privés. Les Bateaux roses, papier peint de Maurice Denis et La Promenade des nourrices, paravent de Pierre Bonnard, en témoignent magistralement.
Scénographie de l'exposition
La scénographie de l’atelier Maciej Fisher s’inspire des motifs et de la gamme chromatique des intérieurs nabis. Elle reprend la forme du paravent, à la fois objet usuel et support esthétique de l’intérieur des salons du XIXe siècle, pour l’intégrer à la conception des cimaises. Elle sublime ainsi les œuvres de ces peintres-graveurs d’avant-garde dans une ambiance intime et chaleureuse fidèle au style de la Belle Époque.
En partenariat médias avec : Paris Match, L’Œil, Le Monde, ARTE

Pierre Bonnard, La Petite Blanchisseuse, 1896 Lithographie en couleurs BnF, Estampes et photographie
Info+
BnF I Richelieu
5, rue Vivienne
Paris IIe
Musée de la BnF
mardi 10h > 20h du mercredi au dimanche 10h >18h
Fermeture lundi (et voir détails pour les jours fériés sur bnf.fr)
Plein tarif : 10 € – tarif réduit : 8 €
Tarif couplé 2 expositions, y compris musée de la BnF :13 € – TR : 10 €
Le Pass BnF lecture/culture (24 € / TR : 15 € ) et le Pass recherche (55 € / TR : 35 €) donnent un accès illimité à toute l’offre culturelle de la BnF
5, rue Vivienne
Paris IIe
Musée de la BnF
mardi 10h > 20h du mercredi au dimanche 10h >18h
Fermeture lundi (et voir détails pour les jours fériés sur bnf.fr)
Plein tarif : 10 € – tarif réduit : 8 €
Tarif couplé 2 expositions, y compris musée de la BnF :13 € – TR : 10 €
Le Pass BnF lecture/culture (24 € / TR : 15 € ) et le Pass recherche (55 € / TR : 35 €) donnent un accès illimité à toute l’offre culturelle de la BnF

Maurice Denis, Concerts du petit frère et de la petite soeur, 1899 Lithographie en couleurs BnF, Estampes et photographie