Vernissage le mercredi 9 mars à 18h
Une exposition organisée par les étudiants en Master Création Artistique, Théorie et Médiation – département Arts Plastiques, Design de l’Université de Toulouse - Jean Jaurès accompagnés par Christian Satgé, Alain Josseau, Yann Febvre et Cendrine Krempp assistée de Thomas Soulié, sous la direction de Dominique Clevenot et avec le soutien de Michel Chandelier, directeur du CIAM et Jérôme Carrié, chef de projet art contemporain au CIAM, Centre d’Initiatives Artistiques du Mirail (le service arts et culture de l’Université Toulouse - Jean Jaurès).
Organisée en lien avec le colloque « Habiter l’Ornement » (10, 11 et 12 mars 2016), l’exposition «Ornement, crime et délices» entend questionner la présence de l’ornement dans les pratiques artistiques récentes. Mais l’angle d’approche choisi vise plus particulièrement à mettre en avant la dimension critique, voire provocatrice, que ce « retour à l’ornement » peut avoir. Tournant le dos au bon goût ou à l’élégance, ou cherchant à en pervertir les codes, les œuvres sélectionnées travaillent à faire vaciller l’idée rassurante que nous avons d’ordinaire de l’ornement.
Collage de motifs bon marché, papiers peints bourgeois, œuvres baroques et mortifères, corps tatoués, soliflores phalliques, tapis et moquettes de mauvais goût, l’exposition « Ornement, crime et délices» expose avec délectation et plaisir l’excès comme agrément, la décadence comme décoration, le kitsch comme délit.
Patrick Saytour se livre à une parodie théâtralisée de l’art par un assemblage d’objets empruntés aux intérieurs de l’habitat populaire. Céline Cadaureille présente un ensemble d’ornements utilitaires en porcelaine fétichisant, avec humour et délicatesse, les organes masculins. Jean-Luc Verna, au corps entièrement paré de tatouages, expose des photographies noir et blanc qui le représentent nu, adoptant des postures relevant aussi bien de l’histoire de l’art que de la culture rock. Un bouquet de fleurs faussement fanés reposant sur un guéridon en formica de Pierre Ardouvin se heurte aux motifs raffinés et bucoliques de la toile de Jouy rose de Brigitte Zieger, d’où surgit tout à coup une bergère qui s’approche, dégaine un colt et tire sur le spectateur avant de se rassoir pour faire de nouveau tapisserie. Devant une série de photographies de Julie Poncet qui, sous le couvert d’une esthétique rétro, nous laissent deviner des narrations inquiétantes, est dressé un banquet érotique de Sabine-Anne Deshais. Au-dessus de celui-ci, un lustre au raffinement baroque signé Françoise Quardon se fait clairement menaçant.
Détournant le titre du célèbre pamphlet d’Adolf Loos Ornement et crime en y ajoutant l’idée de «délices», l’exposition «Ornement, crime et délices» propose une réflexion sur le pouvoir déstabilisateur de l’œuvre d’art.
Une exposition organisée par les étudiants en Master Création Artistique, Théorie et Médiation – département Arts Plastiques, Design de l’Université de Toulouse - Jean Jaurès accompagnés par Christian Satgé, Alain Josseau, Yann Febvre et Cendrine Krempp assistée de Thomas Soulié, sous la direction de Dominique Clevenot et avec le soutien de Michel Chandelier, directeur du CIAM et Jérôme Carrié, chef de projet art contemporain au CIAM, Centre d’Initiatives Artistiques du Mirail (le service arts et culture de l’Université Toulouse - Jean Jaurès).
Organisée en lien avec le colloque « Habiter l’Ornement » (10, 11 et 12 mars 2016), l’exposition «Ornement, crime et délices» entend questionner la présence de l’ornement dans les pratiques artistiques récentes. Mais l’angle d’approche choisi vise plus particulièrement à mettre en avant la dimension critique, voire provocatrice, que ce « retour à l’ornement » peut avoir. Tournant le dos au bon goût ou à l’élégance, ou cherchant à en pervertir les codes, les œuvres sélectionnées travaillent à faire vaciller l’idée rassurante que nous avons d’ordinaire de l’ornement.
Collage de motifs bon marché, papiers peints bourgeois, œuvres baroques et mortifères, corps tatoués, soliflores phalliques, tapis et moquettes de mauvais goût, l’exposition « Ornement, crime et délices» expose avec délectation et plaisir l’excès comme agrément, la décadence comme décoration, le kitsch comme délit.
Patrick Saytour se livre à une parodie théâtralisée de l’art par un assemblage d’objets empruntés aux intérieurs de l’habitat populaire. Céline Cadaureille présente un ensemble d’ornements utilitaires en porcelaine fétichisant, avec humour et délicatesse, les organes masculins. Jean-Luc Verna, au corps entièrement paré de tatouages, expose des photographies noir et blanc qui le représentent nu, adoptant des postures relevant aussi bien de l’histoire de l’art que de la culture rock. Un bouquet de fleurs faussement fanés reposant sur un guéridon en formica de Pierre Ardouvin se heurte aux motifs raffinés et bucoliques de la toile de Jouy rose de Brigitte Zieger, d’où surgit tout à coup une bergère qui s’approche, dégaine un colt et tire sur le spectateur avant de se rassoir pour faire de nouveau tapisserie. Devant une série de photographies de Julie Poncet qui, sous le couvert d’une esthétique rétro, nous laissent deviner des narrations inquiétantes, est dressé un banquet érotique de Sabine-Anne Deshais. Au-dessus de celui-ci, un lustre au raffinement baroque signé Françoise Quardon se fait clairement menaçant.
Détournant le titre du célèbre pamphlet d’Adolf Loos Ornement et crime en y ajoutant l’idée de «délices», l’exposition «Ornement, crime et délices» propose une réflexion sur le pouvoir déstabilisateur de l’œuvre d’art.
Autour de l'exposition
En quête d'ornement
Exposition organisée et produite par les étudiants de Master Création Artistique, Théorie et Médiation, département Arts Plastiques - Design
Du 9 mars au 14 avril 2016 - vernissage le mercredi 9 mars 2016 à 18h
Avec les œuvres de : Aude André, Bénédicte Boisselet, Flora Charrier, Ann Epoudry, Marine Fabre, Alec Fautsch, Floriane Franco, Aurélie Jouandon, Laura Kaczmarek, Maëlle Larivet, Marion Le Torrvellec, Gabrielle Mouret, Cynthia Obouh Fegue, Tamara Ortega, Charline Rannou, Julia Riggenbach, Nathalie Rocalve, Léa Verlaguet
En quête d’ornement interroge la place de l’ornement dans les pratiques des étudiants en arts pastiques et en design et restitue un workshop sur la scénographie d’exposition encadré par Alain Josseau et Christian Satgé. L’exposition propose un labyrinthe chaotique qui entraîne le spectateur dans un dédale d’œuvres questionnant le motif. À l’opposé des codes esthétiques que l’ornement soulève, l’exposition pervertit sa nature en poussant le motif à saturation. Le spectateur est ainsi convié à une déambulation dans un imbroglio où travaux plastiques, objets graphiques et scénographie se confondent.
Exposition organisée et produite par les étudiants de Master Création Artistique, Théorie et Médiation, département Arts Plastiques - Design
Du 9 mars au 14 avril 2016 - vernissage le mercredi 9 mars 2016 à 18h
Avec les œuvres de : Aude André, Bénédicte Boisselet, Flora Charrier, Ann Epoudry, Marine Fabre, Alec Fautsch, Floriane Franco, Aurélie Jouandon, Laura Kaczmarek, Maëlle Larivet, Marion Le Torrvellec, Gabrielle Mouret, Cynthia Obouh Fegue, Tamara Ortega, Charline Rannou, Julia Riggenbach, Nathalie Rocalve, Léa Verlaguet
En quête d’ornement interroge la place de l’ornement dans les pratiques des étudiants en arts pastiques et en design et restitue un workshop sur la scénographie d’exposition encadré par Alain Josseau et Christian Satgé. L’exposition propose un labyrinthe chaotique qui entraîne le spectateur dans un dédale d’œuvres questionnant le motif. À l’opposé des codes esthétiques que l’ornement soulève, l’exposition pervertit sa nature en poussant le motif à saturation. Le spectateur est ainsi convié à une déambulation dans un imbroglio où travaux plastiques, objets graphiques et scénographie se confondent.
Pratique
La Fabrique
Université Toulouse – Jean Jaurès
5 Allées Antonio Machado
31100 Toulouse
Tel. 05 61 50 44 62
Université Toulouse – Jean Jaurès
5 Allées Antonio Machado
31100 Toulouse
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