Le 5 décembre 1936, couronnant une tension politique croissante, est promulguée la Constitution stalinienne. C’est cette année-là que Staline, Jdanov et Mikoïan assistent à une représentation moscovite de l’opéra de Chostakovitch, et après avoir beaucoup ri, ils quittent la salle sans demander à voir le compositeur.
Le couperet tombe dans la Pravda qui écrit : « Le chaos remplace la musique... ». Pour Chostakovitch, au-delà de la disgrâce, c’est le début d’une angoisse dévorante, l’attente affolée d’une arrestation qui le conduira à la dépression. Il ne fut plus question de Lady Macbeth jusqu’en 1955 (rappelons la mort de Staline en 1953!) où Chostakovitch décida d’en reproposer une version légèrement remaniée (livret et partition) au Ministère de la Culture, qui avait prévu une réponse négative. Et ce n’est que le 8 janvier 1963 que l’Union soviétique put voir le jour d’une nouvelle production de l’opéra au théâtre Stanislavski et Nemirovitch-Dantchenko de Moscou, rebaptisé Katerina Ismaïlova (avec quelques différences par rapport à la version initiale).
Aujourd’hui la version originale, non expurgée, s’est imposée dans le monde entier, laissant à la suite pour orchestre le nom de Katerina Ismaïlova.
Le couperet tombe dans la Pravda qui écrit : « Le chaos remplace la musique... ». Pour Chostakovitch, au-delà de la disgrâce, c’est le début d’une angoisse dévorante, l’attente affolée d’une arrestation qui le conduira à la dépression. Il ne fut plus question de Lady Macbeth jusqu’en 1955 (rappelons la mort de Staline en 1953!) où Chostakovitch décida d’en reproposer une version légèrement remaniée (livret et partition) au Ministère de la Culture, qui avait prévu une réponse négative. Et ce n’est que le 8 janvier 1963 que l’Union soviétique put voir le jour d’une nouvelle production de l’opéra au théâtre Stanislavski et Nemirovitch-Dantchenko de Moscou, rebaptisé Katerina Ismaïlova (avec quelques différences par rapport à la version initiale).
Aujourd’hui la version originale, non expurgée, s’est imposée dans le monde entier, laissant à la suite pour orchestre le nom de Katerina Ismaïlova.
Programme

Martha Argerich © DR
Dmitri Chostakovitch
Katerina Ismaïlova, Suite, op. 114a
Concerto pour piano et trompette en do mineur, op. 35
ENTRACTE
Dmitri Chostakovitch
Symphonie n°6 en si mineur, op. 54
Durée approximative du concert : 1h45
Katerina Ismaïlova, Suite, op. 114a
Concerto pour piano et trompette en do mineur, op. 35
ENTRACTE
Dmitri Chostakovitch
Symphonie n°6 en si mineur, op. 54
Durée approximative du concert : 1h45
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